RTL Group, ce sont 42 chaînes de télévision et 32 radios éparpillées à travers l’Europe et une image de marque dans le paysage audiovisuel – certes pas de qualité intellectuelle du contenu, mais reconnaissable et c’est cela qui compte sur le marché. A tel point même que le géant médiatique allemand Bertelsmann veut monter à 100 pour cent dans le capital de RTL Group. Il lui faudra donc acquérir encore dix pour cent des actions pour posséder entièrement son entreprise la plus rentable. Car Bertelsmann est depuis quelques années surtout engagée dans une stratégie de désendettement. Une dette de 8,9 milliards d’euros que même la cession de sa filiale BMG Music en automne 2006 n’a pu résorber. Les actionnaires minoritaires sont à l’origine du problème de cette opération: depuis la reprise d’Arcelor par Mittal, la législation luxembourgeoise leur accorde plus de droits. Dans le cas de Bertelsmann notamment, ils peuvent demander la sortie de la cote en bourse pour permettre à l’autorité de régulation – la CSSF (Commission de surveillance du secteur financier) – de fixer un prix. Mais ce n’est pas seulement l’argent qui compte : ces actionnaires sont aussi un garant de l’implantation de RTL Group au Luxembourg.
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