Le poste de directeur de l’Institut Pierre Werner (IPW), cette structure trinationale franco-luxo-allemande, semble très convoité. Sinon, comment expliquer qu’Anne Brasseur, l’ex-ministre libérale de l’éducation de sinistre mémoire, se soit mise à scier les pieds de la chaise où trône en ce moment encore Mario Hirsch, proche de la même famille politique ? Brasseur a fait couler pas mal d’encre ces dernières semaines, en rédigeant une question parlementaire à l’encontre de la ministre de la culture. Dans cette question, elle faisait état de « problèmes de gestion » au sein de l’IPW, une raison pour laquelle les ambassadeurs d’Allemagne et de France auraient sollicité une entrevue avec le ministère. Dans sa réponse, Octavie Modert fait pourtant disparaître les nuages gris qui planaient sur l’IPW et s’en lave en même temps les mains. Ainsi, elle confirme le contact avec les diplomates, mais rassure que « Les problèmes soulevés sont juridiquement du ressort du conseil d’administration de l’asbl, en sorte qu’il ne m’appartient pas d’intervenir dans les actions que celui-ci envisage en vue de leur solution ». Un problème qui sera résolu, puisque Guy Dockendorf, ancien conseiller d’Octavie Modert siège aussi dans le conseil d’administration de l’IPW. De toute façon, Modert assure que les différents gouvernements continueraient « à soutenir ensemble ce projet symbolique ». La messe est dite.
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