Dans une question parlementaire récente, le député André Hoffmann (Déi Lénk) demande, pourquoi le gouvernement ne favorise pas plus la création de « crèches en forêt » – comme les avantages de ce projet semblent évidents : L’atout d’une telle crèche est que les enfants sont à l’air frais et apprennent à connaître les animaux et les plantes. Ainsi une des rares et premières « Bëschcrèchen » démarré en 2002 à Esch-sur-Alzette est bien victime de son succès – comme le montre la liste d’attente. Dans sa réponse la ministre de la famille Marie-Josée Jacobs relève le fait qu’au niveau national l’offre totale de places d’accueil pour enfants de 0 à 12 ans (crèche, maison relais, assistance parentale) a quadruplé de 2004 (7.712 places) à 2010 (32.342 places). Mais qu’à l’heure actuelle, il n’y aurait que trois services agrées et conventionnés comme « crèches en forêt » – dont une à Schifflange et une à Larochette. Le ministère reconnaît, que la petite enfance est une période d’apprentissage intense où la liberté et l’autonomie sont importantes et que des concepts pédagogiques comme « la crèche en forêt » en tiennent parfaitement compte. Même s’il y a des projets similaires en planification (par exemple à Beaufort), le ministère ne veut pas uniquement promouvoir les « crèches en forêt ». Mais il veut par le biais d’outils – ainsi le cadre de référence « Curriculum Pédagogique National d’Education et d’Accueil des Jeunes Enfants » et le portail www.enfancejeunesse.lu, qui informe sur la formation continue s’adressant au personnel éducatif – inciter les prestataires à développer leurs services en tenant compte des expériences nationales et internationales.
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