Du nouveau sur le front de la désindustrialisation européenne, façon Arcelormittal : d’un côté, le géant de l’acier arrête le train à fil de Schifflange, comme on l’avait déjà annoncé, mais toujours sans vraiment l’admettre. Car la firme préfère parler d’arrêt temporaire. Toutefois, les syndicats au sein du comité mixte ne sont pas vraiment amusés, car leur expertise externe qui certifiait la rentabilité du site a été ignorée. De l’autre c’est l’investissement de six millions d’euros à Belval. Selon le communiqué : « Le four électrique à courant continu, en service depuis 1997, sera équipé d’une nouvelle cuve inférieure avec anodes de sole du type „Fin-Type“, d’un nouveau berceau ainsi que d’une nouvelle cuve supérieure. » C’est-à-dire que pour une fois, la direction du groupe tient ses engagements. Ce qui a sauvé la mise (pour le moment du moins), c’est probablement le fait qu’à Belval, on fabrique des produits de haute qualité dont la demande internationale ne s’est pas tellement affaiblie durant la crise. Côté français, la résistance politique s’organise au niveau local, comme en témoigne un communiqué du Conseil économique, social et environnemental de Lorraine (Cesel), qui appelle à une mobilisation générale. Et puis, en Belgique, l’annonce cette semaine de la fermeture de l’usine Ford de Genk pourrait avoir des répercussions sur les sites d’Arcelormittal, les deux entreprises étant très liées tant en Europe qu’aux Etats-Unis.
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