C’est
une des conséquences directes de la crise des subprimes aux
Etats-Unis : ces produits financiers étant devenus trop toxiques, les
spéculateurs se sont jetés sur d’autres marchés, surtout
l’agro-alimentaire. Avec des conséquences néfastes, comme une insécurité
permanente sur les prix et des existences d’agriculteurs brisées un peu
partout sur la planète. Bien sûr que le Luxembourg profite aussi de ces
produits financiers. Le député vert Henri Kox a tenté d’en savoir plus
dans une question parlementaire à laquelle le ministre des finances Luc
Frieden vient de répondre. Ainsi, cette spéculation est permise au
grand-duché, mais elle ne serait que très marginale : 0,04 pour cent du
patrimoine global des fonds, soit 900 millions d’euros. Mais ce n’est
qu’une semi-vérité, car ce chiffre ne s’applique qu’aux fonds qui
investissent exclusivement dans l’alimentaire, alors que ces
investissements figurent aussi dans les portfolios d’autres fonds. Donc,
le chiffre réel devrait être plus grand encore. Encore heureux que pour
Frieden, cette sorte de produits financiers ne constitue pas « un
créneau à privilégier ».
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