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Socfin condamné en France

Socfin a été condamnée par le tribunal de Nanterre à verser 140.000 euros à un collectif de 150 plaignant-es camerounai-es, qui poursuivent la multinationale luxembourgeoise devant la justice française. La société, spécialisée dans la production d’huile de palme et de caoutchouc, est contrôlée par l’homme d’affaires belge Hubert Fabri et le milliardaire français Vincent Bolloré. Ce jugement a été rendu le 29 septembre au titre du devoir de vigilance, une première depuis 2017 et l’adoption de la loi qui oblige les entreprises à respecter les droits humains et environnementaux dans l’ensemble de leurs activités. Le tribunal n’a encore pas statué sur le fond, la plainte visant, in fine, à prouver que le groupe Bolloré exerce le contrôle réel de Socapalm, filiale de Socfin, qui exploite 58.000 hectares de plantations de palmiers à huile au Cameroun. mehr lesen / lire plus

Sept têtes de liste passées à la question : Entreprises et droits humains : qui veut vraiment avancer ?

Des entreprises respectueuses des droits humains et de l’environnement : sur le principe, les têtes de liste aux élections législatives sont pour une loi contraignante. Dans le détail et sur la façon d’y parvenir, les réponses sont plus nuancées d’un parti à l’autre.

(Infographie : Initiative pour un devoir de vigilance)

Quelle serait la meilleure coalition possible pour imposer aux entreprises le respect des droits humains et environnementaux ? La réponse est Marc Baum (Déi Lénk), Sven Clement (pirates), Paulette Lenert (LSAP) et Sam Tanson (Déi Gréng), selon la coalition d’ONG Initiative pour un devoir de vigilance.

Ce scénario résulte d’un questionnaire adressé il y a plusieurs semaines par ce collectif d’ONG aux sept têtes de liste des partis représentés à la Chambre. mehr lesen / lire plus

Socfin : Bolloré et Fabri veulent être seuls maîtres à bord

L’homme d’affaires belge Hubert Fabri et le groupe de Vincent Bolloré veulent s’arroger le contrôle total de Socfin en acquérant toutes les parts de la multinationale luxembourgeoise, régulièrement accusée de violation des droits humains. Des actionnaires minoritaires s’opposent à l’opération, jugeant sous-évalué le prix proposé pour le rachat de leurs actions. Ils ont saisi la Commission de surveillance du secteur financier.

Le milliardaire français Vincent Bolloré, l’un des deux actionnaires majoritaires de Socfin. (Photo : Wiki Commons)

Le conseil d’administration de Socfin s’était bien gardé de s’étendre sur ses projets lors de l’assemblée générale annuelle du 30 mai dernier. Pourtant, le jour même, la multinationale luxembourgeoise, spécialisée dans la culture de palmiers à huile et d’hévéas, annonçait par communiqué un accord entre ses deux actionnaires majoritaires, le groupe familial belge Fabri (55,38 %) et le groupe français Bolloré (39,75 %), conférant à Afico, une société tierce, 95,13 % du capital et les droits de vote qui y sont attachés. mehr lesen / lire plus

Casseroles et gros sous pour Socfin Bolloré

Une casserolade a accueilli les actionnaires de Socfin, ce 30 mai, à l’assemblée générale du groupe luxembourgeois qui produit huile de palme et caoutchouc. Les ONG reprochent des violations des droits humains et environnementaux à la multinationale, qui affiche des résultats financiers sans précédent et accorde d’enviables indemnités à ses administrateurs, dont le milliardaire français Vincent Bolloré.

Socfin, ONG, Bolloré, Luxembourg

Des militantes exhibent une « certification d’agriculture irresponsable » à l’entrée de l’hôtel de Luxembourg où se réunissent les actionnaires de Socfin. (Photo : Etika/Ekkehart Schmidt)

Casseroles et slogans accusateurs à l’extérieur, ambiance feutrée et confortables profits à l’intérieur : ce mardi 30 mai, les actionnaires de Socfin sont réuni-es dans les salons de l’hôtel Parc Belair, à Luxembourg, pour l’assemblée générale de la multinationale, tandis qu’une quinzaine d’activistes dénonce les violations des droits humains et environnementaux dont se rend coupable, à leurs yeux, le groupe luxembourgeois. mehr lesen / lire plus

Du Cameroun au Cambodge : Pertes et profits pour Socfin et Bolloré

La justice française donne raison à 145 Camerounais-es en ordonnant à la holding luxembourgeoise Socfin de leur transmettre des documents susceptibles de prouver qu’elle est en réalité dirigée par le groupe Bolloré. Ces riverains d’une plantation de palmiers à huile accusent Socfin d’empêcher leur accès à des terrains et de polluer l’environnement. La décision judiciaire intervient au moment où la multinationale réalise des profits records.

Les membres d’ONG luxembourgeoises et belges manifestent devant l’hôtel de Luxembourg où se tient l’assemblée générale de Socfin en 2019. (Photo : Initiative pour un devoir de vigilance)

Trois lieux, trois ambiances, mais un seul et même combat : ce mercredi 14 décembre, un avocat parisien, des villageois-es camerounais-es et cambodgien-nes témoignent par visioconférence du bras de fer engagé depuis plus de 10 ans avec le milliardaire français Vincent Bolloré. mehr lesen / lire plus

Socfin : les profits explosent, la répression continue

Illustration : SOS Faim

Nous avons régulièrement fait état des assemblées générales de Socfin (dont le capital est détenu à 40 % par le groupe français Bolloré), qui a son siège à Luxembourg. Cette année, les assemblées de ses deux entités se sont tenues en ligne, ce qui n’empêche pas la société civile de rappeler leurs activités à travers le monde. « De la Sierra Leone au Nigeria, en passant par le Cameroun, la Guinée et la Côte d’Ivoire, les communautés vivant à proximité des plantations industrielles d’huile de palme et de caoutchouc de Socfin se battent pour leurs droits et contre la répression », nous dit un communiqué d’une douzaine d’ONG internationales. mehr lesen / lire plus

Des cadeaux souillés pour Asselborn

Il y a une semaine que le Luxembourg a été élu au Conseil des droits de l’homme des Nations unies. L’Initiative pour un devoir de vigilance, avec defenders.lu et les Amis de la Déclaration des droits des paysans, a réalisé à cette occasion ce jeudi une « marche des étoiles » depuis les sièges de cinq entreprises établies à Luxembourg et impliquées dans des violations des droits humains partout dans le monde. Les membres et sympathisant-e-s des organisateurs ont tenté de remettre à chaque entreprise un objet symbolisant les violations des droits humains engendrées par ses activités. Avec le slogan « Pour une loi nationale selon les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits humains », l’ensemble des manifestant-e-s s’est ensuite retrouvé devant le ministère des Affaires étrangères et européennes pour rappeler la nécessité d’une législation contraignante sur le devoir de vigilance. mehr lesen / lire plus

Droits humains et entreprises : Le « cas » Socfin : que fait l’État luxembourgeois ?

Tensions persistantes autour des plantations (principalement d’huile de palme) concernant les droits fonciers, accusations de violences, dont des violences sexuelles subies par les femmes vivant autour des plantations, poursuites judiciaires contre la société civile, y compris contre une ONG luxembourgeoise… ces « incidents » figureront-ils à l’ordre du jour de l’AG de la holding luxembourgeoise Socfin ce mardi 26 mai ?

Assemblée générale de la Socfin en 2019. (Photos: Initiative pour un devoir de vigilance au Luxembourg)

Aucun de ces faits n’a pu être inscrit à l’ordre du jour de l’AG 2019, à laquelle plusieurs représentants d’ONG avaient pris part l’année dernière en tant qu’actionnaires, dans le but de réclamer des réponses de la part des dirigeants de Socfin. mehr lesen / lire plus

Journalisme : Libéré du Quotidien

Fabien Grasser, l’ancien rédacteur en chef du « Quotidien » vient enfin d’obtenir son licenciement – alors qu’il n’est plus lié au groupe Editpress, il sort de son silence et raconte comment ses articles sur la place financière et le Freeport ont abouti à sa mise à l’écart.

Imaginez un instant qu’en septembre dernier, vous teniez une information exclusive sur la façon dont le Brexit risque d’endommager les intérêts économiques du Freeport au Luxembourg. Imaginez ensuite que votre rédacteur en chef refuse de publier votre article, parce que « vous tapez un peu trop fort sur la riche clientèle ». C’est ce qui est arrivé à Fabien Grasser, lorsque, déjà évincé de la rédaction en chef de son journal, il a proposé à son successeur ce papier – une information parue dans les médias quelques mois plus tard. mehr lesen / lire plus

Socfin : poursuites-bâillons jusqu’au Luxembourg

Les lectrices et lecteurs du woxx le savent : nous suivons depuis des années les agissements de la Socfin de près. La société, qui exploite des palmiers à huile et des hévéas pour le caoutchouc, est dans le viseur de multiples ONG pour des violations des droits humains dans ses plantations en Afrique et en Asie. Et ce n’est pas la première fois que la Socfin (qui appartient en partie au milliardaire français et ami de Macron Vincent Bolloré), qui a sa holding au grand-duché, essaie de faire taire activistes et journalistes à travers des poursuites coûteuses. Juste que cette fois, c’est une ONG luxembourgeoise qui est dans le viseur du groupe, aux côtés de quatre organisations belges : SOS Faim Luxembourg est poursuivie pour calomnies, injures et violation de la vie privée pour avoir communiqué sur la société et participé à une action de sensibilisation lors de l’assemblée générale du groupe en mai 2019 à Luxembourg. mehr lesen / lire plus

Socfinasia : « Empêcher une fragmentation de la responsabilité »

Gilbert Pregno, président de la Commission consultative des droits de l’homme réagit à l’assignation en justice du groupe Bolloré accusé d’accaparement des terres via cette holding luxembourgeoise.

Le président de la CCDH exige un « devoir de vigilance » au sein des entreprises concernant le respect des droits de l’homme. (Image : privat)

Suite à l’assignation en justice du groupe Bolloré, mardi au tribunal de Nanterre (France) par des paysans cambodgiens qui l’accusent d’accaparement de leurs terres (environ 7.000 ha), notamment à travers la holding Socfinasia, domiciliée à Luxembourg, le président de la Commission consultative des droits de l’homme au Luxembourg, Gilbert Pregno, a appelé jeudi à une plus grande « transparence » concernant le truchement de réseaux de succursales des entreprises au Luxembourg. mehr lesen / lire plus

Accaparement des terres : la holding luxembourgeoise Socfinasia dans le viseur

Des paysans cambodgiens viennent d’assigner en justice le groupe Bolloré, actionnaire, pour appropriation de leurs terres via Socfin-KCD.

SOCFIN possède des plantations de palmiers à huiles et d’hévéas au Cambodge, ainsi que dans plusieurs pays africains et en Indonésie. (pixabay)

Cette fois c’est pour de bon. L’audience renvoyée une première fois, en raison de l’absence des demandeurs (auxquels le consulat français avait refusé des visas) a finalement eu lieu hier au tribunal de grande instance de Nanterre. C’est ici qu’une délégation de neuf paysans cambodgiens de l’ethnie des Bunongs, accompagnée de leur avocat Fiodor Rilov, s’était rendue pour dénoncer dans leur assignation la perte de leurs « ressources économiques », la destruction de leurs « lieux de culte » ainsi que la « dégradation de leur environnement ». mehr lesen / lire plus

Socfin : Bolloré et l’État luxembourgeois à nouveau montrés du doigt

C’est une histoire sans fin qui oppose le groupe Bolloré à plusieurs ONG. Face aux multiples violations des droits de l’homme commis dans les plantations de la multinationale, ces dernières demandent aux États d’enfin prendre au sérieux leur devoir de vigilance.

Le woxx en parle depuis une dizaine d’années : les sociétés appartenant au milliardaire français (6 milliards selon la dernière estimation de Forbes et neuvième fortune de France) Vincent Bolloré – aussi aux commandes de Canal + – seraient responsables de violences, d’accaparement des terres (« land grabbing ») et de déforestation illégale, surtout pour y installer des hévéas et produire de l’huile de palme. mehr lesen / lire plus

Socfin cinq ans après : Promesses non-tenues

Photo: grain.org

Il n’y pas eu de manifestation cette année à l’occasion de l’assemblée générale de Socfin, qui s’est tenue le mercredi 30 juin à Luxembourg.

Les associations et ONG en soutien aux luttes des communautés affectées par les activités de Socfin ont préféré faire le bilan des promesses (non-tenues) par le groupe agro-industriel multinational spécialisé dans la culture de palmiers à huile et d’hévéa (caoutchouc) pour montrer que les agissements de Socfin ne font que confirmer les limites de l’engagement volontaire des entreprises. Selon eux, il serait temps que l’État luxembourgeois agisse en obligeant les entreprises domiciliées sur son territoire à respecter les droits des populations affectées par leurs activités. mehr lesen / lire plus

Bolloré : le bâillonneur bâillonné

Photo : Wikicommons

L’industriel français Vincent Bolloré vient d’être mis en examen pour des affaires de corruption en Afrique.

En janvier, le woxx a fait état des poursuites bâillons que menait l’industriel français Vincent Bolloré contre des médias et des ONG. Ses détracteurs lui font régulièrement le reproche que ses activités en Afrique serviraient surtout à remplir ses poches et ne respecteraient pas, dans beaucoup de cas, les droits les plus élémentaires des populations locales, souvent évincées pour faire place à telle ou telle plantation. Ses activités sont aussi très connues au Luxembourg, où il est coactionnaire de la Socfin, dont les assemblées générales sont régulièrement « visitées » par des militants d’ONG. mehr lesen / lire plus

Socfin : Bolloré continue les poursuites bâillons

(Photo : woxx)

Dans une tribune cosignée par une cinquantaine de journalistes, les pratiques de la holding luxembourgeoise Socfin et de son principal actionnaire Vincent Bolloré sont à nouveau mises en avant. Bolloré qui, en plus de diriger le groupe du même nom, est à la tête des conseils d’administration de Canal+ et de Vivendi, est extrêmement sensible quand les médias s’intéressent de près à ses activités africaines – dont le woxx s’est fait l’écho régulièrement. Jeudi 25 janvier, cinq nouveaux procès se sont ouverts contre Mediapart, « L’Obs », « Le Point » et les ONG Sherpa et ReAct. Selon la tribune, la Socfin et sa filiale camerounaise, la Socapalm, « reprochent des articles relatant les mobilisations de villageois et d’agriculteurs ouest-africains voisins d’exploitations gérées par les deux sociétés ». mehr lesen / lire plus

Campagne : Responsabiliser les multinationales

L’Action solidarité Tiers Monde (ASTM) vient de lancer sa campagne « No Corporate Impunity – Droits humains avant profit ».

(Illustration : ASTM)

L’organisation non gouvernementale de développement appelle le Luxembourg à responsabiliser les multinationales établies au grand-duché en adoptant des normes contraignantes qui les obligent à prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement, ainsi qu’à réparer les dommages causés par leurs activités, y compris celles qu’elles développent en dehors du territoire national. Contrairement aux États, les multinationales restent en dehors du système de régulation internationale en matière de droits humains. Ainsi, lorsque des victimes de violations de droits humains engendrées par les activités des multinationales cherchent à obtenir justice, elles sont confrontées à des obstacles majeurs. mehr lesen / lire plus

Investmentfonds AATIF: Luxemburgs Rolle beim Landgrabbing

Weg von der staatlichen Entwicklungshilfe, hin zu Privatinvestitionen, hieß es beim G20 in Hamburg zu Afrika. Das Herzstück davon, der Luxemburger „Africa Agriculture and Trade Investment Fund“ (AATIF), ist ein Steigbügelhalter für Landraub und Verarmung. Ein Beispiel aus der hiesigen Fondsindustrie.

Das mit Geldern aus dem Luxemburger Investmentfonds AATIF ausgestattete Unternehmen „Agrivision Africa“ kauft in Sambia in großem Stil Land und entzieht lokalen Kleinbauern so die Existenzgrundlage: Marktszene in der sambischen Hauptstadt Lusaka. (Foto: Kehitys Lehti / Flickr)

Armutsbekämpfung muss oberstes Ziel unserer Entwicklungspolitik sein, betont Kooperationsminister Romain Schneider immer wieder. Die deutsche Bundeskanzlerin Angela Merkel sprach beim G20 in Hamburg gar von einem „Marshallplan für Afrika“ zur „Bekämpfung von Armut“. mehr lesen / lire plus

Socfin : Greenpeace citée au tribunal

La Socfin est une entreprise bien connue de la société civile luxembourgeoise. Cotée à la bourse locale, la société tient aussi ses assemblées générales au grand-duché, ce qui attire à chaque fois des militants (woxx 1374). Et pour cause, la société, qui appartient à 38 pour cent à Vincent Bolloré, travaille dans l’exploitation forestière en Afrique où elle possède de gigantesques concessions (185.000 hectares) afin d’y produire de l’huile de palme et du caoutchouc naturel. En février 2016, Greenpeace a publié un rapport, « Menaces sur les forêts africaines : enquête sur les investissements du groupe Bolloré et de son partenaire belge Hubert Fabri », dans lequel l’ONG détaillait les pratiques de la Socfin et critiquait le fait que celle-ci refuse de s’engager dans la voie de la « zéro déforestation » dans les territoires sous sa concession. mehr lesen / lire plus

Manif contre la Socfin

1374socfin« Oui au dialogue, non à l’accaparement des terres » : ce fut un des slogans de la manifestation contre la société spécialisée dans les palmeraies d’huile et les hévéas, cotée à la bourse luxembourgeoise, qui tenait son assemblée générale ce mercredi vers 10 heures à l’hôtel Parc Belair (voir l’article détaillé dans le woxx 1373). Par rapport à l’année passée, où une action similaire avait été organisée, les troupes avaient bien grossi – et ceci malgré les grèves et les perturbations du trafic ferroviaire. En effet, en dehors du collectif « Meng Landwirtschaft », les rangs des militants d’ONG de France et de Belgique étaient un peu plus clairsemés que prévu. mehr lesen / lire plus