L’année 2016 commence décidément mal. Surtout si on porte un prénom comme Michel. Les Français ont perdu Delpech et Galabru, les Luxembourgeois ont à déplorer la disparition de Jean-Michel Treinen. Si la plupart de nos concitoyens – notamment les lecteurs du « Feierkrop » – le connaissaient à travers ses petits poèmes acides qui figuraient dans chaque numéro de l’hebdomadaire satirique, il faut cependant attirer l’attention sur le fait que Jean-Michel Treinen avait bien plus d’une corde à son arc. Disons qu’il était écrivain tout court, avec plusieurs publications à l’appui, comme la pièce de théâtre « De Jhoss an de Fred op der Mauer », avec laquelle il a gagné le concours littéraire national en 1985, ou le recueil d’histoires « Angscht virum Groussen Tunn », pour ne nommer que ceux-ci. En plus d’être un musicien qui a parcouru toutes les scènes du pays, il s’est aussi fait connaître par son talent de traducteur éclectique. Cela va de Nick Hornby au Coran, en passant par Shakespeare. Curieux seulement que, dans la plupart des nécrologies, le fait que Jean-Michel Treinen s’était converti à l’islam et qu’il était membre de la Shoura a été passé sous silence. Il était des nôtres quand même…
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