POLITIQUE CULTURELLE: Les enfants-loups
En créant le « Kulturpass », le Luxembourg a enfin compris que les sphères culturelles et sociales n’étaient pas séparables.
Un premier pas vers
une meilleure prise en compte des réalités
socio-culturelles vient d’être franchi.
Ce fut une des grandes avancées que promettait la ministre de la culture Octavie Modert après les dernières élections : la création d’un « Kulturpass », une sorte de carte d’accès aux musées, aux théâtres et autres institutions culturelles subventionnées au profit de personnes qui de par leur budget devraient considérer la culture comme un luxe qu’ils ne peuvent pas se permettre. Or, l’accès à la culture est tout sauf un luxe – c’est un droit fondamental. mehr lesen / lire plus
(lc) – Il y a de ces groupes qui – en dépit d’une existence longue de plusieurs années, remplies de concerts, de démos et de CD – ne font apparaître leur véritable valeur qu’en disparaissant. Longtemps comptés parmi les successeurs des noise-rockeurs de Tvesla – qui ont également disparu des radars – à cause de leur rock pur, brut et surtout instrumental, mais aussi pour leur attitude très do-it-yourself, les trois gus de Yegussa présentent leur dernier opus en guise d’adieu à leur public. « Dead and Empty » suinte encore bon le temps où sortir un album au Luxembourg n’était pas chose courante et qu’il fallait encore beaucoup de volonté et d’imagination pour se produire en tant que groupe. 
(lc) – Des Lorrains s’enflammant pour de la musique irlandaise – impossible, diriez-vous ? Et bien non, c’est bien le cas avec les six musiciennes et musiciens qui depuis l’automne 2008 officient sous le nom de Sligo – une petite province de l’île verte, connue pour être la patrie de nombreux musiciens traditionnels. Bien qu’aucun-e d’entre eux ne dispose de racines irlandaises, tous les membres du groupe se sentent comme des Irlandais exilés – juste qu’eux ont la nostalgie d’une patrie qui n’est pas la leur. Mais cela ne se remarque absolument pas – tout au contraire. Les instruments traditionnels – le whistle, sorte de flûte, ou encore les percussions – sont au rendez-vous, tout comme l’est un certain goût pour l’expérience. 
(lc) – Vous aimez les images insolites ? Vous riez mieux quand c’est quelqu’un d’autre qui se prend un malheur à la tête ? Vous trouvez que le dialogue interculturel nous réserve encore une bonne partie de blagues inédites ? 
(lc) – Encore jusqu’au 4 avril, le Carré Rotondes montre une exposition intitulée « Mapping August – An Infographic Challenge ». Le catalogue de cette exposition pas comme les autres vient de paraître et il mérite largement qu’on y jette un coup d’oeil. D’abord, qu’est-ce que l’infographie ? Question d’autant plus pertinente que nous en consommons chaque jour dès que nous entrons en contact avec le monde médiatique. Ce sont les graphiques destinés à nous simplifier l’information, à la représenter de façon esthétique et accessible à tous. En d’autres termes, c’est une formidable méthode d’information et de… manipulation. Car la mutation de l’écrit vers le graphique laisse une grande marge à l’infographiste. 
(lc) – Cette fois-ci, c’est la bonne. Les quatre gus de Inborn, groupe luxembourgeois qui a surtout fait parler de lui en raison du jeune âge de ses membres et de son énergie indiscutable, ont trouvé leur chemin. Longtemps pratiquants d’un rock plutôt lourd et inspiré du stoner rock désertique, ils viennent de découvrir la légèreté du disco. Sur en « En vogue », ils mettent à profit leurs expériences du passé en nous offrant de longues compositions truffées de breaks et de passages inattendus. Certes, ce n’est pas la révolution de la musique contemporaine, pourtant Inborn détonne et en étonne plus d’un-e. 
