FESTIVAL DE CANNES: « Je ne suis pas fier, je suis heureux »

Avec ces mots le lauréat 2009, Michael Haneke, a pris possession de sa Palme d’or. Pourtant, vu la concurrence, il aurait droit à un peu de fierté aussi.

A obtenu les grâces d’Isabelle Huppert : Micheal Haneke et sa Palme d’or.

La particularité de la 62ème édition du Festival de Cannes est d’avoir relégué au rang de figurant le cinéma américain. Seul Quentin Tarantino, avec une distribution internationale, a défendu les couleurs du pays au drapeau étoilé avec le très apprécié « Inglourious Basterds » où Brad Pitt donne la réplique à Mélanie Laurent, Brigitte Krüger et Christoph Waltz qui, sans aucune difficulté, a décroché le prix du meilleur acteur. mehr lesen / lire plus

CANNES 2008 : Tout le monde est d’accord

Cannes en version 2008, aura été une bonne année pour le cinéma d’auteur qui a retrouvé tous ses honneurs.

La surprise de Cannes 2008: Laurent Cantet

Le thème général de la 61ème édition du Festival de Cannes était l’attention portée par l’homme au monde qui l’entoure. Le président du jury, Sean Penn, avait d’ailleurs lui-même proposé dans le cadre du « Film du Président », l’inédit « The Third Wave » d‘ Alison Thompson. Un film sur les ravages que provoquent les catastrophes naturelles et principalement les ravages causés par le tsunami. C’est aussi dans cet esprit, que le jury souhaitait attribuer la récompense suprême. mehr lesen / lire plus

FESTIVAL DE CANNES: Du nouveau à l’Est

En consacrant la palme d’or à un film roumain, le festival de Cannes a démontré qu’il était tout à fait apte à s’ouvrir aux nouvelles tendances.

Une des premières palmes d’or qui partira vers l’Est: Cristian Mungiu et sa trophée.
(photo : Thibaut Demeyer)

Alors que Cannes nous offrait une température quasi caniculaire, les salles de projection n’ont pas désempli durant les onze jours du Festival. Cette fréquentation des salles obscures n’a rien à voir avec une quelconque climatisation, mais est plutôt due à la qualité des films présentés en sélection officielle. La 60e édition du Festival de Cannes est donc à classer dans la catégorie grand cru. mehr lesen / lire plus

KEN LOACH: Le vent de la colère

Recompensé à Cannes, le dernier film de Ken Loach joue pourtant sur un nouveau registre. Si le film est toujours engagé, il est aussi une fiction historique.

Frustrés par la domination anglaise, les Irlandais se rallient pour défendre leur indépendance.

A Cannes, pour obtenir la récompense suprême, il faut à la fois du talent et de la patience. Tout tombe à point pour qui sait attendre, tel pourrait être l’adage idéal du Festival de Cannes. Vieux routard de la Croisette, le talentueux septuagénaire anglais Ken Loach est souvent monté sur le podium cannois, mais jamais sur la plus haute marche. Jusqu’en 2006, l’année de son film „The Wind that Shakes the Barley“, qui de surcroî t n’est pas son ´uvre la plus forte et la plus engagée. mehr lesen / lire plus

SOFIA COPPOLA: Marie-Antoinette

Cette fois ce n’est pas la révolution qui l’a faite tomber de son piédestal. Marie-Antoinette de Sofia Coppola est un film mou et ennuyant, sauvé par l’actrice principale, Kirsten Dunst.

Est venue pour rien: Kirsten Dunst sur la Croisette à Cannes. (photo: Thibaut Demeyer)

Présenté en compétition lors du 59e Festival de Cannes, Marie-Antoinette était repris dans la plupart des pronostics des festivaliers et de la presse comme méritant la récompense suprême: la Palme d’Or.

Elle n’avait que quatorze ans lorsqu’elle a dû quitter sa mère patrie l’Autriche pour la France et son futur époux Louis XVI. Une fille fragile, insouciante se retrouve larguée en pleine cour de France aux us et coutumes bien différents de ceux d’Autriche. mehr lesen / lire plus

WORLD: Alan Stivell

„Explore“, paru chez Keltia III, 14,50 €

Alan Cochevelou, de son vrai nom, débute dans la musique dès l’âge de 5 ans. C’est en 1967 qu’il choisit le nom d’Alan Stivell, qui signifie „source“ en breton. L’année 1972 sera l’année charnière. Son concert à l’Olympia déchaî ne le public présent dans la salle et les auditeurs qui l’écoutent en direct sur Europe 1. Son album live se vendra à 1,5 millions d’exemplaires. Les années 80 seront également synonymes de succès, ponctuées d’un Indie Award pour son CD „Harpes du Nouvel Age“ et une nomination aux Grammy Awards pour „Renaissance de la Harpe Celtique“. mehr lesen / lire plus

Sylvain Chomet: Les Triplettes de Belleville

Le monde fantastique du dessin animé reste la meilleure façon de s’évader quand on veut retrouver ses émotions d’enfant. Pour preuve, „Les Triplettes de Belleville“.

Difficile de résister à l’aura que dégagent les images de „Les Triplettes de Belleville“.

Depuis la présentation en compétition de „Shrek“, le Festival de Cannes se donne un point d’honneur à présenter chaque année un film d’animation, quelle que soit l’origine de la production. Cette année, ce n’est ni „Disney“ et encore moins „Dreamworks“, qui se sont fait la part belle du lion, mais bien une production belgo-franco-canadienne intitulée „Les Triplettes de Belleville“ et signée Sylvain Chomet. mehr lesen / lire plus

56e FESTIVAL DE CANNES: Une pure illusion

Heureusement qu’il y avait Arnold Schwarzenegger et Jacky Chan. Sans eux, le dernier Festival de Cannes aurait été mortel.

Gus Van Sant, heureux d’être primé pour un film qui n’apporte pourtant rien de nouveau au sujet de la violence aux Etats-Unis

De tout ce qui avait été annoncé avant la manifestation annuelle du Festival de Cannes, rien ou si peu a été réalisé. A commencer par la sécurité. Avant l’ouverture officielle, les communiqués de presse n’arrêtaient pas de tomber pour annoncer des mesures exceptionnelles, que le Festival s’apprêtait à prendre. Au sein même du Palais, des patrouilles en compagnie de leurs chiens, des effectifs des forces de l’ordre et le plan „vigipirate“ allaient être renforcés. mehr lesen / lire plus