Collagen: Die Welt in Papierfetzen

Der Künstler Philippe Lamesch verarbeitete in „Torn Up World“ Plakatfetzen aus aller Welt zu Collagen. Lamesch im Interview über eine Nacht in New York, die Krise und Momentaufnahmen in Papierschnipseln.

Der Künstler Philippe Lamesch studierte Molekularbiologie, unter anderem in den USA. Dort entwickelte er über die Jahre hinweg ein Interesse für Monoprints sowie Kupferätzen und arbeitete von 2008 bis 2012 in Teilzeit als Künstler am Kala Art Institute in Berkeley. Inzwischen lebt und arbeitet Lamesch in Luxemburg. Copyright: Martine Pinnel

Woxx: Philippe Lamesch, in „Torn Up World“ verarbeiten Sie Plakatfetzen, die befreundete Künstler*innen Ihnen zugeschickt haben, zu Collagen. Die Idee entstand aus der Not heraus: Sie konnten aufgrund der Covid-19 Krise nicht an die Orte reisen, an denen Sie Material sammeln wollten. mehr lesen / lire plus

Installations : L’urbain recomposé

Le Casino a mis son espace du rez-de-chaussée à la disposition du jeune artiste belge Arnaud Eubelen – qui en a profité pour le remplir intelligemment avec ses sculptures industrielles.

Photo : Andres Lejona

La réouverture des musées ne semble pas trop affecter le train-train du Casino en ce froid début d’après-midi. Quelques personnes qui s’attardent dans l’aquarium, des conversations étouffées par les masques : du moins pas de problèmes à respecter la distanciation physique. Des conditions idéales donc pour plonger dans la contemplation d’« Unified Glare Rating » d’Arnaud Eubelen. Un titre qui aurait d’ailleurs aussi pu séduire un groupe de musique industrielle et expérimentale des années 1980. mehr lesen / lire plus

Cats in Art History: What’s new, pussycat?

Katzen und Kultur: Wie das zusammenpasst, zeigt eine Ausstellung des digitalen Universal Museum of Art. Die Schau hätte aber besser auf frauenfeindliche Werke verzichtet und dafür einen Bogen zur Popkultur schlagen können.

Gefürchtet oder vergöttert? Nicht alle Kulturkreise sind sich einig, wenn es um die Katze geht.

Eine Ausstellung des digitalen Universal Museum of Art und der Réunion des musées nationaux – Grand Palais führt auf Samtpfoten durch die Kultur- und Kunstgeschichte: „Cats in Art History“ zeichnet die Darstellung der Katze in verschiedenen Epochen und Kulturkreisen nach. Die Räumlichkeiten des Universal Museum of Art werden digital erstellt, was den Kamin in einem der Säle erklärt. mehr lesen / lire plus

Dessins : Flaques hivernales

L’Institut Camões expose depuis ce mois de décembre une série de dessins de João Jacinto, artiste ni égoïste ni altruiste.

Photos : Nuno Lucas da Costa

Avec une carrière de 30 ans au Portugal et après avoir exposé en Allemagne, en Belgique ou en Suisse, João Jacinto (né en 1966) se présente pour la première fois au Luxembourg. L’exposition « Nódoas » (« Taches ») réunit huit dessins émanant d’une période créative de 2010 à 2020. Sur ce qui a motivé l’artiste dans le choix du titre, Jacinto nous dit tout simplement se rappeler que lorsque cela lui a été demandé, le mot « nódoas » lui est presque automatiquement survenu, sans aucune explication particulière. mehr lesen / lire plus

Cyberausstellung zu Cyberfeminismus: Feministisches Netz, wie früher

Mit dem Cyberfeminism Index ist Mindy Seu zwar keine visuell ansprechende Online-Ausstellung gelungen, wohl aber ein spannendes Nachschlagewerk, das Nostalgie weckt.

Auch die eher spärlich vorhandenen Bilddokumente lassen sich im Cyberfeminism Index separat anzeigen. (Screenshot: cyberfeminismindex.com)

Vor 30 Jahren sah das Internet noch ganz anders aus. Bevor Google, Twitter, Facebook und Co. die Nutzer*innen in goldene Käfige sperrten, war das WWW ein unentdecktes, verheißungsvolles Land mit schleichend langsam ladenden Bildern und wenig grafischen Gestaltungsmöglichkeiten. Trotzdem war das Stöbern im Netz um einiges spannender: Die Nutzer*innen klickten sich von Website zu Website, diskutierten in Foren (oder deren Vorgängern) und dadurch, dass kaum ein Dienst zentralisiert war, entstanden an allen Ecken und Enden kleine Communities. mehr lesen / lire plus

Photographie : Rétro mais contemporain

Avec « Time 0 », Paul Kirps dévoile une nouvelle facette de sa veine artistique : celle de la photographie sous la lentille d’un bon vieux Polaroid.

Photos : Nuno Lucas da Costa

Plutôt connu pour ses peintures murales à l’École européenne et à la Commission européenne au Luxembourg, Paul Kirps se livre à un nouvel exercice à Neimënster et présente toute une série de photos prises ces deux dernières années à New York, Barcelone, Lisbonne, Palma de Majorque, Arlon, Bruxelles et certaines villes du Luxembourg, dont la capitale, avec un ancestral Polaroid SX70. Ici, pas de paysages ou de portraits, mais des espaces souterrains, des zones industrielles, des chantiers, des parcs d’attractions, des dépôts, des toits d’immeubles ou encore le quartier du Kirchberg lors du confinement. mehr lesen / lire plus

Art contemporain : Mudam 2.0

Avec « Me, Family » le Mudam se livre à une expérience inhabituelle : donner le pouvoir au public d’interagir virtuellement avec les artistes choisi-e-s.

(Stills from Karolina Markiewicz & Pascal Piron, Side Effects of Reality (To Not to Be Destroyed to Powder by the Powder and the Fist), 2018 Courtesy the artists )

Même si au Luxembourg les musées ont été épargnés par les nouvelles mesures sanitaires du gouvernement, ses habitant-e-s peuvent depuis le mois dernier apprécier toutes sortes de créations artistiques en un simple clic. Inspiré de l’emblématique exposition « Family of Man » du plus international des artistes du pays, Edward Steichen, « Me Family » est constitué d’une plateforme digitale avec 24 artistes originaires de 14 contrées différentes. mehr lesen / lire plus

Art et littérature : Pas seulement écrivain

Couronné par le prix de littérature national Batty-Weber en 2017, Georges Hausemer, décédé en 2018, compte parmi les écrivains les plus importants du grand-duché. Peu de ses lectrices et lecteurs savent cependant que pendant des décennies, il a aussi pratiqué le dessin et la peinture. Une exposition au Mierscher Kulturhaus vient le rappeler.

Photos : woxx

Une liste impressionnante de publications dans des genres divers, une liste non moins impressionnante de distinctions et de prix : Georges Hausemer n’avait apparemment rien de l’auteur qui hésite longtemps avant de coucher des mots sur le papier. Et pourtant, c’est bien à cette angoisse de la page blanche que remontent ses premières œuvres picturales, dans les années 1990, nous apprend l’exposition « Behescht » à Mersch. mehr lesen / lire plus

Exposition historique : Une Histoire d’exils

L’exposition « Ressortissants d’un empire en miettes » au Centre de documentation sur les migrations humaines (CDMH) à Dudelange permet – grâce à une documentation très riche et un vrai sens de la narration – de suivre les traces d’exilé-e-s russes au Luxembourg en quête de foyer et d’identité.

Les témoignages offerts par l’exposition remettent en question notre sens des repères.

Le Centre de documentation sur les migrations humaines de Dudelange propose d’éclairer un pan très particulier et peu connu de l’histoire et de décrire les douleurs d’exilé-e-s obligé-e-s de renoncer à leur pays et à leurs racines. Qu’ils ou elles aient été d’origine juive, et donc considéré-e-s comme citoyen-ne-s de peu de droits par l’empire tsariste, ou opposant-e-s aux excès de la révolution bolchevique de 1917, des ressortissant-e-s russes en grand nombre ont été désigné-e-s traîtres, indésirables, banni-e-s ou criminel-le-s. mehr lesen / lire plus

Sculptures : Les suspensions de Leonor Antunes

Le Mudam présente depuis le mois dernier « Vides, intervalles et jonctions » de Leonor Antunes. Plus qu’une exposition, il s’agit d’un dialogue avec l’espace architectonique du musée du Kirchberg.

Photo : Nuno Lucas da Costa

L’expo de Leonor Antunes (Lisbonne, 1972) s’insère dans le nouveau programme du Mudam, qui invite artistes de tous bords à créer des œuvres pour le pavillon Henri J. and Erna D. Leir. Une des curatrices n’est autre que la directrice Suzanne Cotter. Pour contempler la complexité des sculptures de Leonor Antunes, il faudra d’abord traverser les immenses halls du Mudam au rez-de-chaussée et longer le « jardin des sculptures », pour finalement accéder à l’espace octogonal créé par l’architecte chinois Ieoh Ming Pei (1917-2019). mehr lesen / lire plus

Collages et techniques mixtes : Silhouettes intrigantes au Casino

Dans l’intimité du rez-de-chaussée du Casino et de deux salles consacrées à cette exposition surprenante, les œuvres de Germaine Hoffmann mettent en question notre relation au temps et à la forme.

Photo : Mike Zenari

Directement à droite, à côté de la réception, cinq vastes panneaux captent la lumière diffuse des baies vitrées et dégagent, en couleurs mêlées, les formes variantes rebelles des premières œuvres de l’exposition. Nommées « Palette Tryout », elles jouent bien le rôle de tentatives, en ceci qu’elles forcent le spectateur à deviner au-delà des impressions immédiates. Or, voilà bien le ton général de l’exposition, suggérer sans montrer. mehr lesen / lire plus

Photography: The Nude Male Body

It is rare that the nude male body is shown in a vulnerable position in Arts – but it is the main theme in the photographs of Arnoldas Kubilius. His photographs are the expression of an obession, a metaphorical self-portrait and they are queer. A discussion with the artist from Lithuania, who is currently exhibiting in the Ancien Cinéma in Vianden.

Copyright: Arnoldas Kubilius

woxx: Arnoldas Kubilius, in your work you mostly show the nude male body in a vulnerable position, sometimes also as an erotic being. Is your work a critique of the common portrayal of men as rather hard, powerful and invincible figures? mehr lesen / lire plus

Fotografie: Narben, Wasser, Männerkörper


Der Fotograf Arnoldas Kubilius wirft einen in der Kunst eher seltenen, zärtlichen Blick auf den männlichen Körper. Seine Fotografien sind Ausdruck einer Obsession, metaphorische Selbstporträts und queer. Ein Austausch mit dem litauischen Künstler, der zurzeit im Ancien Cinéma in Vianden ausstellt.

Wasser ist Kubilius‘ Element. Seine Fotografien drücken unter anderem Verletzlichkeit aus. (Fotos: Arnoldas Kubilius)

woxx: Arnoldas Kubilius, Ihr Werk besteht hauptsächlich aus Aktfotografien von Männern. Der Mann erscheint als verletzliches und erotisches Wesen. Ist Ihre Arbeit eine Kritik an einem festgefahrenen Geschlechtermodell, in dem Männern allgemein eher Härte, Macht und Unverwundbarkeit zugeschrieben werden?


Arnoldas Kubilius: Auch wenn mein Werk tatsächlich aus dieser Struktur herausfällt, die Sie erwähnen, will ich damit nichts und niemanden kritisieren. mehr lesen / lire plus

Bande dessinée : Holocauste pop

Neimënster expose depuis peu une série de dessins sur la Shoah. Des témoignages artistiques uniques, de l’après-guerre jusqu’à nos jours, y dépeignent l’indicible avec les traits du neuvième art.

Une image de « Maus », d’Art Spiegelman.

Il y a 75 ans, l’Armée rouge libérait le camp d’Auschwitz. L’humanité y découvrit l’inconcevable. Dans ce contexte, l’expo « Shoah et bande ­dessinée. Des planches pour la mémoire collective » aborde la réalité de la Shoah de façon inhabituelle, à travers un assemblage de comics américains, de BD franco-belges, de romans graphiques ou encore de mangas japonais.

Bien structurée et en trois langues (français, anglais et allemand), l’expo se divise en trois parties. mehr lesen / lire plus

Encres/installation : La beauté de l’attente

La galerie Simoncini expose à nouveau des encres de Gao Xingjian. L’occasion parfaite de se délecter de l’œuvre picturale de cet artiste complet, aussi à l’aise avec le pinceau qu’avec la plume ou la caméra. Avec, en miroir, une installation prenante de Sofia Kouldakidou.

Gao Xingjian, « Le marcheur », 2020

Ils ont l’air écrasés par le paysage, ces petits personnages qu’on distingue dans les encres de Gao Xingjian exposées rue Notre-Dame. Un paysage d’ailleurs plus suggéré que détaillé : les aplats du peintre échappent aux contours, se fondent les uns dans les autres. Comme dans ce tableau intitulé « Dans le rêve », où ciel et terre se mêlent dans une brume onirique. mehr lesen / lire plus

Nouvelle galerie : Une « Hal » de plus

Ouverte exceptionnellement le weekend dernier, la Konschthal est un des nouveaux lieux de culture eschois créés avant même l’année culturelle 2022. Entretien avec le maître des lieux, Christian Mosar.

Photos : Ville d’Esch

La Konschthal fait un effet de hall, du moins au téléphone. Difficile de suivre parfois les mots de Christian Mosar, qui vient d’y inaugurer ses bureaux. D’où il ne dirige pas uniquement la Konschthal, mais aussi le Bridderhaus, un ancien hôpital qui accueillera des résidences d’artistes.

Si la Konschthal n’a ouvert qu’exceptionnellement ses portes, c’est avant tout pour des raisons légales : « Nous attendons encore la mise en conformité, afin d’obtenir l’autorisation définitive d’ouvrir nos portes au public. mehr lesen / lire plus

Social Distancing: Finger weg von Mensch und Pflanzen!

Das Deutsche Buch- und Schriftmuseum liefert online mit „Rühr mich nicht an! Zur Kulturgeschichte des Social Distancing“ die Ausstellung der Stunde. Was das Kontaktverbot mit Stachelschweinen und Mimosen zu tun hat.

Social Distancing war schon vor 1850 angesagt und nötig. (Quelle: CC0; „Collage auf Basis von Anonymous: A Family Group, Social Distancing. Zur Geschichte einer Kulturpraxis)

Rückt euch nicht auf die Pelle, lasst die Finger voneinander und aus dem Gesicht: Eine Botschaft, die besonders seit Ausbruch der Corona-Pandemie unter dem Begriff Social Distancing die Runde macht. Die Weltbevölkerung geht auf Abstand – und das nicht zum ersten Mal. Das Deutsche Buch- und Schriftmuseum der Deutschen Nationalbibliothek blickt in „Rühr mich nicht an! mehr lesen / lire plus

Im Casino wird alles gut

Junge Künstler*innen zu Geschirr, häuslicher Gewalt und Zeit – das Casino Luxembourg Forum d’art contemporain gibt einen Vorgeschmack auf das Projekt Casino Display und verspricht „Andrà tutto bene.“

Mahé Cabel lässt Geschirr aus Wachs schmelzen. Copyright: Jessica Theis

Alles wird gut: Das versprachen Menschen nach dem Ausbruch der Corona-Pandemie weltweit, in verschiedensten Sprachen auf ihren Fensterscheiben und malten einen Regenbogen unter den Slogan – ein Zeichen kollektiver Hoffnung. Das Casino Luxembourg Forum d’art contemporain greift die Botschaft auf und benennt seine temporäre Ausstellung „Andrà tutto bene“ danach. Vier junge Künstler*innen aus der Großregion, vorwiegend weiblich und unter dreißig, stellen Installationen und Performances vor. mehr lesen / lire plus

Photographie : Déracinements

Le Cercle Cité présente depuis peu l’exposition « mateneen » : des histoires de réfugiés au Luxembourg, de leur intégration au passé laissé derrière eux.

Photo : Nuno Lucas da Costa

« mateneen » réunit quelque 70 photos de trois photographes du cru, Sébastien Cuvelier, Ann Sophie Lindström et Patrick Galbats. Dans un cadre plutôt gai par rapport au thème, le visiteur et la visiteuse ne verront pas de portraits misérabilistes en noir et blanc stimulant la catharsis la plus primaire. Ils et elles verront plutôt des photos en couleur empreintes d’humanisme, leur proposant avant tout un long moment de réflexion. mehr lesen / lire plus

Dessins/sculptures : Mémoires hétéronymes

Jusqu’au 2 octobre, l’Institut Camões présente « Gabinetes », assemblage de dessins et sculptures de Pedro Saraiva et ses acolytes imaginaires.

Photos : Nuno Lucas da Costa

Pedro Saraiva, né en 1952 à Lisbonne, y travaille et y vit. Professeur titulaire à l’École supérieure des beaux-arts de la capitale portugaise, il est avant tout un artiste plastique assembleur. Assembleur de personnages qu’il crée, jonglant entre fiction et réalité. « Gabinetes » est le résultat de cette réunion, qu’il conçoit depuis 2008. Au Luxembourg, les personnages mis à l’honneur parmi les multiples issus de son imagination sont António Maria Codina, Cristina Rosa Agostinho et Alberto de Oliveira Bárcea. mehr lesen / lire plus