Auf Netflix: Nyad
2013 versuchte die amerikanische Sportlerin Diana Nyad ein letztes Mal, in einem Zug von Kuba nach Florida zu schwimmen; zehn Jahre später widmen Elizabeth Chai Vasarhelyi und Jimmy Chin ihr den Spielfilm „Nyad“. Dieser könnte eines von vielen Sportmärchen sein, ist aber mehr: Diana Nyad (Annette Bening) ist nämlich über sechzig, als sie den Marathon antritt; ihre Coachin ist ihre Ex und beste Freundin Bonnie (Jodie Foster). Damit stehen in „Nyad“ zwei ältere Frauen im Mittelpunkt, die sonst eher selten als Sportheld*innen gefeiert werden. Das allein macht den Film zu einer Besonderheit, doch auch durch die gelungene Verknüpfung von Fiktion und Archivaufnahmen von Nyads Marathon, die schauspielerischen Leistungen der Hauptdarstellerinnen sowie die facettenreichen Kameraeinstellungen und den Unterhaltungswertmachen ihn – auch für Sportmuffel – sehenswert. mehr lesen / lire plus
Albert Dupontel continue son entreprise de trublion en s’emparant cette fois de l’élection présidentielle française. Mélange d’idéologies moquées et de théorie du complot burlesque, le film entretient une certaine confusion politique en tirant dans tous les sens. C’est peut-être son défaut, mais la complicité comique entre Cécile de France, Nicolas Marié et le cinéaste-acteur compense largement les faiblesses de ce conte joyeux et décalé.
Avec son éternel compère Paul Laverty au scénario, Ken Loach creuse une nouvelle fois le sillon de l’acceptation de la différence (ici incarnée par des familles syriennes réfugiées) dans un contexte économique difficile pour ses personnages. Si ceux-ci parfois semblent des caricatures, si le propos se révèle souvent didactique à force de retournements attendus, on se prend pourtant à vibrer ou à s’attendrir par moments, face à l’attachante sincérité du cinéaste britannique.
Parfois, l’opinion qu’on se fait d’un film dépend des circonstances dans lesquelles il sort. Et force est de constater, actualité oblige, que l’époque n’est pas à la douceur ni à l’optimisme. Alors, même si l’histoire de Marie-Line, jeune femme pauvre pas gâtée par la vie, et de son juge, bougon et alcoolique, est tout sauf imprévisible, on peut aimer cette gentille comédie d’automne portée par un duo Louane Emera-Michel Blanc très attachant.
Passend zu Halloween lässt Kenneth Branagh in seinem dritten Hercule Poirot-Film den belgischen Detektiv an einer Séance teilnehmen. Die anschließende Entzauberung des Mediums und Aufklärung gleich mehrerer Morde ist auf unterhaltsame Art und Weise gruselig, ohne jedoch in das Horrorgenre abzudriften. Während die Dialoge flach bleiben und sich oberflächlich mit Spiritualität beschäftigen, schaffen Dekor und Musik eine überzeugende Atmosphäre.
Aux allures de fable fantastique, le deuxième long métrage du réalisateur Thomas Cailley suit François, à la recherche de son épouse transformée en animal, accompagné dans sa quête par leur fils Émile. Alors que l’adolescent, interprété avec douceur par Paul Kircher, est lui-même atteint du virus mutant qui a provoqué cette transformation, la relation entre le père et le fils dévoile peu à peu leurs peurs sous-jacentes de se retrouver incompris et isolés. Quitte à ne susciter guère de surprises, ce film antispéciste emporte toutefois par des dialogues amusants et une tendre dynamique entre les personnages, tous convaincants.
Une chose est sûre : le film lorgne beaucoup du côté des Hitchcock et consorts. On peut s’agacer à énumérer les références, mais on peut aussi se glisser dans l’ambiance de ce scénario alambiqué pour voir évoluer à l’écran une blonde désorientée et une brune vénéneuse, complétées par un médecin mystérieux. On y prend un certain plaisir coupable, malgré le poids permanent des modèles cinématographiques.
2018 wurde die ehemalige NSA-Linguistin Reality Winner wegen Spionage zu fünf Jahren Haft verurteilt. Alle Dialoge aus „Reality“ sind der Tonaufnahme ihrer Verhaftung und Befragung entnommen – der 93-minütige Film zeigt die Vorgänge demnach in Echtzeit. „Reality“ weiß durch seine formale Simplizität, fesselnde Spannungsdramaturgie und herausragenden Schauspielleistungen zu überzeugen.
Cette suite de sketches sur les relations amoureuses et le marivaudage commence plutôt fort, avec des dialogues au cordeau et un point de départ cocasse. Elle faiblit un peu cependant dans les histoires du milieu. Qu’à cela ne tienne : la distribution brille particulièrement, et lorsque le scénario sonne un rien facile, on regarde avec plaisir la belle brochette d’acteurs et actrices se dépêtrer de ces situations complexes provoquées par l’amour ou le désir.
Sur fond d’invention de la bombe atomique, l’adaptation biographique de l’été entrelace trois périodes clés dans la vie du physicien tourmenté Robert Oppenheimer. Le rythme est soutenu, les interprétations convaincantes, bien que les relations entre les personnages soient peu approfondies. Malgré l’ampleur existentielle du sujet, Nolan semble trop occupé à absoudre Oppenheimer pour pousser plus loin son exploration, retenant le regard sur le protagoniste. Il n’empêche qu’on reste captivé par le point fort du cinéaste : une mise en scène spectaculaire pour les yeux et les oreilles.
Der Regisseur Benjamin Cantu reist in seiner Doku „Eldorado – Everything the Nazis Hate“ (2023) ins Berlin der 1920-er Jahre: Im Nachtclub „Eldorado“ und am Institut für Sexualwissenschaft von Magnus Hirschfeld waren queere Menschen damals willkommen. Interviews mit Historiker*innen, LGBTIQA+-Aktivist*innen und zwei Zeitzeugen analysieren die Zerstörung dieser Gemeinschaft durch die Nazis und ihre nachhaltigen Folgen. Archivmaterial und nachgespielte Szenen ergänzen ihre Beiträge. Die Spielfilmsequenzen sind Geschmackssache, die Doku bleibt dennoch packend und informativ.
Von Anfang an gab es berechtigte Zweifel daran, ob „Indiana Jones and the Dial of Destiny“ ein guter Actionstreifen werden würde. Nicht nur weil der vorangegangene Teil der Reihe ein Flop war und Hauptdarsteller Harrison Ford mittlerweile 80 ist: Regie führte diesmal nicht Steven Spielberg, sondern James Mangold. Das Endprodukt aber weiß zu überzeugen: „Dial of Destiny“ ist unterhaltsam, spannend und ästhetisch ansprechend – auch wenn weniger Verfolgungsjagden der Qualität sicher nicht geschadet hätte.
