Zum 75. Jahrestag der Ardennen-Offensive

Mit der deutschen Ardennen-Offensive begann am 16. Dezember 1944 in Luxemburg das letzte Kapitel des Zweiten Weltkriegs. Von Hitler persönlich befohlen, um das Blatt im Kriegsverlauf noch einmal zu wenden, führte der Angriff in Luxemburg und Belgien zu rund 3.000 zivilen Toten und zu verheerenden Zerstörungen.

Den Krieg nachspielen: Kein historisches Bild von der Ardennen-Offensive, sondern britische Reenactors im Dezember 2004 vor der Dorfkirche in Hoesdorf. (Alle Motive aus der woxx Nr. 777 abfotografiert. Originalaufnahmen: Timo Riecker)

Es war am Samstagmorgen, dem 16. Dezember 1944, als um 5.30 Uhr die deutsche Wehrmacht über die Our hinweg auf einer Länge von mehreren Kilometern in Luxemburg gelegene Stellungen der US-Armee mit Artilleriegranaten zu beschießen begann. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (9/16) : « Les appareils remplacent la conversation »

Originaire du Monténégro, Muzafer Skrijelj habitait en Bosnie avant de venir au Luxembourg en 1992. Depuis juillet 1995, il travaille à la pizzeria Créole qui est devenue « presque un symbole, un repère pour des personnes de tous les âges ».

Photos : Paulo Jorge Lobo

Ma vie a traversé une phase difficile quand la guerre a éclaté. En 1992, j’ai dû arrêter mes études de mécanique générale et quitter mon pays. C’était assez dramatique. Mes parents sont restés au Monténégro et je suis parti, parce que je ne voulais pas être enrôlé dans l’armée.

J’étais déjà venu au Luxembourg en 1985. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (8/16) : Rencontres autour du cigare

Isabel Melanda et Zito Gomes se sont rencontrés au Luxembourg, en 1997. Aujourd’hui, ils tiennent ensemble un commerce qui a vu le jour en 1948. Isabel, née à Santarém, au Portugal, est arrivée à Luxembourg en 1995 avec l’intention d’y rester un an. Elle a rencontré Zito et n’est plus partie. Nous avons parlé longuement avec Zito, tandis qu’Isabel s’occupait du magasin.

Photos : Paulo Jorge Lobo

Je suis né à Gabela (Angola), en 1970. Mon père était gérant d’une plantation de café. J’ai de très bons souvenirs de cette époque-là. Après l’indépendance, nous sommes partis au Portugal et nous sommes installés à Lisbonne. mehr lesen / lire plus

Brigadiers internationaux : les oubliés de la Résistance

Alors que toutes les victimes des grandes guerres (et même celle de Corée) sont honorées sous la « Gëlle Fra », le gouvernement s’obstine à refuser une place aux brigadiers internationaux, comme le rappelle l’historien Serge Hoffmann dans une lettre ouverte.

A. Santer, un des 102 brigadiers internationaux dont le Luxembourg ne veut pas toujours se souvenir.

Ce n’est pas la première fois que les brigades internationales et notamment les 102 volontaires luxembourgeois partis combattre les fascistes de Franco divisent le Luxembourg. Déjà en 1987, ils étaient au centre d’une bataille autour d’une vitrine au Musée de la Résistance à Esch, une bataille qu’ils avaient d’ailleurs perdue tout comme celle contre les franquistes. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (7/16) : Une certaine fierté

Psychiatre et psychanalyste, André Michels s’est installé avenue de la Liberté en 1979. Il n’y habite plus, mais y a gardé son cabinet. Son balcon est un excellent poste d’observation.

Photos : Paulo Jorge Lobo

Auparavant, je n’avais jamais imaginé que je m’installerais ici, mais une fois ici, j’y ai trouvé énormément d’avantages et, en particulier, la proximité de la gare. C’était pratique pour moi ainsi que pour mes patient-e-s.

Au début, j’ai été frappé par le tissu humain, moins mixte qu’aujourd’hui. Des familles y habitaient depuis longtemps, certaines depuis un siècle. Des gens qui étaient beaucoup plus âgés que moi me racontaient leur vie dans ce quartier, parlaient de la guerre, de leurs enfants. mehr lesen / lire plus

Spanien: Tiefer Blick in die Vergangenheit

Spaniens Umgang mit seiner faschistischen Vergangenheit ist bis heute problematisch. Die Exhumierung des ehemaligen Diktators Francisco Franco am vergangenen Donnerstag aber lässt auf eine bessere Zukunft hoffen.

Foto: Tessy Troes

Das Kreuz sieht man schon von der Autobahn aus – 150 Meter hoch ragt es über dem „Valle de los Caídos“, dem Tal der Gefallenen, etwa 60 Kilometer von der Hauptstadt Madrid entfernt. Hat man sein Eintrittsgeld für den Park bezahlt, lässt der Bus einen am Fuße dieses Kreuzes aussteigen, nur einen Katzensprung entfernt vom Eingang des spartanischen, aus Granit gebauten Monumentes. 260 Meter tief kann man in den Berg eindringen, bis man vor dem Altar der unterirdisch angelegten Basilika steht. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (6/16) : La rue des Italiens

Née en 1966 rue Glesener, Michèle Hilger-Henricy a toujours habité dans ce quartier. On peut la rencontrer au retour de son jogging, à vélo dans la Pétrusse ou dans son cabinet de kinésithérapie, ou chez Ouni. Comme son père, Paul Henricy, elle est une vraie Garer !

Photos : Paulo Jorge Lobo

« Jusqu’à dix ans, j’habitais rue Glesener ; ensuite j’ai déménagé rue de Strasbourg et depuis mon mariage j’habite rue des États-Unis. Ma première école a été la Nilles Schoul, dans la rue de Strasbourg, où se trouve le centre sociétaire. Mes camarades étaient d’origines très diverses : des Italien-ne-s surtout, mais aussi des Français-e-s, des Suisses et un Allemand. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (5/16) : « Il y avait cinq cinémas ! »

Originaire de Grenade, Rafael Fernández est arrivé au Luxembourg fin octobre 1973. Il avait 16 ans et demi. Amateur de sports et de flamenco, bon vivant, généreux et communicatif, il a dû fermer son restaurant en automne 2018, en raison du loyer devenu inabordable. Mais il est resté dans son quartier.

Photos : Paulo Jorge Lobo

Le 2 novembre 1973, j’ai commencé à travailler à l’hôtel Italia. Mes frères Antonio et Juanito y travaillaient aussi, l’un comme cuisinier et l’autre comme maître d’hôtel. Moi, j’étais serveur et parfois donnais un coup de main en cuisine. Au début, j’habitais rue Bernard Haal. mehr lesen / lire plus

Podcast: Am Bistro mat der woxx #066 – Sozialalmanach an 100 Joer Walrecht

All Woch bitt d’woxx Iech an hirem Podcast en Abléck an hir journalistesch Aarbecht a beliicht d’Hannergrënn vun engem Artikel.

De Caritas Sozialalmanach ass all Joer op en Neits e wichtege Kompass fir d’Perspektive vum Land ze beschreiwen, e puer Woche virum État de la Nation vum Premier. Dëst Joer gouf sech op dat kontroverst Thema „Qualitative Wuesstem“ konzentréiert. Ass dat méi wéi en eidele Politiker-Begrëff? Muss Lëtzebuerg awer op de Wee vun der Décroissance? Doriwwer schwätze mir mam Raymond Klein. Am zweeten Deel erzielt de Luc Caregari vu senger Visitt am MNHA wou en déi grouss Ausstellung „Wiele wat mir sinn“, organiséiert vun der Chamber a vum Musée, gesinn huet. mehr lesen / lire plus

Expo : Un droit de vote qui doit se réinventer

Photo : MNHA/Éric Chenal

Ce jeudi soir a eu lieu le vernissage de l’exposition « #wielewatmirsinn » sur le droit de vote universel, introduit au Luxembourg en 1919. L’exposition, co-organisée par la Chambre des député-e-s et le Musée national d’histoire et d’art, sera ouverte au public jusqu’au 6 septembre de l’année prochaine. L’entrée des 650 m2 qu’occupe l’exposition au MNHA est par ailleurs gratuite. Les commissaires de l’exposition, Claude Frieseisen, secrétaire général de la Chambre des député-e-s, Michel Polfer, directeur du MNHA, Régis Moes, conservateur des arts décoratifs et populaires et d’histoire contemporaine au MNHA, et Renée Wagener, assistante scientifique à la Chambre des député-e-s, font débuter l’histoire du droit de vote bien avant le 8 mai 1919, date à laquelle le parlement abolit le droit de vote censitaire réservé au hommes âgés de 25 ans au moins et payant un certain montant d’impôts. mehr lesen / lire plus

Auf der Route der Befreiung

Wer sich auf die Spuren der Befreier von der Nazi-Herrschaft begeben will, kann das zum 75. Jubiläum mithilfe eines neuen Reiseführers tun. Berücksichtigt werden nicht nur die Routen der westlichen Alliierten, sondern auch jene der Roten Armee.

Nicht nur dank Fotos in Erinnerung: Manche der Kinder von einst erzählen noch heute begeistert von der Ankunft der „Amerikaner“. (Bilder und Bildrechte: Tony Krier/Photothèque Ville de Luxembourg)

Für die Befreier konnte die Situation auf ihrem Vorstoß in Richtung Deutschland manchmal ganz schön verwirrend und unübersichtlich sein. So wussten auch manche US-Truppen bei der Befreiung Luxemburgs zunächst gar nicht, wie ihnen hier geschah.

„Wir erreichten die Stadt Luxemburg im frühen Herbst, als das Großherzogtum erst teilweise befreit war. mehr lesen / lire plus

Nationalsozialismus: Das Reich der Gegenmenschen

Die Festung Breendonk war einer der zentralen Schreckensorte des nationalsozialistischen Besatzungsregimes in Belgien. 75 Jahre später ist die heutige Gedenkstätte im Ausland nahezu unbekannt.

Auf halbem Weg  zwischen Brüssel und Antwerpen gelegen: die Festung Breendonk. (Alle Fotos: Patrick Galbats)

Sanft spiegelt sich an diesem Sommertag die Nachmittagssonne auf der Oberfläche des Wassers, das den Graben füllt, von dem die Festungsanlage umschlossen wird. Gänse watscheln über eine vorgelagerte Zugbrücke, grasen auf der fett bewachsenen Böschung. Grillen zirpen in den umliegenden sommerlichen Wiesen. Ansonsten ist es still.

Beinahe friedlich wirkt das daher alles. Wäre da nicht der Wachtturm, der sich im Hintergrund drohend über die Kulisse erhebt. mehr lesen / lire plus

Que reste-t-il de nos amours ? (4/16) : « Beaucoup de livres pour que mon âme ne meure pas ! »

Avec cette citation de Fédor Dostoïevski, reprise par Federico García Lorca dans une allocution lors de l’inauguration de la bibliothèque de son village natal, nous remercions les responsables des deux librairies du quartier de la gare, Paul Bauler et Maggy Fantini, de résister et de contribuer à la richesse culturelle du pays.

Photos : Paulo Jorge Lobo

Autrefois appelée Léon Reuter, comme son fondateur, les origines de la librairie Um Fieldgen remontent à 1950. D’abord située place de la Gare, ensuite rue Origer, elle se trouve rue Glesener depuis 1975. « Suivant la mode de l’époque de donner des noms luxembourgeois et puisque cet endroit s’appelle Um Fieldgen, nous l’avons renommée ainsi, tout en gardant ‘librairie’, plus facile à reconnaître que ‘Bicherbuttek’ », nous raconte l’actuel patron Paul Bauler, « Elle est devenue une librairie généraliste et internationale, avec une spécialité : droit et fiscalité, sans oublier le volet scolaire, toujours très important. mehr lesen / lire plus

Befreit und doch gefangen

Zum 75. Mal jährt sich dieser Tage in Luxemburg und Belgien die Befreiung von der nationalsozialistischen Besatzung. Doch viele der Befreiten wurden das, was sie bis dahin erdulden mussten, ihr ganzes Leben lang nicht mehr los. Für den Horror, den sie durchlebten, steht nicht zuletzt die Festung Breendonk unweit von Brüssel.

„Brussels Liberation Day“: Eric Adam vom belgischen Heer in historischer US-Uniform. Gewartet und unterhalten werden die Fahrzeuge aus dem Zweiten Weltkrieg im Museum von Bastogne. (Foto: woxx)

Es ist eine beachtliche Kolonne an Militärfahrzeugen, die sich an diesem 3. September über die Esplanade des Park Cinquantenaire in Brüssel schiebt: Panzer, Kettenfahrzeuge, Lkw, Motorräder und Jeeps. mehr lesen / lire plus

Le pont rouge vu de l’intérieur

Ce jeudi, la presse a été conviée à une visite de l’intérieur du pont Grande-Duchesse Charlotte.

Appelé « Rout Bréck » par les Luxembourgeois à cause de la peinture caractéristique qui doit être refaite tous les 25 ans, le pont a été construit entre 1962 et 1966. Il  est actuellement sujet à des travaux de renforcement, devenus nécessaires à cause de la ligne de tram qui passe au-dessus. Notre galerie de photos montre des parties normalement non accessibles au public d’un des « ouvrages d’art les plus emblématiques du pays », comme le stipulait l’invitation.

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Série : Que reste-t-il de nos amours ? (3/16) : « Derrière les apparences… »

Les présentations ayant été faites après les déclarations d’amour, et parce que tout ce qui brille n’est pas or, nous poursuivons la conversation chorale sur notre cher quartier de la gare, avec des réflexions autour des clichés qui lui collent à la peau et sur la gentrification en cours. Un grand merci, les ami-e-s !

Photos : Paulo Jorge Lobo

Paula A. : « On entend souvent parler des dangers du quartier de la gare. Or, dans tous les quartiers de toutes les gares du monde, on trouve de la marginalité. Et si une bagarre ou une arrestation constituent une nouvelle et que les journaux en parlent, c’est parce que ces faits restent assez extraordinaires. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (2/16) : « Personne n’habite à la gare »

Vous avez dit interculturel ? Le quartier de la gare à Luxembourg-ville est en effet un des rares lieux de mélange culturel et social qui subsistent dans la capitale – même si la gentrification y pénètre aussi. La preuve par des témoignages récoltés dans les rues du quartier.

Tiago da Silva, gérant depuis avril 2018 du Clube do Porto Luxemburgo. (Photos : Paulo Jorge Lobo)

« Dans un coin, on peut découvrir le monde », disait un ami très cher. C’est le cas dans cette rue : un café avec un autre en face et un troisième un peu plus loin. mehr lesen / lire plus

Schon gestreamt? 50 Jahre nach Stonewall

Wie hat sich die Situation queerer Menschen nach den legendären Protesten rund um die Schwulenbar „Stonewall Inn“ in den letzten 50 Jahren verändert? Dieser und anderen Fragen geht die etwas überladene Dokumentation  „50 Jahre nach Stonewall” nach.

CC BY Travis Wise 2.0

„Sie ahnten nicht, dass ihr Aufstand als Geburtsstunde der schwul-lesbischen Bewegung in die Geschichte eingehen würde“, sagt eine Stimme aus dem Off während Schwarz-Weiß-Aufnahmen einer Polizeirazzia über den Bildschirm flimmern. Es brennt, es ist laut, Polizeisirenen heulen auf und Drag Queens steigen erhobenen Hauptes in einen Polizeiwagen. Dokumentiert wird ein historischer Moment: Die Proteste vor der Schwulenbar „Stonewall Inn“ in New York, 1969. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (1/16) : « Ce quartier ressemble au bassin minier »

Historienne et résidente dans le quartier de la gare depuis 1989, Antoinette Reuter ouvre le bal de notre promenade.

Photos : Paulo Jorge Lobo

Je me suis installée dans le quartier en 1989, mais je le connaissais déjà un peu, car ma tante y habitait, et enfant je venais en vacances chez elle. Je me souviens des beaux guichets de la poste, qui se trouvait alors dans la gare. Et de la laiterie, style fermette, au boulevard d’Avranches, où l’on pouvait acheter du lait et la merveille des merveilles à l’époque, du yaourt ! Ce quartier ressemble au Bassin minier, dont je suis originaire. mehr lesen / lire plus

D-Day: Mit der woxx am Landungsstrand

Zum 75. Mal jährt sich heute die Landung alliierter Truppen in der Normandie. Damit wurde die Zerschlagung der deutschen Naziherrschaft über Europa endgültig eingeleitet. Die woxx war zum 60. Jahrestag dort – eine Reportage aus unserem Archiv.

Um 6.30 Uhr vor 75 Jahren, am Morgen des 6. Juni 1944, gingen in der Normandie die ersten Infanterietruppen der alliierten Streitkräfte an Land. Sie leiteten damit die endgültige Niederschlagung der Naziherrschaft ein. Es war die größte militärische Operation kombinierter Land-, See- und Luftstreitkräfte, die bis dahin je unternommen worden war. Zehntausende Soldaten erstürmten insgesamt fünf Strandabschnitte und trafen dabei teils auf heftige deutsche Gegenwehr. mehr lesen / lire plus