de Oliveira Manoel: Je rentre à la maison

Avec „Je rentre à la maison“ Manoel de Oliveira aborde un sujet tragique avec beaucoup de fraîcheur.

Michel Piccoli apporte toute l’épaisseur nécessaire à son personnage.

Ballet quotidien

A la sortie d’une représentation du „Roi se meurt“, un vieil acteur à qui on ne la fait plus – admirable Michel Piccoli – est averti de la mort accidentelle de sa femme, de sa fille et de son beau-fils. Ses amis s’interrogent sur la manière dont le vieux brisquard va gérer cette terrible situation. D’aucuns pensent qu’il ne survivra pas longtemps à ce drame et qu’on ne le reconnaîtra plus en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. mehr lesen / lire plus

Link Caroline: Nirgendwo in Afrika

In „Nirgendwo in Afrika“ erzählt Regisseurin Caroline Link einfühlsam und ohne exotische Klischees die Geschichte einer jüdischen Familie, die aus Nazi-Deutschland nach Kenia emigriert.

— Affiche —

Das Leben ist schön

Mit Afrikanistik und animistischen Kulten hat sich Produzent Peter Herrmann in einem früheren Leben beschäftigt. Kein Wunder, dass der Mythos Afrika ihm ein besonderes Anliegen ist. Bei der Produktion von „Nirgendwo in Afrika“ wurden jedenfalls weder Mühe noch Aufwand gescheut, um an Originalschauplätzen im entlegenen kenianischen Busch zu drehen. So liest sich die Produktionsgeschichte wie ein Abenteuer. Mangelnden Hotels, schlechten Straßen, veralteten Telefonleitungen und sogar einer Dürrekatastrophe wurde getrotzt. Eine 40 Kilometer lange Straße musste gebaut werden, um die Lastwagen mit Licht, Generatoren, Wasser und Treibstoff zum Drehort zu transportieren. mehr lesen / lire plus

LYNCH-MANIA: Boulevard du rêve récurrent

Avec „Mulholland Drive“, David Lynch signe encore un film beau et intrigant, ce qui ne l’empêche pas de radoter un peu.

Rita, la réincarantion de „Gilda“, l’héroïne du film noir par excellence.

(gk) – Il n’est pas aussi dérangé que ça. Comparé aux voyages du côté trouble de l’esprit que David Lynch invente depuis ses premiers courtsmétrages, fin des années soixante, „Mulholland Drive“ s’avère étonnamment lisible. (Surtout après tout ce qu’on a pu lire depuis sa „Cannification“.)

Avec cette histoire d’amour-haine entre deux actrices (Betty et Rita), l’artiste-peintre, compositeur, réalisateur, … né au Montana en 1946, réexplore le cerveau humain s’arrangeant tant bien que mal de la réalité. mehr lesen / lire plus

Scherfig Lone: Italian for Beginners

Si la metteuse en scène Lone Scherfig a choisi d’adopter les règles immuables du „Dogme“, son film „Italian for Beginners“ n’en est pas moins rempli de fraîcheur et de poésie.

O Sole Mio danois

Quelque part au Danemark, dans une petite ville perdue et si peu intéressante que la caméra ose à peine s’attarder dehors, un prêtre veuf remplace un autre prêtre veuf qui a perdu sa foi. Une coiffeuse passe de son salon à la chambre d’hôpital dans laquelle sa mère se meurt entre deux fugues, une boulangère désespère d’être aussi gauche alors qu’un ex-footballeur, beau gosse, perd son job de barman parce qu’il ne supporte pas l’autorité la vie banale, parfois blafarde dans un trou perdu que quelque rare événement égaie de temps à autre. mehr lesen / lire plus

CINEMA: La „galette“ des rois

„Les rois mages“ peut être comparé à un hamburger: l’humour y est gras, le film est lourd à digérer et les adolescent-e-s en sont friand-e-s.

Les années 90 ont été propices au trio des „Inconnus“ avec des sketches cultes montrant du doigt la débilité de certaines émissions télévisées. En 1995, le trio gagnant quitte la télé pour le grand écran et cartonne avec leur premier long métrage „Les Trois Frères“. Conscients que le succès peut les lâcher d’un jour à l’autre, ils décident de se lancer dans une carrière solo sans pour autant mettre un terme définitif à leur relation. Quelques années plus tard, Bernard Campan et Didier Bourdon mettent en scène une autre comédie, „Le Pari“; le succès sera une nouvelle fois au rendez-vous mais il sera légèrement moins percutant que celui qui avait été réservé aux „Trois Frères“. mehr lesen / lire plus

CINEMA: Jonglerie avec les Anneaux de Tolkien

Faire un film à partir des 200.000 mots composant „Le Seigneur des Anneaux“ représentait un grand défi pour le réalisateur Peter Jackson. Après sept ans de travail, le film est sorti: mission accomplie.

Frodon

Oeuvre littéraire au succès international, „Le Seigneur des Anneaux“ demanda 14 années de travail acharné à son célèbre auteur, John Ronald Reuel Tolkien. Créé après le succès retentissant de „Bilbon le Hobbit“, sorti en 1937, cette trilogie fut publiée à partir de 1954 et connut immédiatement un succès dépassant toutes les espérances de l’éditeur.

Oeuvre gigantesque, touffue, ouverte à d’innombrables interprétations et jugée inadaptable au cinéma en raison de sa trop grande complexité, „Le seigneur des Anneaux“ a pourtant trouvé son réalisateur en la personne de Peter Jackson. mehr lesen / lire plus

Hyams Peter: d’Artagnan

Une fois de plus, l’oeuvre d’Alexandre Dumas inspire le 7e Art. Cette fois, c’est Peter Hyams qui nous propose sa version de d’Artagnan.

Une actualisation de l’histoire

Le point départ de Peter Hyams est la période où d’Artagnan n’a pas encore été intronisé au sein des Mousquetaires. C’est ainsi que Peter Hyams a pu donner une version bien personnelle au roman. Lors de la conférence de presse au dernier Festival de Deauville, il a expliqué les véritables raisons qui l’ont poussé à faire une version contemporaine:

„Le principal pour moi était de retranscrire des valeurs contemporaines comme l’amour de son pays, le courage, l’honneur, le patriotisme et l’amour des autres. mehr lesen / lire plus

Wong James: The One

Les trucages par ordinateur gaspillent le talent de Jet Li dans „The One“.

„The One“ de James Wong, avec Jet Li, à l’Utopolis.

Aventures en multivers

(gk) – Depuis „The Matrix“, le cinéma d’art martiaux à la cote à Hollywood. Tellement que, de nos jours, des stars comme Jackie Chan et Jet Li peuvent continuer à populariser un genre agonisant outre-Chine après la disparition de Bruce Lee. Et les deux acteurs-cascadeurs susmentionnés y réussissent sans imiter le style tout en puissance de l’idole décédée. Jackie Chan, c’est l’acrobate grandiosement clownesque et Jet Li représente la grâce pure, rendue aérienne avec l’aide de câbles lui permettant de faire des sauts gigantesques. mehr lesen / lire plus

Attal Yvan: Ma femme est une actrice

Dans „Ma femme est une actrice“ le public a l’impression d’être une petite souris, témoin de l’intimité du couple que forment, à la vie comme à l’écran, Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg.

Voir sa femme nue à l’écran

Charlotte et Yvan sont heureux. Il est journaliste sportif, elle est une actrice célèbre. Le joli sourire de Charlotte suffit à faire sauter les PV. Un simple coup de téléphone lui ouvre les portes des restos les plus branchés, même aux heures de grande affluence. Tout va pour le mieux, si ce n’est les quelques inconvénients inhérents à la célébrité: les gens qui vous arrêtent dans la rue, sans même un regard pour le compagnon, les rapports un peu faussés …

L’univers serein dans lequel évolue Yvan s’écroule le jour où il croise une connaissance qui ose les questions que tout le monde se pose: „Qu’est-ce que ça vous fait de voir votre femme toute nue à l’écran devant des milliers de gens, rouler des pelles à des mecs?“ mehr lesen / lire plus

Makhmalbaf Mohsen: Kandahar

„Kandahar“ est un film sur l’Afghanistan, sur le poids des interdits qui y règnent et sur les malheurs du peuple qui y vit. A voir absolument!

La journaliste-actrice Niloufar Pazira a mis beaucoup d’elle-même dans „Kandahar“.

IMAGES AFGHANES

Voyage en prison

Il y a encore des gens qui pensent que le cinéma a le pouvoir de rendre le monde meilleur. Mohsen Makhmalbaf et Niloufar Pazira en font visiblement partie. Le premier, réalisateur né à Téhéran, a été emprisonné à l’âge de 17 ans, de 1974 à 1979, suite à sa lutte contre le régime du shah. La deuxième est journaliste, réfugiée afghane au Canada depuis les années 80. mehr lesen / lire plus

Coen Brothers: The Man Who Wasn’t There

Avec „The Man Who Wasn’t There“, Les frères Coen ont beau soigner leurs plans et leur mise en scène, mais il n’y a rien à faire: si le scénario n’accroche pas, le film n’en fera pas d’avantage.

Dans le nouveau film des frères Coen Frances McDormand et Billy Bob Thornton nous offrent une des compositions des plus surprenantes.

Le barbier rasant

Grands amis de Gilles Jacob, le délégué général du Festival de Cannes, les films des frères Coen ratent très rarement le rendez-vous de la compétition cannoise. Mieux encore, ils seront à la base du changement de règlement depuis qu’ils ont décroché la palme d’Or en 1991, le prix du scénario et de l’interprétation pour „Barton Fink“. mehr lesen / lire plus

Levinson Barry: Bandits

C’est une comédie légère avec différents éléments du „road movie“ que nous présente Barry Levinson dans „Bandits“.

Dîner surprise

Ils ont de la classe, les deux brigands Joe (Bruce Willis) et Terry (Billy Bob Thornton). Après leur évasion spectaculaire de la prison fédérale, les complices à tempéraments opposés se frayent un chemin de l’Oregon jusqu’en Californie, tout en remplissant leurs poches de dollars. Objectif: rassembler des fonds pour ouvrir un restaurant au Mexique. Terry, la tête pensante du duo, a imaginé une façon originale pour braquer les banques, un hold-up à la douceur, conversations et conseils psychologiques inclus.

Les deux gentlemen sonnent à la porte d’un banquier, le soir, en privé. mehr lesen / lire plus

Miller Claude: Betty Fisher et autres histoires

„Betty Fisher et autres histoires“ de Claude Miller fonctionne comme un thriller émaillé de questions abyssalement profondes.

Notions de famille

Qu’est ce que l’amour maternel? Peut-on remplacer un enfant mort par un autre et éprouver de l’amour pour lui? La notion de morale est-elle une valeur fluctuante en fonction des situations … Tiré du roman de Ruth Rendell, „Un enfant pour un autre“, le film de Claude Miller nous place dans une situation inconfortable, celle de Betty (Sandrine Kiberlain), écrivaine à succès, jeune mère d’un petit Joseph de quatre ans, s’apprêtant à accueillir pour quelques semaines son inquiétante mère (Nicole Garcia). mehr lesen / lire plus

Spielberg Steven: A.I.

Fiction au futur prochePrésenté au dernier Festival du Film Américain de Deauville, „A.I.“ de Steven Spielberg était l’événement de cette 27e édition. A l’issue de la projection, l’enthousiasme avait baissé d’un cran.

Les inconditionnels de Stanley Kubrick savent que ce dernier avait un projet important qu’il tenait à réaliser. Au départ, „A.I.“ aurait dû être la suite logique de „2001, Odyssée de l’espace“, mais Stanley Kubrick le reportait toujours à plus tard. Dans un premier temps, „A.I.“ devait voir le jour après „Eyes Wide Shut“ mais des problèmes lors du tournage rendaient le projet de plus en plus chaotique. Après moult hésitations, Stanley Kubrick a décidé de proposer la réalisation à Steven Spielberg. mehr lesen / lire plus

Serreau Coline: Chaos

„Chaos“, le nouveau film de Coline Serreau est un grand coup de pied dans le politiquement correct d’aujourd’hui.

K.-O. pour les politiquement corrects

Avec „La Crise“, déjà, Coline Serreau a su démontrer que l’on pouvait rire tout en apportant une sévère critique de notre société et de son système de valeur.“Chaos“ est un grand coup de pied dans le politiquement correct d’aujourd’hui. Coline Serreau s’en prend aux sales types en tous genres, ranimant la flamme d’un féminisme belliqueux; s’attaque sans vergogne aux familles maghrébines qui „emprisonnent“ leurs filles, les marient de force au nom de leur culture; écorche au passage le portrait d’une famille française où l’on a très bien réussi mais où l’égoïsme et l’indifférence dominent. mehr lesen / lire plus

FESTIVAL A FAMECK: Cinéma en paix

Le festival du film arabe de Fameck se donne comme thème prinicpal la paix en Palestine.

Du 17 au 28 octobre, la petite ville de Fameck, située au c´ur du bassin sidérurgique Lorrain, accueille la douzième édition du festival du film arabe. Après l’Algérie en 2000, le festival a décidé de donner son „coup de phare“ 2001 (voir site du festival www.cinemarab.org) en faveur de la Palestine et de la paix. Une mise sous projecteur fortuite en ces temps agités. Selon Mario Giubilei, président du Festival, ce n’est pas la première fois que l’actualité rattrape la thématique du festival, dont la première édition a eu lieu l’année de la guerre du Golfe. mehr lesen / lire plus

Dupeyron François: La chambre des officiers

L’histoire des „gueules cassées“ de la Première Guerre mondiale n’a pas séduit le jury cannois et le film est rentré bredouille alors que „La chambre des officiers“ était, de loin, le meilleur film de la sélection française.

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Les séquelles de la guerre

Été 1914. La Première Guerre mondiale éclate, le lieutenant Adrien s’offre une dernière nuit d’amour avant de se rendre au front. De cette guerre, il n’en verra rien si ce n’est le goût du métal brûlant d’un obus qui, le premier jour du conflit, lui arrachera la moitié du visage. C’est à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce qu’il mènera sa propre guerre: celle contre la mort en premier lieu, puis contre le rejet de soi et enfin, plus tard, celle contre le regard des autres. mehr lesen / lire plus

Carion Christian: Une hirondelle a fait le printemps

Attendrissant par moments, jamais caricatural, „Une hirondelle a fait le printemps“ ne racole pas, ne brode pas. Du naturel pur jus, sans adjuvant.

Au Ciné UtopiaConfrontation de deux styles très différents: Adrien (Michel Serrault) et Sandrine (Mathilde Seigner).

La jeune fille et les chèvres

Formatrice sur internet à Paris, Sandrine aspire à une autre vie, loin des écrans de PC, des embouteillages et de la vie citadine. Depuis longtemps, elle caresse en secret le rêve d’une vie campagnarde et passe enfin à l’action, en étudiant deux ans pour devenir agricultrice.

Lors de ses stages, elle prend la mesure de ce métier rude, dépourvu de sensiblerie où il faut être capable de recueillir du sang de cochon, accoucher une chèvre, résister à l’hiver, sans sourciller … Arrive le moment de vérité: celui de l’acquisition d’une ferme comprenant un élevage de chèvres dans le Vercors. mehr lesen / lire plus

Luhrman Baz: Moulin Rouge

„Moulin Rouge“ de Baz Luhrman a été présenté en ouverture, et en compétition, au dernier Festival de Cannes. Malgré la présence de Nicole Kidman et d’Ewan Mc Gregor au générique, le film n’a pas fait l’unanimité.

On ne peut que saluer la performance de Nicole Kidman qui aurait amplement mérité le prix d’interprétation à Cannes.
Photo: Thibaut Demeyer.

Que le spectacle commence!

Après nous avoir présenté une version futuriste de „Roméo et Juliette“, le réalisateur australien Baz Luhrman nous ramène au début du 19e siècle: en plein c´ur de Montmartre le célèbre cabaret „Moulin Rouge“ brillait de toute sa splendeur. Cet endroit était à la fois un lieu de beauté, de liberté, d’amour et un lieu de déchéance humaine, où la drogue et l’alcool régnaient en maître. mehr lesen / lire plus

Haneke Michael : La pianiste

Le réalisateur autrichien Michael Haneke a cette année encore, marqué les esprits du dernier Festival de Cannes avec son nouveau film „La pianiste“.

Quand la quête de la perfection pervertit l’esprit

Adepte d’un cinéma non consensuel, ses films ne font jamais l’unanimité et suscitent systématiquement la polémique. On se souvient de l’insoutenable „Funny Games“, sorte d’orange mécanique des années 90 qui avait complètement secoué la Croisette en 1997. Cette fois-ci, Haneke repart plus heureux de Cannes, puisque les deux interprètes principaux de son concerto sulfureux ont obtenu le prix de la meilleure actrice pour Isabelle Huppert, et du meilleur acteur pour Benoît Magimel, non sans avoir, au passage, été l’objet d’une pluie de commentaires contradictoires. mehr lesen / lire plus