Sit Bach and Relax

Certes, on a pu pratiquer tous les jeux de mots les moins originaux sur le nom du grand compositeur… mais ce mardi 22 octobre, le récital d’Antoine Tamestit à l’alto et de Masato Suzuki au clavecin a réussi la performance d’à la fois stimuler et relaxer.

Photos : Philharmonie/Éric Engel

C’est avec la première sonate pour viole de gambe et clavecin que s’ouvre le récital du duo franco-japonais, entièrement consacré à Bach. Pas pour alto et clavecin ? Non, car comme l’explique Antoine Tamestit dans le programme, « la clé de lecture est la même que celle de la viole de gambe et nécessite donc très peu d’arrangements ». mehr lesen / lire plus

Variations sur « Vingt mille lieues sous les mers »

« Quelles musiques entend-on lorsqu’on est enfermé dans un sous-marin ? » Quelques mètres sous le niveau de l’esplanade de la Philharmonie, dans la salle de musique de chambre transformée en vaisseau submersible pour l’occasion, Jean-François Zygel a répondu à cette question qu’il avait lui-même posée dans le programme du concert de ce dimanche 13 octobre.

Photos : Philharmonie Luxembourg/Éric Devillet

D’abord au clavier d’un Fender Rhodes, le maestro commence cette étonnante balade sous-marine par des accords aqueux où semble évoluer toute une faune paisible, avant de présenter les personnages du récit de Jules Verne par des thèmes inspirés de leurs caractères, cette fois au piano. mehr lesen / lire plus

Dans les starting-blocks

Début de saison un peu chamboulé pour l’Orchestre philharmonique du Luxembourg ce mardi 17 septembre, avec l’annulation pour raison de santé de la soliste Janine Jansen. Mais sa remplaçante au pied levé, Simone Lamsma, a su aller au-delà de son rôle de doublure et imposer sa propre personnalité. La tournée en Amérique du Sud s’annonce passionnante.

Photos : Philharmonie Luxembourg/Sébastien Grébille

On aura beau dire, et même si le woxx s’évertue pendant l’été à trouver des concerts peu médiatisés propres à contenter les enthousiastes de la musique classique, c’est tout de même agréable de se rasseoir enfin dans les fauteuils de la Philharmonie pour une nouvelle saison musicale. mehr lesen / lire plus

La boucle est bouclée

Éclectique en diable, le programme qu’a proposé l’Orchestre philharmonique du Luxembourg sous la direction de Gustavo Gimeno ce vendredi 3 mai, avec la mezzo-soprano Anna Larsson en guest star. Mais derrière les sauts temporels entre les œuvres exécutées, il y avait bien un fil conducteur, tant dans la musique que dans l’interprétation.

Photos : Philharmonie Luxembourg/Alfonso Salgueiro Lora

« Une connexion entre l’ancien et le nouveau » : tel est le titre du billet du directeur artistique de l’OPL Gustavo Gimeno sur le programme. Effectivement, celui-ci s’étale sur presque deux siècles, de la voix originale et déjà moderne de Carl Philipp Emanuel Bach aux avancées orchestrales d’Alban Berg. mehr lesen / lire plus

Idylles symphoniques

Il n’était certes pas annoncé comme représentation de Saint-Valentin, mais le concert donné par l’OPL vendredi 15 février a fait la part belle aux histoires d’amour, avec une excellente prestation vocale d’Anja Harteros. Pour célébrer son retour après plusieurs mois, le directeur musical Gustavo Gimeno avait également programmé la « Symphonie en ré mineur » de César Franck. Compte rendu en mots sur des notes très romantiques.

Photos : Alfonso Salgueiro

C’est dans une Philharmonie pas complètement remplie que retentit le premier accord. Plutôt que de mettre en cause le programme, original mais pourtant pas téméraire pour le goût souvent classique du public, on blâmera le début des vacances scolaires, qui pour beaucoup signifient un départ tant attendu aux sports d’hiver. mehr lesen / lire plus

Virtuosité débridée

Le dimanche 3 février était placé sous le signe de la comédie à la Philharmonie. Sur scène, la pianiste Yuja Wang, en résidence cette année, est devenue « The Clone », dans un spectacle conçu par le duo de musiciens virtuoses et fantaisistes Igudesman & Joo.

Photos : Alfonso Salgueiro

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne se prend pas au sérieux, Yuja Wang. La pianiste chinoise, avec pourtant déjà une carrière classique impressionnante derrière elle, se plie ce soir au jeu de la guest star. Igudesman & Joo ont écrit pour elle ce spectacle éphémère, programme de concerts serré sur tous les continents oblige : la seule autre représentation sera pour le 11 février au Carnegie Hall de New York. mehr lesen / lire plus

Pascal Schumacher : Rosace.8

Revenant du jazz au classique, le vibraphoniste Pascal Schumacher a présenté ce mercredi sa première grande œuvre, « Rosace.8 » – quelques grands moments, malgré une atmosphère souvent trop sucrée.

(© Alfonso Salgueiro)

Un an de travail pour en arriver à cette soirée : l’émotion est lisible sur le visage et traduite par les paroles que Pascal Schumacher adresse au public (venu en grand nombre) assis dans le grand auditorium de la Philharmonie. Pour un musicien avant tout connu pour ses performances dans le jazz, jouer avec les musicien-ne-s de l’Orchestre philharmonique du Luxembourg (OPL) n’est pas rien, surtout quand il s’agit de ses propres compositions. mehr lesen / lire plus

Bonne année rythmée !

Le premier concert de l’année 2019 à la Philharmonie aura été marqué par la profusion rythmique. Retour sur la prestation du Bundesjugendorchester, conduit par Kirill Petrenko et accompagnant les timbales de Wieland Welzel.

Kirill Petrenko (Photos : Alfonso Salgueiro)

Pour ses 50 ans, l’Orchestre des jeunes de la République fédérale d’Allemagne s’est offert une jolie tournée de début d’année, qui lui permettra entre autres d’effectuer sa première apparition dans la toute récente Elbphilharmonie de Hambourg. Mais le début de la tournée passe par le Luxembourg, et déjà un succès du point de vue de l’audience : ce 6 janvier, quelques mélomanes disposent de billets à revendre, mais la caisse du soir n’a plus guère qu’une poignée de places isolées dans les tours à proposer. mehr lesen / lire plus

Entertainment à l’australienne

Vendredi 7 décembre, la Philharmonie arborait un petit air d’Australie bigarrée, avec la venue du Sydney Symphony Orchestra dirigé par l’Américain David Robertson et accompagnant le Français Renaud Capuçon.

Photos : Alfonso Salgueiro

Est-ce parce qu’il n’est pas si fréquent de voir le Sydney Symphony Orchestra en Europe que les allées de la Philharmonie résonnent beaucoup en anglais ce soir ? Probablement, quoique la navette de Trèves soit plutôt remplie. En tout cas, l’atmosphère est plus australe, pas de doute : les cravates et les costumes sont moins présents, l’âge moyen semble quelque peu diminué. Et puis l’orchestre est déjà sur scène lors de l’entrée des mélomanes, une tradition anglo-saxonne pas forcément désagréable. mehr lesen / lire plus

Des compositrices radicalement contemporaines

« Figures radicales », c’est le titre du concert qui a eu lieu samedi 24 novembre dans le cadre du festival de musiques nouvelles « rainy days ». Un programme alléchant pour amatrices et amateurs de musique classique contemporaine, avec trois grandes premières, et qui a tenu toutes ses promesses.

Francesca Verunelli, compositrice italienne, dont l’œuvre « Tune and Retune » a été jouée pour la première fois lors du concert. (Photo : Julian Hargreaves)

Le festival « rainy days » mérite décidément son nom : ce soir, une pluie fine et glaciale arrose le Kirchberg, et l’arrivée dans le grand hall de la Philharmonie est un soulagement. mehr lesen / lire plus

Festival de voix

Pour le premier concert de sa résidence cette saison à la Philharmonie, mardi 23 octobre, Philippe Herreweghe a offert un programme entièrement mozartien, à la tête de deux formations qu’il a fondées. Avec, en apothéose, un « Requiem » où les voix du chœur et des solistes ont particulièrement séduit.

Photos : Sébastien Grébille

Si le plat de résistance de la soirée est sans conteste le « Requiem » de Mozart dans la version achevée par son assistant Süßmayr, la première partie promet tout de même une écoute passionnante. L’Orchestre des Champs-Élysées, que le chef gantois a créé en 1991, interprète la « Symphonie n41 en ut majeur », dite « Jupiter », ultime symphonie du compositeur. mehr lesen / lire plus

Classique jusqu’au bout des cordes

C’était bien à une soirée « grands classiques » qu’invitait la Philharmonie ce lundi 8 octobre, pour la venue de l’Orchestra de Cadaqués dirigé par Vladimir Ashkenazy, avec le pianiste Denis Kozhukhin en soliste.

(Photos : Sébastien Grébille)

Grande affluence ce soir à la Philharmonie. Certes, le programme du concert symphonique était fait pour attirer les foules, mais la salle de musique de chambre proposait également une représentation, d’où une certaine agitation d’avant-concert sous les colonnades. Un public résolument allemand aussi, arrivé en force notamment avec les navettes de Trèves ; les œuvres classiques intéresseraient-elles moins les fonctionnaires européens, habituels auditeurs assidus, ou serait-ce cette programmation le lundi ? mehr lesen / lire plus

Rentrée détendue et salle comble

C’est dans une Philharmonie pleine à craquer que l’OPL a inauguré mercredi la nouvelle saison symphonique, avec un « lunch concert » à la saveur très romantique. L’occasion de préparer le grand rendez-vous de ce vendredi et de montrer sa motivation.

(Photo : Alfonso Salgueiro)

Pour une fois, les musiciennes et musiciens, avec leur tenue décontractée, ne font pas preuve de plus d’élégance vestimentaire que la moyenne du public. Celui-ci – composé en grande partie de fonctionnaires de l’Union européenne ou d’employé-e-s de grandes sociétés du Kirchberg – est venu en nombre, alléché par la perspective de grappiller quelques instants avec la Cinquième Symphonie de Tchaïkovski en guise de pause déjeuner. mehr lesen / lire plus