« Je vous prie de croire en notre volonté d’aller vers plus de justice fiscale » : la phrase d’introduction de Jean-Claude Juncker, qui paraissait enfin ce jeudi matin devant la commission spéciale « taxe » du Parlement européen, annonçait déjà la suite. Après un long exposé sur les intentions de sa Commission en matière fiscale, durant lequel Juncker s’est soudainement mué en héraut d’une harmonisation fiscale qu’il aurait déjà voulu introduire plusieurs fois, il s’est plié aux questions des députés (woxx 1336). Comme on pouvait le prévoir, l’ancien premier ministre et ministre des Finances n’a rien à se reprocher. Le rapport Krecké et les pages manquantes ? Ce n’est pas lui qui a ordonné de les enlever, mais Jeannot Krecké lui-même – pour une raison qu’il n’a pas divulguée. Ses rendez-vous avec la Commerzbank ? Des causeries amicales. Et puis, pour les documents que la Commission refuse de livrer au Parlement, Juncker a préféré laisser son commissaire Pierre Moscovici se brûler les doigts. Donc, en somme : circulez, y a rien à voir !
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