C’est à coups de complicités politiques et de subtilités juridiques que les grandes entreprises parviennent à cyniquement exploiter les humains et la nature. Faut-il en conclure qu’à défaut d’un grand tournant, on n’arrivera à rien ? Pourtant, les règles qui protègent les travailleur-se-s sont indéniablement utiles et permettent notamment des avancées sur le plan international. Or, du côté de la protection de la nature, rien de tel. « C’est une lacune du droit international : aucune sanction n’est prévue pour ceux qui menacent les systèmes écologiques (…) et rien ne permet de protéger les droits des générations à venir », note l’invitation à la conférence de Valérie Cabanes, mercredi prochain. La juriste, spécialiste des droits humains, s’engage en faveur de la reconnaissance du crime d’écocide. Ce qui demanderait de redéfinir les valeurs pivots du système juridique et de considérer la nature comme un sujet de droit plutôt que comme un objet. Cette approche juridique de la protection environnementale a déjà fait ses preuves à l’étranger, notamment contre le changement climatique (woxx 1374), mais est encore peu connue en Europe. La conférence « La nature a (aussi) des droits ! » est organisée par Etika et Attac et a lieu le 10 mai à 12h15 à l’Altrimenti (Centre Convict, 5, avenue Marie-Thérèse, Luxembourg). Entrée libre, inscription sous events@etika.lu souhaitée afin de bénéficier des sandwiches et boissons offerts.
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