ETAT DE LA NATION: Adroite politique de droite

Le gouvernement mène une politique de droite, mais modérée. C’est ce que vient de confirmer la déclaration sur l’état de la nation du premier ministre et chef de file des chrétiens-sociaux.

La poursuite d’une politique „prudente“, c’est ce qui s’est trouvé au centre du discours qu’a tenu le premier ministre mercredi dernier devant la Chambre des député-e-s. Sous la pression des propositions du DP et de l’ADR de redistribuer une partie des recettes inattendues de l’Etat, Jean-Claude Juncker a d’abord détaillé le décalage entre une économie en croissance rapide – grâce au secteur financier – et un budget de l’Etat central toujours déficitaire. mehr lesen / lire plus

ZHANG YIMOU: Wuxia et Wonderbra

Les décors et les scènes d’action plairont aux uns et seront jugés démesurés par les autres. Mais „The Curse of the Golden Flower“ est aussi une réflexion sur le pouvoir politique absolu.

Les Chinois auraient-ils inventé non seulement la poudre et l’imprimerie, mais aussi le wonderbra?

Zhang Yimou, réalisateur chinois connu pour des films comme „Le sorgho rouge“ et „Le secret des poignards volants“, a tourné le film le plus cher du cinéma chinois sur des intrigues à la cour des Tang.

„The Curse of the Golden Flower“ est un film éducatif. Sans avoir recours à des statistiques, il nous informe sur la démographie de l’Empire du milieu: 1,3 milliards d’habitant-e-s. mehr lesen / lire plus

MARTIN LINSTER: Déconstruction avec un grand D

Que le Luxembourg – comme tout pays dont l’économie progresse – doit parfois faire changer de fond en comble son paysage architectural pour „s’adapter“ aux besoins du marché est bien connu. Que chaque innovation signifie la mort de quelque chose d’autre, la fin d’une époque et de tout un petit univers, est largement accepté. Et pourtant, on aura rarement vu une exposition ne montrant que des bâtiments en ruine véhiculer des messages aussi éminemment politiques: l’exposition de
Martin Linster baptisée („De)constructing Lux“ montre ce qui se passe entre les deux stades, quand l’ancien petit monde n’a pas encore totalement disparu et le nouveau n’est que contours abstraits. mehr lesen / lire plus

ZAPZIOO: A zapper

Nous vivons une époque curieuse: tandis que le marché luxembourgeois est inondé de nouveaux disques de groupes locaux, dont la qualité – aussi bien artistique que technique – ne cesse d’augmenter, les anciennes „valeurs sûres“, semblent perdre pied. Après une période plutôt productive, trois albums entre 2001 et 2006, voilà que Zap Zoo nous propose un album acoustique. Aurions-nous raté un épisode? Celui, par exemple, où Zap Zoo a été le premier groupe luxo à signer avec une major et puis faire des tournées devant de millions de fans dans le monde entier? Vérification faite, non. Alors pourquoi cette acrobatie nombriliste qui consiste à resservir les mêmes chansons, certes sans guitares électriques, mais aussi sans grands changements dans les arrangements? mehr lesen / lire plus

LAFA CONNECTED: Solide (post-)Rock

Versatile et pourtant solide. Ce sont les deux axes autour desquels gravite le premier album „Urban“ de Lafa Connected. Versatile, à cause du jeu des instruments: complexe à souhait comme il se doit pour tout groupe de rock qui arbore un „post“ devant le genre qu’il joue. Et solide, car cette complexité ne se remarque vraiment qu’à la deuxième ou troisième écoute. „Urban“ est devenu un premier album précieux, baroque en un certain sens. Les guitares y décrivent des tours ondulés tandis que basse et batterie déroulent un tapis en béton pour mieux y accueillir la voix, criarde et sensible. Le seul inconvénient est que Lafa Connected semble avoir tenu à répéter ce schéma tout au long de l’album, ce qui le rend – malgré tout – un peu prévisible. mehr lesen / lire plus

MIAOW MIAOW: Youpi!

„This is the city we live in/We call it Eschington DC/A fake name to remind me/Of how boring this place is“, ces quelques lignes de la chanson phare de leur premier album aident à situer les joyeux drilles de Miaow Miaow. C’est léger, sans perdre pour autant l’arrière-goût amer et sincère de ceux qui savent que la vraie vie se passe toujours ailleurs. A l’origine un groupe de loisirs, car tous ses membres jouent ou jouaient dans d’autres formations ou projets, la sauce a rapidement pris entre les quatre. Ce qu’ils présentent n’est pas forcément ce qu’on attendait de gens qui se sont spécialisés dans des musiques expérimentales, pendant des années. mehr lesen / lire plus

FRANCESCA COMENCINI: A Casa Nostra

La question de départ du film „A Casa Nostra“ de la réalisatrice italienne Francesca Comencini était: „Quelle est la valeur de la vie dans un monde où le profit est l’unique moteur?“. La réponse est illustrée à travers des personnages tout à fait différents – mais chez qui l’impact de l’argent a les mêmes conséquences sur leurs relations humaines. Le film est intéressant, car la réalisatrice ne juge pas. L’esthétique est froide, sans longueurs narratives avec un regard franc sur le monde.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus

AUSSTELLUNG: Illegale Globetrotter

Die Ausstellung „Retour de Babel“ verleiht dem anonymen und globalen Phänomen der Migration ein Gesicht. Ein interessanter Ansatz, der politisch weitergedacht werden müsste.

„L’Europe c’est d’abord une traduction“, heißt es in einem Zitat von Umberto Eco, auf das sich ausgerechnet der delegierte Außenminister Nicolas Schmit anlässlich der Ausstellungseröffnung „Retour de Babel“ in Düdelingen berief. Diese Ausstellung, die als wichtigster Beitrag zum Themenkomplex Migration des Kulturjahres angesehen wird, will kulturelle Andersartigkeit und sprachliche Vielfalt als Reichtum begreifen: „In unserem Turm von Babel ist Diversität, sprachliche Vielfalt nicht an den Aspekt von babylonischer Strafe geknüpft, sondern an den Transfer von Wissen, an eine ökonomische Bereicherung“, sagt die Präsidentin der Asbl „Retour de Babel“ Danielle Igniti. mehr lesen / lire plus

JUGENDSCHUTZ: „Bankrotterklärung der Gesellschaft“

In Dreiborn soll Luxemburg nach langem hin und her nun endlich eine altersgerechte Haftanstalt für Jugendliche bekommen. Über das Elend einer sozialen „Errungenschaft“.

Abgeschrieben: Auch wenn die Inhaftierung von Jugendlichen als Jugendschutzmaßnahme verkauft wird – die Auswirkungen sind meist negativ. (Foto: Alvaro Cordero)

Die Institution Gefängnis wird unter den bestehenden sozialen Zuständen bis auf weiteres nicht gänzlich verzichtbar sein. Dies festzustellen, ist eine Banalität. Wenn aber die Anstrengung der Gesellschaft dahin gehen sollte, alles zu tun, damit totale Institutionen so schnell wie möglich der Vergangenheit angehören, muss das insbesondere für die Behandlung Jugendlicher gelten. Denn was man ihnen antut, wirkt sich in noch höherem Maße auf ihren weiteren Lebensweg aus, als das bei Erwachsenen der Fall ist. mehr lesen / lire plus

DENKMALSCHUTZ: Ziel verfehlt

Endlich stehen die parlamentarischen Arbeiten zum Gesetzesprojekt in puncto Denkmalschutz vor dem Abschluss. Doch das Ergebnis ist mager.

Seit nunmehr sieben Jahren wird am Gesetzesprojekt 4715 „concernant la conservation et la protection des sites et monuments nationaux“ herumgedoktert. Dieses neue Denkmalschutzgesetz soll das geltende vom 18. Juli 1983 ablösen, da diese alte Regelung Anlass zu divergierenden Interpretationen gab. Doch gerade in einer Zeit, in der die Auseinandersetzungen um die Luxemburger Denkmalschutzpolitik mit dem Streit um die Belvaler Hochöfen oder die angekündigte Renovierung des Pont Adolphe wieder aufflammen – die wiederum offensichtlich machten, wie unzureichend und ineffizient in Luxemburg Kriterien und Mittel des Denkmalschutzes ausgelegt sind – liegt ein Gesetzesprojekt vor, das an Halbherzigkeit kaum zu überbieten ist. mehr lesen / lire plus

JOHN CAMERON MITCHELL: Shortbus

John Cameron Mitchells „Shortbus“ kreist um Verbindungen und das prekäre Gleichgewicht zwischen Identitätsbildung und der Sehnsucht nach deren Auflösung.

Immer dann, wenn man sich dabei erwischt, wie man mittelmäßigen Hollywoodproduktionen und lauwarmen französischen Beziehungskomödien doch noch Positives abgewinnt, taucht ein Film auf, der einem schön und schmerzlich in Erinnerung ruft, was Kino sein kann. Mitchells „Shortbus“ ist so ein Film.

Die amerikanische Indieproduktion beginnt mit einer sexuellen Ouvertüre, fortissimo: Ein junger Mann verrenkt sich, um sich selbst einen zu blasen. Dabei filmt ihn ein Spanner vom Nachbarhaus aus. Im Sinkflug folgen wir der Kamera in eine andere New Yorker Wohnung, in der ein Paar einen komplizierten sexuellen Reigen aufführt. mehr lesen / lire plus

ART ET POLITIQUE: Aux armes citoyens!

La république libre de Clairefontaine est autre chose qu’un projet artistique déjanté de plus dans la mare des événements culturels qui nous submerge en ce moment. Elle se veut une vraie institution.

Que l’on se réprésente devant son oeil intérieur l’image suivante: la nature idyllique wallonne, un chêne centenaire, sinon millénaire, les murs nus d’un ancien cloître tombé en désuétude et au milieu de tout cela un homme, barbu aux cheveux courts et aux lunettes rondes. Il s’est assoupi sous l’arbre qu’on vient d’évoquer, ses yeux sont plissés, fermés à moitié. Quiconque passerait devant ce scénario, serait amené d’y voir un défoncé de plus – certes hors de l’âge de faire des choses de ce genre – mais un peu déjanté quand-même. mehr lesen / lire plus

PRESIDENTIELLES: Vote par défaut

Le 21 avril ne s’est pas réédité, mais le danger porte un nouveau nom: Nicolas Sarkozy, en tête au premier tour. Au quartier général de José Bové, arrivé en queue de peloton, l’ambiance était entre la déception et l’espoir d’une renaissance de la gauche.

C’est la première fois qu’elle vote. Bérengère, 28 ans, vit avec son mari Stéphane, 38 ans, et leur fils Timothée de 14 mois dans un HLM à Noisiel, petite cité de Seine et Marne, en banlieue parisienne. Contrairement à son époux, elle a décidé de participer à l’élection présidentielle. La présence de Nicolas Sarkozy n’y est pas pour rien. mehr lesen / lire plus

ÖFFENTLICHE DIENSTLEISTUNGEN: Privatisierung ist politisch

Dass die Gemeinde Kayl auf einen privaten Sicherheitsdienst zurückgreift, wurde scharf kritisiert. Doch die pauschale Verteufelung versperrt den Blick auf die grundsätzlichen Fragen, die Privatisierungen aufwerfen.

Dass in Kayl künftig ein privater Sicherheitsdienst die öffentlichen Gebäude nachts überwacht, hätte nicht unbedingt für Aufmerksamkeit sorgen müssen. Doch der LSAP-Bürgermeister John Lorent ließ sich gegenüber der Presse zu Sprüchen hinreißen wie: „Dort, wo der Staat in seiner Mission versagt, setzen wir auf eine Privatfirma.“ Die Polizeigewerkschaft SNPGL nutzte die Gelegenheit, die zu geringe Zahl von Beamten auf dem Terrain zu beklagen und ihrer Verwunderung Ausdruck zu geben, dass nicht schon mehr Gemeinden den Weg der Privatisierung beschritten hätten. mehr lesen / lire plus

DANNY BOYLE: Sunshine

Mit „Sunshine“ gelingt Danny Boyle ein erstklassiger Science-Fiction-Film, von kathartischer Schönheit und spiritueller Intensität.

Wir schreiben das Jahr 2057. Die Sonne droht zu erlöschen, vier Milliarden Jahre früher als erwartet, und mit ihr alles Leben. Die letzten Hoffnungen der Menschheit begleiten die Icarus II und ihre Crew von acht jungen Männern und Frauen, die mit einer atomaren Sprengladung zur Sonne geschickt werden, um den Stern von Neuem zu entzünden. Eine weitere Chance wird es nicht geben. Die Uranvorkommen der Erde sind verbraucht.

Danny Boyles „Sunshine“ beginnt sehr langsam und ruhig. Im Schatten eines riesigen Schildes aus reflektierenden Panelen, der sie vor den immer intensiveren Sonnenstrahlen schützt, gleitet die Icarus II durchs Weltall. mehr lesen / lire plus

LX5-HOMEBASE: Sortez les chevaux

Sur invitation du collectif LX5, les Bruxellois de „L’écurie“ ont investi le hall Paul Wurth – ou autrement dit: la LX5-homebase pour l’année 2007. La première chose qui frappe le visiteur, c’est que rien ne semble avoir été laissé au hasard dans l’occupation de la pièce. Les oeuvres se correspondent et se complètent l’une l’autre. On serait même tenté de dire qu’elles dialoguent. En fait, les artistes de „L’écurie“ ont fait un double travail: la création d’oeuvres individuelles et l’arrangement spatial de ces dernières en tant que collectif. Ainsi, des tas de papiers roulés par terre – qui signifient la masse de projets qu’un artiste ne réalisera jamais de sa vie, faute de moyens ou de volonté – sont sublimés par une projection vidéo où passent des camions en toute vitesse, de façon à ce qu’il est impossible de lire les inscriptions – signe de la vélocité du monde qui dépasse l’entendement. mehr lesen / lire plus

BILLE AUGUST: Goodbye Bafana

Im Utopia

Der neue Film von Bille August stellt das zu Karriere orientierte Denken eines Einzelnen der vorherrschenden Ideologie eines politischen Systems gegenüber, und wirft die Frage nach der Möglichkeit des Handelns auf, wenn sich dieses System als menschenverachtend entpuppt. Leider blendet der Film die Komplexität der geschichtlichen Ereignisse total aus, und auch der Schluss ist zu melodramatisch geraten. mehr lesen / lire plus

WEB-TV: Myspace pour artistes

Après la disparition de TTV, une nouvelle petite chaîne essaie de coexister avec les monopolistes de RTL. Avec la petite différence qu’elle diffuse sur le web.

Décidément, au Luxembourg, en 2007, l’heure est à la culture. Le peuple consommateur et friand de culture craint de sortir voir un spectacle, car en visitant l’un, il prend le risque d’en rater trois autres. D’autant plus qu’on ne sait jamais si on va assister à un bide ou non. Pour celles et ceux désireux de s’informer à l’avance ou qui doivent rester chez soi pour une raison ou une autre, une nouvelle solution vient d’être créée – à condition de disposer d’un ordinateur et d’une connexion à Internet. mehr lesen / lire plus

SPIELKASINO: „Faites vos jeux“

Die Spielsucht ist nach wie vor ein Tabu in Luxemburg. Es fehlen Präventionsmaßnahmen, gerade angesichts eines zunehmend offeneren Glücksspielmarktes.

„Sobald im ‚Mondorfer Casino‘ die rote Absperr-Kordel geöffnet wurde, sind die Leute in die Spielsäle gerannt“, erinnert sich Romain Juncker, Präsident der Anonym Glécksspiller. „Jeder, der zu einem Automaten läuft, hat ein Problem – warum muss ich rennen, um mein Geld loszuwerden?“ Es sei typisch für Spielsüchtige, immer den gleichen Spielautomaten zu wollen. „Es ist wie eine Beziehung, die sich zum Automaten aufbaut“, so Juncker. Dabei trete der Kick des Gewinnens zunehmend in den Hintergrund und es gehe nur noch ums Weiterspielen. mehr lesen / lire plus

ENERGIEPOLITIK: Geschäfte mit dem Bandenchef

Der Energieversorger Soteg kooperiert unter Beteiligung des luxemburgischen Staates mit Putins Gasprom-Konzern. Über das Business mit „lupenreinen Demokraten“.

Staaten, in denen Tag für Tag grauenvolles Unrecht geschieht, sollen anders behandelt werden als jene, deren Politik als einigermaßen menschlich zu betrachten ist. Daran festzuhalten, gehört für Demokraten wohl zur dringlichsten Bekundung ihrer Gesinnung. Dass die Realität anderen Prioritäten folgt, zeigt sich ständig aufs Neue. Zum Beispiel, wenn Nancy Pelosi, demokratische Sprecherin des US-Repräsentantenhauses, auf ihrer Reise durch den Nahen Osten nicht nur zu einem Gespräch mit dem syrischen Präsidenten zusammentrifft, sondern sich anschließend auch noch von ihm zu einem Dinner in gelöster Atmosphäre in die Damaszener Altstadt ausführen lässt. mehr lesen / lire plus