Charlie Hebdo: „Wir führen diesen Kampf nicht, um ihn zu verlieren“

Der Prozess um das Attentat auf die Redaktion von Charlie Hebdo endete am 16. Dezember mit hohen Haftstrafen. Im Gespräch mit der woxx spricht Chefredakteur Gérard Biard über die Zeit nach dem Anschlag, rechte Vereinnahmungsversuche und erklärt, warum er weiterhin lieber Religionskritik übt, als Tomaten in Südfrankreich zu züchten.

Die erste Charlie-Nummer nach dem Attentat ist heute zum wichtigen Sammlerobjekt und Zeitdokument geworden. (Foto: woxx)

woxx: Bei dem islamistischen Attentat am 17. Januar 2015 auf die Redaktion von Charlie Hebdo kamen acht Ihrer Kollegen ums Leben. Zumindest die Komplizen der später ebenfalls getöteten Angreifer konnten nun zu Haftstrafen zwischen vier und 30 Jahren verurteilt werden. mehr lesen / lire plus

Philippe Lançon : Le lambeau

Gravement blessé lors de l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, le critique littéraire Philippe Lançon est le dernier en date des survivants à narrer son lent retour à la vie.

Quand, dans l’immédiat après-attentat, Philippe Lançon se demande s’il est mort ou vivant, il n’arrive plus à parler. Et il ne parlera plus pendant longtemps : sa mâchoire a été déchiquetée par une balle de kalachnikov tirée par les frères Kouachi, qui venaient de fusiller la majorité de la rédaction de l’hebdomadaire satirique aux cris d’« Allahou akbar ! ».

Prenant l’attentat comme point de départ, Lançon raconte dans « Le lambeau » comment cette césure a provoqué en lui une métamorphose – non planifiée et non voulue – de sa vie et de celle de ses proches. mehr lesen / lire plus

Charlie s’est défendu à Esch

Paradoxe de ce 21e siècle : alors qu’à l’intérieur du Théâtre de la ville d’Esch, deux journalistes de la galaxie « Charlie Hebdo » – Patrick Pelloux, le médecin urgentiste qui a quitté la rédaction, et Antonio Fischetti, qui y est toujours – et le comédien et metteur en scène Gérald Dumont doivent débattre sur la liberté d’expression et sur le courage de garder la parole libre même sous pression, la rue de l’Alzette a des allures de zone de guerre. Policiers armés de gros calibres, véhicules bloquant l’accès au théâtre et fouille corporelle poussée à l’entrée y compris. Pas étonnant donc que la soirée se soit déroulée devant un parterre pas totalement rempli. mehr lesen / lire plus

BLASPHÈME: Charlie, défends-moi !

Les attentats de la semaine dernière ont aussitôt fait ressurgir l’éternelle question du blasphème face à la liberté de la presse. Un débat qui n’épargne pas le Luxembourg.

Alors que nos voisins français ne connaissent pas le délit de blasphème dans leur loi – à l’exception de l’Alsace et de la Moselle – le corset autour de la presse luxembourgeoise est déjà particulièrement étroit. Ainsi, notre Code pénal comprend pas moins de cinq articles (142 à 146) punissant le délit de blasphème – particulièrement les articles 144 et 145 stipulant que « Toute personne qui, par faits, paroles, gestes, menaces, écrits ou dessins, aura outragé les objets d’un culte » voire un « ministre d’un culte » est passible de prison ou d’amendes. mehr lesen / lire plus

SPEZIAL CHARLIE HEBDO

(© Olivier Ortelpa/wikimedia)

Chers lecteurs, chères lectrices,
Les attentats de la semaine passée nous avaient pris au dépourvu, comme beaucoup de gens. Sous le choc, il nous était difficile de réagir et d’exprimer ce que chacun ressentait dans ces moments. C’est ce que nous tentons de faire cette semaine, en donnant à chaque membre de la rédaction l’occasion et l’espace pour revenir à sa manière sur ce qui s’est passé. Une mise en pratique de la liberté de penser – notre façon de reprendre le flambeau de Charlie Hebdo.

Liebe LeserInnen,
Auch uns haben die Attentate der vergangenen Woche kalt erwischt. mehr lesen / lire plus