Asti: Migrant*innen vor Ausbeutung schützen

Ohne Aufenthaltsgenehmigung laufen Personen Gefahr, ausgebeutet zu werden, warnt die Asti immer wieder, und fordert die Regularisierung der Betroffenen. Copyright: Asti.

2013 ergriff die Regierung eine befristete Sondermaßnahme, um Personen ohne gültige Aufenthaltserlaubnis in eine reguläre Verwaltungssituation zu bringen; nun soll sie dies wieder tun: Das forderte die Association de soutien aux travailleurs immigrés (Asti) am Internationalen Tag der Migrant*innen am vergangenen Montag. Das bedeutet, dass Personen, die ohne gültige Aufenthaltsgenehmigung im Land leben, „unverzüglich“ regularisiert werden sollen. Nur so, erklärt die Asti in einem Presseschreiben, könne man Personen mit irregulärem Status aus ihrer finanziell, administrativ und sozial prekären Lage herausführen. mehr lesen / lire plus

Entreprises et droits humains : Une proposition de loi et des embûches

Déi Lénk et le Piratepartei ont déposé une proposition de loi sur le devoir de vigilance des entreprises, ce mardi 16 mai. Ce texte doit obliger les grandes entreprises à respecter les droits humains, environnementaux et climatiques dans leurs activités. Mais le projet, élaboré à l’initiative de la société civile, se heurte à la réticence des autres partis politiques.

Des militant-es réunis devant la Chambre des députés ont symboliquement accompagné le dépôt du projet de loi par Déi Lénk et le Piratepartei. (Photo : Fabien Grasser)

Il y a dix ans, le 24 avril 2013, l’effondrement de l’immeuble Rana Plaza, au Bangladesh, provoquait la mort d’au moins 1.100 personnes, employées dans des ateliers de confection travaillant pour des marques occidentales comme Mango, C&A ou Auchan. mehr lesen / lire plus

Entreprises et droits humains : « Je pense à lui à chaque seconde qui passe »

Les familles de deux défenseurs des droits humains enlevés au Mexique témoignent de leur détresse et de leur colère contre Ternium, une multinationale luxembourgeoise dont elles disent la responsabilité, au moins indirecte, dans ce kidnapping.

Défenseurs des droits humains et proches de Ricardo Lagunes et Antonio Díaz manifestent à Mexico. (Photos : d.r.)

À l’autre bout du monde, au Mexique, la maman de Ricardo Lagunes, Ana Lucia, retient ses larmes, sa voix s’étrangle, ses mots s’entrecoupent de longs silences : « Je pense à lui à chaque seconde, à chaque minute qui passe. Je suis si triste qu’il ne puisse pas être avec sa fille de quatre ans. mehr lesen / lire plus

Disparition de deux militants au Mexique : Le groupe luxembourgeois Ternium face à de graves accusations

Deux défenseurs des droits humains et militants écologistes ont disparu le 15 janvier au Mexique, après une réunion sur les dégâts provoqués par une mine du groupe luxembourgeois Ternium. Leurs proches soupçonnent l’entreprise d’être mêlée à leur disparition. Ternium nie son implication dans cette affaire que les autorités luxembourgeoises disent prendre « très au sérieux ».

Les fiches diffusées par les autorités mexicaines après la disparition des deux militants, le 15 janvier dernier.

L’inquiétude grandit au fil des semaines pour les familles et proches de Ricardo Lagunes et Antonio Díaz. Le premier est un avocat de 41 ans qui conseille des organisations défendant les droits des communautés autochtones ; le second, âgé de 71 ans, est un enseignant, militant environnemental et leader de la communauté autochtone d’Aquila, une ville du nord-est du Mexique. mehr lesen / lire plus

RBE : les ONG toujours dans le brouillard

Le 22 novembre dernier, la Cour de justice de l’UE interdisait l’accès du grand public au registre des bénéficiaires effectifs (RBE), qui documente l’identité des actionnaires d’une société dès lors qu’ils en possèdent au moins 25 % des parts. Les magistrats avaient néanmoins prévu des exceptions à cette restriction pour le secteur financier, mais aussi pour « la presse et les organisations de la société civile » dont le travail est en lien avec la prévention du blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Le Luxembourg a rapidement rétabli l’accès pour les milieux d’affaires et les journalistes. Restent les ONG. mehr lesen / lire plus

Brennpunkt 318 : droits et humains

A-t-on jamais parlé autant de droits humains qu’aujourd’hui ? Et pourtant… L’édito du Brennpunkt Drëtt Welt consacré à ce sujet nous invite à « inverser le regard », à remettre en question l’idée que nous, les Occidentaux-tales, serions les dépositaires de ces droits et habilité-es à faire la leçon au reste du monde. Depuis la sélectivité dans l’accueil des réfugié-es jusqu’à la logique économique qui piétine humains et nature, quand ils encombrent sa marche, plusieurs articles relativisent la vision dominante de ce que constitue le respect « des » droits humains. Concernant les droits civils et politiques, une contribution sur la défense du climat rappelle qu’ils ne se limitent pas à voter tous les cinq ans et râler tous les soirs, mais incluent la participation citoyenne et l’accès à l’information au quotidien. mehr lesen / lire plus

Devoir de vigilance : Une loi pour la jungle

La mondialisation a internationalisé les échanges commerciaux et pousse à la recherche du profit par tous les moyens. Le Luxembourg en a profité, mais au bout du monde, les droits humains et l’environnement en font facilement les frais. Face à cela, la société civile propose de légiférer.

Affiche dans le cadre de l’appel de personnalités (woxx 1661). (Source : www.initiative-devoirdevigilance.org)

Le Luxembourg a-t-il besoin d’une loi imposant le respect des droits humains à ses entreprises dont les activités s’étendent à l’étranger ? Oui, estiment les ONG rassemblées dans l’Initiative pour un devoir de vigilance, et renvoient aux récentes affaires Sirli – opérations de répression meurtrières en Égypte – et Pegasus – espionnage de journalistes et d’opposant-es politiques par des États. mehr lesen / lire plus

Entreprises responsables : Je suis pour !

À l’approche de la Journée des droits humains le 10 décembre, l’Initiative pour un devoir de vigilance lance une campagne d’affiches en faveur d’une législation nationale obligeant les entreprises à faire preuve de vigilance du côté de leurs chaînes de valeur. Plusieurs personnalités apparaissent sous le slogan « Une loi droits humains et entreprises ? Je suis pour ! », parmi lesquelles Nora Back (présidente de l’OGBL), Gilbert Pregno (président de la Commission consultative des droits de l’homme) et Jean-Claude Hollerich (archevêque de Luxembourg). Quiconque souhaite soutenir cette initiative peut également télécharger une affiche générique et l’exposer pour augmenter la visibilité des revendications. mehr lesen / lire plus

Des cadeaux souillés pour Asselborn

Il y a une semaine que le Luxembourg a été élu au Conseil des droits de l’homme des Nations unies. L’Initiative pour un devoir de vigilance, avec defenders.lu et les Amis de la Déclaration des droits des paysans, a réalisé à cette occasion ce jeudi une « marche des étoiles » depuis les sièges de cinq entreprises établies à Luxembourg et impliquées dans des violations des droits humains partout dans le monde. Les membres et sympathisant-e-s des organisateurs ont tenté de remettre à chaque entreprise un objet symbolisant les violations des droits humains engendrées par ses activités. Avec le slogan « Pour une loi nationale selon les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits humains », l’ensemble des manifestant-e-s s’est ensuite retrouvé devant le ministère des Affaires étrangères et européennes pour rappeler la nécessité d’une législation contraignante sur le devoir de vigilance. mehr lesen / lire plus

Droits humains : des entreprises contre le dumping

Le patronat avait frappé juste avant la trêve estivale, les ONG ont attendu la rentrée pour contrer. Ce lundi 20 septembre, l’Initiative pour un devoir de vigilance a présenté son appel à légiférer en matière de droits humains et environnementaux en ce qui concerne les entreprises luxembourgeoises et leurs chaînes de valeur. Cette plateforme d’ONG réclame un cadre légal obligeant les entreprises à exercer une « diligence raisonnable » pour s’assurer que leurs fournisseurs et prestataires respectent les droits humains. Or, le 20 juillet, le ministère des Affaires étrangères et l’UEL ont présenté un « Pacte national entreprises et droits de l’homme » qui va dans cette direction, mais sur une base volontaire. mehr lesen / lire plus

Devoir de vigilance : Le zigzag d’Asselborn

Trouver une démarche commune entre société civile et entreprises pour le respect des droits humains tout au long de la chaîne de création de valeur, tel est le vœu pieux du ministre des Affaires étrangères – qui s’emmêle les pinceaux.

(©woxx)

Ce mardi matin au ministère des Affaires étrangères, Jean Asselborn, Michel Reckinger pour l’UEL et Norman Fisch pour l’Institut national pour le développement durable (INDR) ont présenté le « pacte entreprises et droits de l’homme ». Les entreprises signataires de ce papier s’engageront volontairement à veiller aux droits humains et profiteront de formations ainsi que de conseils et du feedback d’un-e expert-e en la matière. mehr lesen / lire plus

Amnesty 2020 : droits humains, mais lesquels ?

Le rapport annuel d’Amnesty International opte pour une vision large des droits humains. Un choix judicieux dans le contexte de la Covid, mais aussi au vu des divisions au sein des opinions publiques mondiales.

Photo de l’action « 10 jours pour signer ! » en 2019. (Copyright Credit: christophemeireis.com)

Dans le cadre des discussions autour des violations des droits humains au Xinjiang, la Chine s’est aussi vue accusée d’une démarche idéologique plus générale : elle tenterait de redéfinir les droits humains à son avantage, en dépréciant les droits civils et politiques et en mettant l’accent sur les droits économiques. Amnesty International serait-elle complice de la Chine en insistant, dans son rapport annuel 2020 (woxx 1627), sur les injustices sociales et le droit à la santé, dans le contexte de la pandémie frappant particulièrement les personnes vulnérables ? mehr lesen / lire plus

Rapport annuel d’Amnesty : L’autre pandémie

Derrière la Covid-19 se cache une épidémie de violations des droits humains : c’est ce qu’illustre le rapport annuel d’Amnesty International.

« Il nous faut repartir sur de nouvelles bases afin de construire un monde fondé sur l’égalité, les droits humains et l’humanité. » C’est la leçon que tire Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, de la pandémie à l’occasion de la publication du rapport annuel ce mercredi. Le rapport comporte 500 pages, la plupart consacrées à la description des 149 pays étudiés.

Le communiqué de presse de l’ONG se concentre sur les rapports entre la Covid-19 et les droits humains, ceux-ci étant pris dans un sens assez large (voir : Droits humains, mais lesquels ? mehr lesen / lire plus

CCDH : Le gouvernement résiste aux recommandations

La Commission consultative des droits de l’homme (CCDH) vient de publier son rapport sur « La crise sanitaire et ses conséquences : quels impacts sur les droits humains ? ». Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la pandémie ne frappe pas que la santé corporelle.

À qui sert une CCDH quand elle n’est pas écoutée ? Sur le ton mélangeant flegme joyeux et pessimisme de circonstance qu’on lui connaît, Gilbert Pregno, le président de la CCDH, a tiré le bilan : « J’ai relu cette nuit tous les avis que nous avons publiés depuis la crise de la Covid-19. mehr lesen / lire plus

Fonds de compensation : Merci pour le moment !

Les débats autour de la politique d’investissement du Fonds de compensation (FDC) et du Fonds souverain intergénérationnel (FSIL) ont permis de donner une idée de la pudeur qui submerge nos député-e-s quand il est question du monde des finances.

Le débat voulu par Déi Lénk n’a pas vraiment su générer des engagements concrets en matière de politique d’investissement du FDC. (© chd_onflickr)

Pour Déi Lénk, le FDC est un thème qui vire parfois à l’obsession. Seul à s’être opposé à sa création en 2004, le parti n’a pas cessé de mettre en question ce fonds alimenté avec le surplus des cotisations de retraite et dont le seul but est de faire fructifier cet argent par des investissements. mehr lesen / lire plus

Devoir de vigilance : l’ASTM livre du concret

Le devoir de vigilance des entreprises de respecter les droits humains tout au long de la chaîne de production est un concept relativement neuf, qui se base sur les principes directeurs des Nations unies. Vu que le Luxembourg est sur le point de légiférer en la matière, l’Action solidarité Tiers Monde (ASTM) vient de publier un rapport avec une analyse détaillée des entreprises ayant leur siège au grand-duché et les risques d’infractions aux droits humains de celles-ci. Sans surprise – et se basant sur des chiffres émanant de la Chambre de commerce –, c’est le secteur financier qui a le plus d’impact. mehr lesen / lire plus

Immigration : #Whataboutism

Une polémique oppose le Collectif réfugiés Luxembourg (LFR) et la Direction de l’immigration. Les reproches ne sont pas nouveaux, mais gravissimes – apparemment, des réfugié-e-s seraient refoulé-e-s et contrôlé-e-s abusivement lors du dépôt de leur dossier.

© needpix_kalhh

Les problèmes rencontré-e-s par les réfugié-e-s lors du premier dépôt de leur demande de protection internationale ne sont sûrement pas propres au grand-duché. Seulement, ici, on en parle moins et les moyens choisis par les ONG pour attirer l’attention sur les mauvais traitements sont moins drastiques que dans les pays voisins. En Belgique par exemple, neuf organisations engagées dans la défense des droits des réfugié-e-s viennent de citer l’État belge et Fedasil (l’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile) à comparaître en justice. mehr lesen / lire plus

Nouvelle loi Covid : toujours autant d’incohérences

On aurait cru que cette fois le gouvernement arriverait à formuler clairement les restrictions qu’il juge nécessaires pour endiguer la pandémie – encore une fois, le Conseil d’État doit revoir la copie pour lui.

(©chd.lu flickr)

Certes, la pression est grande. Les Luxembourgeois-e-s deviennent personae non gratae dans plus de pays presque chaque jour, les chiffres des infections montent, les projections prédisent une deuxième vague plus meurtrière que la première et presque tout le monde en veut au gouvernement pour diverses raisons. Pourtant, formuler clairement un projet de loi qui ne change que quelques lignes à une loi déjà votée semble avoir été trop difficile. mehr lesen / lire plus

Devoir de vigilance : le gouvernement promet la transparence

Publier des études ou des rapports d’audit commandités avec de l’argent public n’est pas toujours un automatisme au grand-duché. Une étude sur les entreprises et les droits humains y fait exception.

(Nick Youngson CC BY-SA 3.0 Alpha Stock Images)

Thème encore marginal il y a quelques années, le devoir de vigilance – donc du respect des droits humains tout au long de la chaîne de valeur d’une entreprise – commence à être pris de plus en plus au sérieux. Depuis la création d’une large coalition composée d’ONG et de syndicats, le poids de ce lobby vient donc aussi de faire pencher le ministère des Affaires étrangères vers plus de transparence. mehr lesen / lire plus

Économie : Argent contre droits de l’homme

Pour aider les entreprises à mieux s’adapter au contexte post-Covid-19, le ministère de l’Économie vient de lancer le programme « Fit 4 Resilience ». L’Initiative pour un devoir de vigilance rappelle que les droits de l’homme ont été écartés encore une fois dans ce contexte.

Comme si les consultant-e-s étaient les premières victimes de cette crise… En tout cas, le programme « Fit 4 Resilience » mis en place par le ministère de l’Économie et Luxinnovation propose aux entreprises (de taille intermédiaire et PME) de prendre en charge la moitié des frais de consultance pour assurer leur avenir. À condition qu’elles soient prêtes à faire réaliser un « diagnostic du positionnement stratégique » et à avoir une « réflexion structurée sur les choix stratégiques », qui sera bien sûr sous le signe d’une « approche davantage digitale, circulaire et régionale ». mehr lesen / lire plus