Le Quotidien sans rédacteur en chef

Selon nos informations, le quotidien francophone appartenant au groupe Editpress n’aurait plus de rédacteur en chef depuis vendredi dernier.

(©lequotidien)

Mis en place en août dernier pour remplacer Fabien Grasser à la tête de la rédaction du Quotidien, dans une opération pas très nette d’ailleurs, comme le woxx l’avait révélé à l’époque, Chris Mathieu n’aura pas tenu longtemps les rênes rue du Canal à Esch. Ancien de l’Essentiel et avant communicant du CSV, sa tâche n’était certes pas facile.

Le départ de son prédécesseur, qui avait été mis à l’écart pour avoir été trop fouineur aux yeux de sa direction, avait laissé un trou important dans la rédaction. mehr lesen / lire plus

« Délirant » : la réaction de Fabien Grasser limogé à son insu du poste de rédacteur en chef

La direction du quotidien francophone a écarté ce jeudi son rédacteur en chef Fabien Grasser. Elle le remplace par Chris Mathieu du CSV.

« Délirant », c’est ainsi que Fabien Grasser qualifie la façon dont il vient d’être remplacé à la tête de la rédaction en chef du Quotidien, alors qu’il se trouve en vacances. Annoncée dans la matinée par la direction du journal détenu à parts égales par le groupe luxembourgeois Editpress et le Républicain lorrain, la nouvelle lui est parvenue tout à fait par hasard : « Je n’étais absolument pas informé de cette décision. J’apprends cela en plein mois d’août par les médias et mes collègues journalistes », explique Fabien Grasser, joint par téléphone. mehr lesen / lire plus

Crise de la presse : Pari perdu

La crise de la presse reste abstraite tant qu’on ne la ressent pas. L’arrêt brutal de l’hebdomadaire Le Jeudi par sa maison-mère Editpress cette semaine est une piqûre de rappel.

Photos : woxx

L’hubris a-t-elle finalement rattrapé l’ancienne directrice du Jeudi, Danièle Fonck ? Celle qui en 2017, lors des 20 ans du journal – fêtés en grande pompe avec l’élite politique et intellectuelle aux Rives de Clausen – déclarait dans son hebdo à propos du pari de le fonder en 1997 qu’il était « excessivement [risqué] parce qu’à l’époque, on ne nous voyait pas nécessairement comme étant ceux qui pouvaient réussir ce journal de qualité ». mehr lesen / lire plus

Un jeudi noir

L’Association luxembourgeoise des journalistes professionnels (ALJP) observera de près la négociation du plan social suite à l’arrêt brutal de l’hebdomadaire en français.

Suite à l’arrêt brutal par le groupe de presse Editpress de l’hebdomadaire francophone Le Jeudi, l’ALJP exprime dans un communiqué sa solidarité avec les collègues journalistes qui devront faire face à un plan social. Comme la maison-mère n’a pas su éviter une telle issue, « des journalistes aguerris se retrouveront sans emploi sur un marché du travail compliqué pour leur profession ». La disparition du média francophone laisse, selon l’ALJP, un trou béant dans le paysage médiatique luxembourgeois et va impacter la pluralité médiatique dans notre pays. mehr lesen / lire plus

Le Jeudi : Plan social chez Editpress

On le savait en danger, désormais c’est chose concrète. Mardi après-midi, la nouvelle est tombée : Editpress lâche son hebdomadaire francophone Le Jeudi, qui paraîtra une dernière fois cette semaine.

Que l’épée de Damoclès se balançait au-dessus de leurs têtes, les employé-e-s du Jeudi le savaient. Et pourtant, les rumeurs d’une consolidation avec Le Quotidien – l’autre titre francophone de la maison-mère Editpress – couraient et laissaient espérer. Après tout, l’actionnaire principal de cette dernière n’est-il pas le « syndicat numéro 1 » du Luxembourg, l’OGBL ? Et par conséquent, ne pouvait-on pas croire que celui-ci réserverait à « son » personnel un traitement plus élégant, voire éviterait un plan social ? mehr lesen / lire plus

Reporter.lu 
: L’anti-essentiel

Un nouveau projet médiatique devrait voir le jour dans quelques mois. Sera-t-il la réponse adéquate au manque de crédibilité dont souffrent nos médias ?

À la recherche d’une « objectivité absolue » : Christoph Bumb et 
Laurence Bervard ont quitté le Wort pour se lancer dans l’aventure 
d’un « magazine digital ». (Illustration: Reporter.lu)

Le phénomène est bien connu: le « business model » classique de la presse écrite touche à ses limites. Financer la parution d’un journal imprimé en se basant sur le triptyque abonnement-annonces-subventions s’avère de plus en plus difficile. Comme jadis l’avènement de la télévision – qui nous a apporté une première loi sur « l’aide à la presse » en 1976 – avait été identifié comme responsable d’une première crise de la presse écrite, depuis deux décennies, c’est l’explosion de l’internet qui sape les bases économiques de la presse écrite et met donc en péril une partie importante du journalisme professionnel. mehr lesen / lire plus