Fiscalité : le Luxembourg ne négociera pas à l’ONU

Le 22 novembre dernier, l’Assemblée générale de l’ONU adoptait une résolution « pour la promotion d’une coopération internationale en matière fiscale » (woxx 1764). Par ce texte, présenté au nom du groupe Afrique, les pays du Sud signifient qu’ils ne veulent plus d’accords fiscaux internationaux exclusivement négociés au sein de l’OCDE, dont ils considèrent qu’elle sert en priorité les intérêts de ses riches membres. Ils préconisent le cadre plus large de l’ONU, où ils pèsent davantage face aux Occidentaux. Cette fronde intervient car ils s’estiment désavantagés dans les accords conclus à l’initiative de l’OCDE, comme l’imposition minimale de 15 % des multinationales. mehr lesen / lire plus

Crises et fiscalité : Juste le barème

La tripartite, qui débute ce vendredi, discutera plus de fiscalité que de crise. Préparer l’hiver, oui, mais faut-il pour autant exclure toute réflexion qui va au-delà ?

Cette année, il reste du blé. Que faire ? (Pexels ; pixabay.com)

« Taxer les dix pour cent les plus riches ! » La revendication ne provient pas du programme électoral d’un parti de gauche, mais de la bouche d’un expert du développement durable. Le norvégien Jørgen Randers l’a défendue au Luxembourg il y a deux semaines, invité par le Mouvement écologique pour une conférence sur des stratégies de survie pour l’humanité. Le financement de la transition énergétique serait assuré en prenant l’argent chez ceux et celles qui peuvent contribuer le plus, voilà l’idée de Randers. mehr lesen / lire plus

Place financière : Quand Zucman apporte le country-by-country reporting

Deux nouvelles européennes pas très bonnes pour la place financière sont tombées ces derniers jours : le Parlement et le Conseil viennent de trouver un accord mettant en place le country-by-country reporting, et la Commission se dote d’un observatoire de la fiscalité.

L’observatoire européen de la fiscalité est lancé. (©EU_Commission)

Il se peut que les cocktails afterwork aient eu un goût bizarre ces dernières soirées ensoleillées dans la capitale. En quelques heures, deux missiles européens ont impacté le grand-duché. D’abord, l’accord trouvé entre le Parlement et le Conseil européen sur un country-by-country reporting – une mesure que le Luxembourg n’a, même s’il ne l’a pas admis publiquement, jamais vraiment souhaitée. mehr lesen / lire plus

Politique fiscale : Passif-agressif

Le Luxembourg, désormais élève modèle ou toujours acteur malfaisant qui sait mieux se cacher ? Une question difficile à trancher – mais dont la complexité peut s’illustrer par deux traitements de directives européennes.

Pas contents que leurs voix n’ont pas été entendues par le ministère des Finances : François Prum et Valérie Dupong pendant leur conférence de presse. (Photo : woxx)

« On touche à notre ADN. » En invitant la presse le 28 novembre dernier, ce qui est assez rare, le bâtonnier sortant François Prum et la vice-bâtonnière Valérie Dupong n’ont pas mâché leurs mots. Ils n’en reviennent pas que le gouvernement veuille transposer la directive DAC 6 – sur « l’échange automatique et obligatoire d’informations dans le domaine fiscal en rapport avec les dispositifs transfrontières devant faire l’objet d’une déclaration » – de façon trop exhaustive à leurs yeux. mehr lesen / lire plus

Semestre européen : L’optimisme malgré tout

Pour son dernier rapport dans le cadre du mécanisme du semestre européen avant les élections, la Commission a voulu mettre une note positive – malgré toutes les crises que traverse l’Union.

(© Wikipedia_CC_Andrew Percorone)

« La croissance s’est ralentie, mais nous gardons le cap. Le taux d’emploi en Europe est aussi élevé et la situation sociale générale est en train d’atteindre des niveaux d’avant la crise. , Décidément, Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, à la Fiscalité et à l’Union douanière, n’avait pas envie de donner une mauvaise note à la Commission sortante.

Et pourtant, le tableau dressé dans le cadre du semestre européen 2019, présenté ce mercredi au siège de la Commission à Bruxelles, est à prendre avec précaution. mehr lesen / lire plus

Stock-options: Gramegna temporise

Le régime des stock-options ne met pas tout le monde d’accord, ni dans la coalition, ni dans l’opposition. Destiné à attirer du personnel qualifié – et riche – il est aussi une source d’abus à laquelle le ministre des Finances peine à mettre fin.

Patate chaude et pomme de discorde : les stock-options ne divisent pas que les coalitionnaires (© creative commons)

Dans une interview donnée à nos collègues du Quotidien, Eugène Berger, chef de file des libéraux au Parlement a prédit qu’avant les élections d’octobre 2018 « les différences vont s’accentuer » entre les partis au gouvernement. Eh bien, une des pommes de discorde semble être le régime des stock-options. mehr lesen / lire plus