Guerre en Libye : L’homme qui voulait prendre Tripoli

La capitale libyenne fait l’objet d’intenses combats depuis le 4 avril. Khalifa Haftar, le bras armé du cabinet parallèle de l’Est libyen s’est attaqué au gouvernement reconnu par la communauté internationale.

Affiches à la gloire de Khalifa Haftar à Benghazi, décembre 2018. (Photo : Maryline Dumas)

Plusieurs dizaines de morts, des centaines de blessés et des milliers de déplacés : c’est le dernier bilan de l’offensive de Khalifa Haftar sur Tripoli. Si sa victoire est loin d’être acquise, l’homme fort de l’Est libyen s’entête depuis 15 jours, s’opposant frontalement à la communauté internationale. C’est dans un message audio que Khalifa Haftar a ordonné, le 4 avril dernier, à son « Armée nationale libyenne » ( ANL), coalition réunissant des soldats de l’ancien régime et des brigades révolutionnaires, de marcher sur la capitale libyenne. mehr lesen / lire plus

En Libye, l’Europe se rend complice de violations des droits humains

Pour Amnesty International, les gouvernements européens se rendent sciemment complices des violences et des tortures infligées à des dizaines de milliers de réfugiés et de migrants détenus par les services libyens de l’immigration dans des conditions épouvantables.

Entrainement des garde-côtes libyens par la mission de l’Union européenne d’assistance à la frontière (EUBAM). (© European External Action Service)

Dans un rapport intitulé Libya’s dark web of collusion, l’organisation dévoile que les gouvernements européens, afin d’empêcher les migrants de traverser la Méditerranée, soutiennent activement un système complexe d’abus et d’exploitation des réfugiés et des migrants qui implique les garde-côtes libyens, les services de détention et les passeurs. mehr lesen / lire plus

LIBYE: Le démantèlement compliqué des milices

Le démantèlement des milices qui ne sont pas sous l’autorité du gouvernement libyen a été annoncé le 22 septembre. Si cette annonce était attendue par la population, son application s’avère difficile.

Des forces armées non identifiées qui paradent à Tripoli en juin 2012.

Le bus est arrêté par un militaire. Celui-ci y monte et interroge Mathieu Galtier, journaliste indépendant français : « Milicia, milicia? » (« Milice, milice ? »), en pointant ses habits. « La, la, françaoui ! » (« Non, non, Français ! »), répond-il. Le militaire s’éloigne. Une femme au voile coloré se tourne vers Mathieu Galtier : « Il ne faut pas porter ce genre de pantalon ». mehr lesen / lire plus