Socfin condamné en France

Socfin a été condamnée par le tribunal de Nanterre à verser 140.000 euros à un collectif de 150 plaignant-es camerounai-es, qui poursuivent la multinationale luxembourgeoise devant la justice française. La société, spécialisée dans la production d’huile de palme et de caoutchouc, est contrôlée par l’homme d’affaires belge Hubert Fabri et le milliardaire français Vincent Bolloré. Ce jugement a été rendu le 29 septembre au titre du devoir de vigilance, une première depuis 2017 et l’adoption de la loi qui oblige les entreprises à respecter les droits humains et environnementaux dans l’ensemble de leurs activités. Le tribunal n’a encore pas statué sur le fond, la plainte visant, in fine, à prouver que le groupe Bolloré exerce le contrôle réel de Socapalm, filiale de Socfin, qui exploite 58.000 hectares de plantations de palmiers à huile au Cameroun. mehr lesen / lire plus

Socfin : Bolloré et Fabri veulent être seuls maîtres à bord

L’homme d’affaires belge Hubert Fabri et le groupe de Vincent Bolloré veulent s’arroger le contrôle total de Socfin en acquérant toutes les parts de la multinationale luxembourgeoise, régulièrement accusée de violation des droits humains. Des actionnaires minoritaires s’opposent à l’opération, jugeant sous-évalué le prix proposé pour le rachat de leurs actions. Ils ont saisi la Commission de surveillance du secteur financier.

Le milliardaire français Vincent Bolloré, l’un des deux actionnaires majoritaires de Socfin. (Photo : Wiki Commons)

Le conseil d’administration de Socfin s’était bien gardé de s’étendre sur ses projets lors de l’assemblée générale annuelle du 30 mai dernier. Pourtant, le jour même, la multinationale luxembourgeoise, spécialisée dans la culture de palmiers à huile et d’hévéas, annonçait par communiqué un accord entre ses deux actionnaires majoritaires, le groupe familial belge Fabri (55,38 %) et le groupe français Bolloré (39,75 %), conférant à Afico, une société tierce, 95,13 % du capital et les droits de vote qui y sont attachés. mehr lesen / lire plus

Casseroles et gros sous pour Socfin Bolloré

Une casserolade a accueilli les actionnaires de Socfin, ce 30 mai, à l’assemblée générale du groupe luxembourgeois qui produit huile de palme et caoutchouc. Les ONG reprochent des violations des droits humains et environnementaux à la multinationale, qui affiche des résultats financiers sans précédent et accorde d’enviables indemnités à ses administrateurs, dont le milliardaire français Vincent Bolloré.

Socfin, ONG, Bolloré, Luxembourg

Des militantes exhibent une « certification d’agriculture irresponsable » à l’entrée de l’hôtel de Luxembourg où se réunissent les actionnaires de Socfin. (Photo : Etika/Ekkehart Schmidt)

Casseroles et slogans accusateurs à l’extérieur, ambiance feutrée et confortables profits à l’intérieur : ce mardi 30 mai, les actionnaires de Socfin sont réuni-es dans les salons de l’hôtel Parc Belair, à Luxembourg, pour l’assemblée générale de la multinationale, tandis qu’une quinzaine d’activistes dénonce les violations des droits humains et environnementaux dont se rend coupable, à leurs yeux, le groupe luxembourgeois. mehr lesen / lire plus

Du Cameroun au Cambodge : Pertes et profits pour Socfin et Bolloré

La justice française donne raison à 145 Camerounais-es en ordonnant à la holding luxembourgeoise Socfin de leur transmettre des documents susceptibles de prouver qu’elle est en réalité dirigée par le groupe Bolloré. Ces riverains d’une plantation de palmiers à huile accusent Socfin d’empêcher leur accès à des terrains et de polluer l’environnement. La décision judiciaire intervient au moment où la multinationale réalise des profits records.

Les membres d’ONG luxembourgeoises et belges manifestent devant l’hôtel de Luxembourg où se tient l’assemblée générale de Socfin en 2019. (Photo : Initiative pour un devoir de vigilance)

Trois lieux, trois ambiances, mais un seul et même combat : ce mercredi 14 décembre, un avocat parisien, des villageois-es camerounais-es et cambodgien-nes témoignent par visioconférence du bras de fer engagé depuis plus de 10 ans avec le milliardaire français Vincent Bolloré. mehr lesen / lire plus

Socfin : les profits explosent, la répression continue

Illustration : SOS Faim

Nous avons régulièrement fait état des assemblées générales de Socfin (dont le capital est détenu à 40 % par le groupe français Bolloré), qui a son siège à Luxembourg. Cette année, les assemblées de ses deux entités se sont tenues en ligne, ce qui n’empêche pas la société civile de rappeler leurs activités à travers le monde. « De la Sierra Leone au Nigeria, en passant par le Cameroun, la Guinée et la Côte d’Ivoire, les communautés vivant à proximité des plantations industrielles d’huile de palme et de caoutchouc de Socfin se battent pour leurs droits et contre la répression », nous dit un communiqué d’une douzaine d’ONG internationales. mehr lesen / lire plus

Des cadeaux souillés pour Asselborn

Il y a une semaine que le Luxembourg a été élu au Conseil des droits de l’homme des Nations unies. L’Initiative pour un devoir de vigilance, avec defenders.lu et les Amis de la Déclaration des droits des paysans, a réalisé à cette occasion ce jeudi une « marche des étoiles » depuis les sièges de cinq entreprises établies à Luxembourg et impliquées dans des violations des droits humains partout dans le monde. Les membres et sympathisant-e-s des organisateurs ont tenté de remettre à chaque entreprise un objet symbolisant les violations des droits humains engendrées par ses activités. Avec le slogan « Pour une loi nationale selon les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits humains », l’ensemble des manifestant-e-s s’est ensuite retrouvé devant le ministère des Affaires étrangères et européennes pour rappeler la nécessité d’une législation contraignante sur le devoir de vigilance. mehr lesen / lire plus

Droits humains et entreprises : Le « cas » Socfin : que fait l’État luxembourgeois ?

Tensions persistantes autour des plantations (principalement d’huile de palme) concernant les droits fonciers, accusations de violences, dont des violences sexuelles subies par les femmes vivant autour des plantations, poursuites judiciaires contre la société civile, y compris contre une ONG luxembourgeoise… ces « incidents » figureront-ils à l’ordre du jour de l’AG de la holding luxembourgeoise Socfin ce mardi 26 mai ?

Assemblée générale de la Socfin en 2019. (Photos: Initiative pour un devoir de vigilance au Luxembourg)

Aucun de ces faits n’a pu être inscrit à l’ordre du jour de l’AG 2019, à laquelle plusieurs représentants d’ONG avaient pris part l’année dernière en tant qu’actionnaires, dans le but de réclamer des réponses de la part des dirigeants de Socfin. mehr lesen / lire plus

Socfin : poursuites-bâillons jusqu’au Luxembourg

Les lectrices et lecteurs du woxx le savent : nous suivons depuis des années les agissements de la Socfin de près. La société, qui exploite des palmiers à huile et des hévéas pour le caoutchouc, est dans le viseur de multiples ONG pour des violations des droits humains dans ses plantations en Afrique et en Asie. Et ce n’est pas la première fois que la Socfin (qui appartient en partie au milliardaire français et ami de Macron Vincent Bolloré), qui a sa holding au grand-duché, essaie de faire taire activistes et journalistes à travers des poursuites coûteuses. Juste que cette fois, c’est une ONG luxembourgeoise qui est dans le viseur du groupe, aux côtés de quatre organisations belges : SOS Faim Luxembourg est poursuivie pour calomnies, injures et violation de la vie privée pour avoir communiqué sur la société et participé à une action de sensibilisation lors de l’assemblée générale du groupe en mai 2019 à Luxembourg. mehr lesen / lire plus

Socfinasia : « Empêcher une fragmentation de la responsabilité »

Gilbert Pregno, président de la Commission consultative des droits de l’homme réagit à l’assignation en justice du groupe Bolloré accusé d’accaparement des terres via cette holding luxembourgeoise.

Le président de la CCDH exige un « devoir de vigilance » au sein des entreprises concernant le respect des droits de l’homme. (Image : privat)

Suite à l’assignation en justice du groupe Bolloré, mardi au tribunal de Nanterre (France) par des paysans cambodgiens qui l’accusent d’accaparement de leurs terres (environ 7.000 ha), notamment à travers la holding Socfinasia, domiciliée à Luxembourg, le président de la Commission consultative des droits de l’homme au Luxembourg, Gilbert Pregno, a appelé jeudi à une plus grande « transparence » concernant le truchement de réseaux de succursales des entreprises au Luxembourg. mehr lesen / lire plus

Accaparement des terres : la holding luxembourgeoise Socfinasia dans le viseur

Des paysans cambodgiens viennent d’assigner en justice le groupe Bolloré, actionnaire, pour appropriation de leurs terres via Socfin-KCD.

SOCFIN possède des plantations de palmiers à huiles et d’hévéas au Cambodge, ainsi que dans plusieurs pays africains et en Indonésie. (pixabay)

Cette fois c’est pour de bon. L’audience renvoyée une première fois, en raison de l’absence des demandeurs (auxquels le consulat français avait refusé des visas) a finalement eu lieu hier au tribunal de grande instance de Nanterre. C’est ici qu’une délégation de neuf paysans cambodgiens de l’ethnie des Bunongs, accompagnée de leur avocat Fiodor Rilov, s’était rendue pour dénoncer dans leur assignation la perte de leurs « ressources économiques », la destruction de leurs « lieux de culte » ainsi que la « dégradation de leur environnement ». mehr lesen / lire plus

Socfin : Bolloré et l’État luxembourgeois à nouveau montrés du doigt

C’est une histoire sans fin qui oppose le groupe Bolloré à plusieurs ONG. Face aux multiples violations des droits de l’homme commis dans les plantations de la multinationale, ces dernières demandent aux États d’enfin prendre au sérieux leur devoir de vigilance.

Le woxx en parle depuis une dizaine d’années : les sociétés appartenant au milliardaire français (6 milliards selon la dernière estimation de Forbes et neuvième fortune de France) Vincent Bolloré – aussi aux commandes de Canal + – seraient responsables de violences, d’accaparement des terres (« land grabbing ») et de déforestation illégale, surtout pour y installer des hévéas et produire de l’huile de palme. mehr lesen / lire plus

Socfin cinq ans après : Promesses non-tenues

Photo: grain.org

Il n’y pas eu de manifestation cette année à l’occasion de l’assemblée générale de Socfin, qui s’est tenue le mercredi 30 juin à Luxembourg.

Les associations et ONG en soutien aux luttes des communautés affectées par les activités de Socfin ont préféré faire le bilan des promesses (non-tenues) par le groupe agro-industriel multinational spécialisé dans la culture de palmiers à huile et d’hévéa (caoutchouc) pour montrer que les agissements de Socfin ne font que confirmer les limites de l’engagement volontaire des entreprises. Selon eux, il serait temps que l’État luxembourgeois agisse en obligeant les entreprises domiciliées sur son territoire à respecter les droits des populations affectées par leurs activités. mehr lesen / lire plus

Socfin : Greenpeace citée au tribunal

La Socfin est une entreprise bien connue de la société civile luxembourgeoise. Cotée à la bourse locale, la société tient aussi ses assemblées générales au grand-duché, ce qui attire à chaque fois des militants (woxx 1374). Et pour cause, la société, qui appartient à 38 pour cent à Vincent Bolloré, travaille dans l’exploitation forestière en Afrique où elle possède de gigantesques concessions (185.000 hectares) afin d’y produire de l’huile de palme et du caoutchouc naturel. En février 2016, Greenpeace a publié un rapport, « Menaces sur les forêts africaines : enquête sur les investissements du groupe Bolloré et de son partenaire belge Hubert Fabri », dans lequel l’ONG détaillait les pratiques de la Socfin et critiquait le fait que celle-ci refuse de s’engager dans la voie de la « zéro déforestation » dans les territoires sous sa concession. mehr lesen / lire plus

Manif contre la Socfin

1374socfin« Oui au dialogue, non à l’accaparement des terres » : ce fut un des slogans de la manifestation contre la société spécialisée dans les palmeraies d’huile et les hévéas, cotée à la bourse luxembourgeoise, qui tenait son assemblée générale ce mercredi vers 10 heures à l’hôtel Parc Belair (voir l’article détaillé dans le woxx 1373). Par rapport à l’année passée, où une action similaire avait été organisée, les troupes avaient bien grossi – et ceci malgré les grèves et les perturbations du trafic ferroviaire. En effet, en dehors du collectif « Meng Landwirtschaft », les rangs des militants d’ONG de France et de Belgique étaient un peu plus clairsemés que prévu. mehr lesen / lire plus

Socfin und Landraub: Der Konflikt schwelt weiter

Am 1. Juni wird die mit Landraub-Vorwürfen konfrontierte Holding Socfin ihre Jahresversammlung in Luxemburg abhalten.

1373newssocfinAls es im vergangenen Jahr bei der Jahresversammlung der in Luxembourg eingetragenen Holding Socfin zu Protesten kam, wurden die etwas zaghaften Unmutsbekundungen „de quelques permanents d’ONG“ noch belächelt. Tatsächlich ist der Widerstand, mit der die auf Palmöl und Kautschukanbau spezialisierte Socfin-Filialen anderswo auf der Welt zu tun haben, etwas militanter, als es die eher höflichen, wenn auch zielstrebig geführten Klagen gegen Socfin in Luxemburg – und in Frankreich und Belgien, wo die wichtigsten Eigentümer, Vincent Bolloré und Hubert Fabri, zu Hause sind – vermuten lassen.

Der internationale Protest, der auf die Opfer der Socfin-Expansion in zehn Ländern Asiens und Afrikas aufmerksam zu machen versucht, hat sich seit 2013 institutionalisiert, als eine internationale Allianz der Socfin-Opfer gegründet wurde. mehr lesen / lire plus

La balle dans le pied de Bolloré

Quand les activités d’une entreprise sont dénoncées publiquement sur le plan écologique et social, que peut-elle faire ? Essayer de fournir des contre-informations. C’est ce qu’a fait la holding Socfin domiciliée au Luxembourg, en réponse à Greenpeace France qui lui avait reproché son rôle dans l’accaparement des terres (« land grabbing »), la déforestation et les plantations de palmiers à huile en Afrique (woxx 1360). Vincent Bolloré, actionnaire le plus important de la Socfin et visé par un article sur l’accaparement des terres en 2012, avait choisi une autre voie. Celle de déposer une plainte pour diffamation contre le site d’information « Basta !  mehr lesen / lire plus

Greenpeace s’attaque à Bolloré

1360newsbolloreDans le cadre de sa campagne « zéro déforestation », Greenpeace France dénonce les agissements de l’homme d’affaires Vincent Bolloré et de la société Socfin, domiciliée au Luxembourg. Récemment, le groupe Bolloré avait déposé une plainte en diffamation contre le site d’information « Basta ! », qui avait critiqué la pratique de l’accaparement des terres (woxx 1343). Rappelons que le woxx avait dès 2009 dénoncé la manière dont la Socfin avait traité le peuple des Bunong au Cambodge lors de la mise en place d’une plantation géante d’hévéas. L’enquête de Greenpeace quant à elle se concentre sur l’Afrique, où l’on assiste à une « véritable ruée sur les forêts » afin de les transformer en plantations de palmiers. mehr lesen / lire plus

Bolloré contre Basta, les Bunong contre Bolloré

« L’accaparement des terres en Afrique ou en Asie serait-il devenu un sujet impossible à évoquer sans risquer une longue procédure judiciaire ? Informer sur les mises en cause de la Socfin, une holding luxembourgeoise (…) par des organisations internationales et des communautés locales serait-il tabou ? » C’est la question soulevée par le site d’information Basta ! (www.bastamag.net). En effet, le groupe Bolloré a déposé une plainte en diffamation contre lui. Un article rendant compte de l’accaparement des terres (« land-grabbing ») avait souligné le rôle de la holding, dont le groupe Bolloré est actionnaire. Basta ! dénonce la « conception très restrictive de la liberté de la presse » du dirigeant d’entreprise Vincent Bolloré, également propriétaire du groupe de médias Vivendi. mehr lesen / lire plus

Krecké auf dem Holding-Auge blind

Menschenrechtsverletzungen in Kambodscha durch eine an der Luxemburger Börse eingetragene Firma? Auf diese, bereits in der woxx 1019 aufgegriffenenen Vorwürfe, antwortete Noch-Wirtschaftsminister Jeannot Krecké im Rahmen einer parlamentarischen Anfrage. Zum einen habe die Muttergesellschaft Socfin die Anschuldigungen seitens der Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH) dementiert, und aus der Ferne sei es „schwierig, die Fakten zu beurteilen“. Zum anderen handle es sich bei der luxemburgischen Gesellschaft um eine „Holding“, deren Tochterfirmen den jeweiligen ausländischen Gesetzgebungen unterliegen. Der Minister erinnert an die OECD-Vorgaben zur sozialen und ökologischen Verantwortung von multinationalen Konzernen. Diese seien allerdings „nicht bindend“ und ihre Umsetzung sollte wohl am besten von der OECD selber vorangebracht werden. mehr lesen / lire plus

Menschenrechtsverletzung via Luxemburg

Im Oktober 2009 berichtete Bernard Thomas in der woxx über die wenig empfindsamen Praktiken der in Luxemburg ansässigen Holding Socfinasia („Bolloré chez les Bunong“), die zusammen mit einer ansässigen Baufirma im kambodschanischen Busra in der Provinz Mondulkiri industrielle Kautschukplantagen angelegt hat und dabei die Grundrechte des lokalen Bunong-Volkes missachtete. Jetzt dürften diese bereits 2007 begonnenen Vorhaben endlich auch ein Nachspiel in Luxemburg haben. Die Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH) hat im Oktober einen ausführlichen Bericht über das Gebaren der Socfinasia, die im Dunstkreis der französischen Gruppe Vincent Bolloré und der belgischen Familien Ribes und Fabri operiert, veröffentlicht. mehr lesen / lire plus