Avant sa chute, ce mercredi 4 décembre, le gouvernement de Michel Barnier a rejeté la proposition du patronat et de deux syndicats français d’indemniser les frontalier·ères qui perdent leur emploi sur la base du salaire moyen français et non plus sur la base du salaire perçu dans le pays qui les employait (woxx 1814). La mesure aurait entraîné une forte baisse des allocations chômage pour les personnes concernées, de l’ordre de 40 % pour les frontalier·ères ayant travaillé au Luxembourg. Son abandon a été annoncé par la sénatrice centriste de Meurthe-et-Moselle Véronique Guillotin. Cette disposition devait contribuer à un plan d’économie de 400 millions d’euros, exigés par le gouvernement, alors même que l’Unédic, qui gère le chômage en France, est excédentaire. Principal négociateur pour le syndicat CFDT, signataire de l’accord, Olivier Guivarch avait précisé au woxx que l’accord conclu avec le patronat pouvait être retoqué par le gouvernement, notamment en raison d’un risque juridique, la mesure apparaissant discriminatoire. Au Luxembourg, ce projet avait été vivement dénoncé par les syndicats et le patronat. Saluant l’abandon de la mesure dans un communiqué commun, le LCGB et l’OGBL prônent un accord européen sur l’indemnisation chômage des frontalier·ères, à l’instar des syndicats français CGT et CFE-CGC (cadres) qui avaient refusé de valider l’accord.
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