Denis Jean-Pierre: Blessures assassines
Les soeurs Papin arrachaient les yeux à la société bourgeoise des années 30. Jean-Pierre Denis nous révèle dans son film leurs blessures assassines.
Le soir du 2 février 1933, Monsieur Lancelin découvrait en rentrant les corps affreusement mutilés de son épouse et de sa fille. „Les yeux ont disparu, la bouche n’existe plus, les dents ont été projetées“; telle la note dans le constat de police. En haut, dans la chambre de bonnes, les deux soeurs Christine et Léa Papin se serraient étroitement sous la couverture et attendaient comme des brebis effrayées les enquêteurs. Avouant le double meurtre, Christine résumait tout court son point de vue: „J’aime mieux avoir la peau de mes patronnes plutôt que ce soit elles qui aient la mienne ou celle de ma sœur.“ mehr lesen / lire plus