Jeunet Jean-Pierre : Le fabuleux destin d’Amélie Poulain

Dans „Le fabuleux destin d’Amélie Poulain“, Audrey Tautou nous prend par la main sur un petit nuage de bonheur, avec Jean-Pierre Jeunet aux commandes.

Amélie (Audrey Tautou) découvre une petite boîte cachée dans sa salle de bain …

Imaginez une voix off; celle d’André Dussolier, qui vous présente en quelques mots, la fille avec laquelle vous allez passer les deux prochaines heures: „Jeune fille timide, elle cultive un goût particulier pour les tout petits plaisirs. Plonger la main au plus profond d’un sac de grains, briser la croûte des crèmes brûlées avec le dos de la petite cuillère ou faire des ricochets sur le canal Saint Martin. mehr lesen / lire plus

Heirend Diane: Emancipation tranquille

Une architecte vue par une architecte. Le personnage d’Eileen Gray est devenu pour Diane Heirend une source d’énergie.

Les premiers livres sur Eileen Gray, Diane Heirend les a lus tout au début de ses études d’architecture: „C’était plutôt un hasard, on n’apprenait rien sur elle dans les cours. A son époque, elle était une avant-gardiste, qui n’a été soutenue que très peu. Eileen Gray me fascine, par sa finesse d’esprit, son intelligence du coeur et sa capacité de résistance. En fait, elle n’était pas d’un caractère très combatif, ce qui était plutôt une entrave à sa carrière. Depuis que je l’ai découverte, je me replonge souvent dans sa vie, dans son oeuvre: Pour moi, c’est devenu une source d’énergie.“ mehr lesen / lire plus

latin: Mercedes Sosa

Al Despertar

La Negra

(roga) – Sie ist ohne Zweifel die Galionsfigur des lateinamerikanischen Chansons, auch wenn sie kaum ein Lied selbst geschrieben hat. Niemand anders als die heute 63-jährige Mercedes Sosa aus Argentinien hat die Lieder von Leon Gieco, Charly Garcia oder aus dem traditionellen Schatzkästlein besser und bewegender interpretiert als „La Negra“. Das kürzlich erschienene Album „Al Despertar“ soll nun das letzte gewesen sein, doch die Frau mit der monumentalen Bühnenpräsenz möchte trotz angeschlagener Gesundheit auf Live-Konzerte nicht verzichten. Zwar ist die Zeit der Protestlieder vorbei, doch Mercedes Sosa wußte stets, eine Balance zwischen Gefühl und Aussage in ihren Interpretationen zu zaubern. mehr lesen / lire plus

Panahi Jafar: Le cercle

Le cercle est autour de nous, à nous de l’élargir

Panahi Jafar

„Le cercle“ de Jafar Panahi montre la réalité quotidienne des femmes iraniennes et l’importance qui revêt l’autorisation du mari, ou du père …

Le générique de début s’ouvre sur une porte de salle d’accouchement où l’on entend des gémissements de douleur la première image s’arrête sur l’infirmière annonçant à la nouvelle grand-mère: „Tout s’est bien passé. C’est une petite fille adorable“.

Stupeur de la femme qui s’effraye de devoir l’annoncer à la belle-famille, pensant que sa fille sera répudiée pour n’avoir pu donner naissance à un fils. Destins de femmes iraniennes filmées par Jafar Panahi, ancien assistant d’Abbas Kiarostami. mehr lesen / lire plus

Kox Laurent: Histoire de vignes

Laurent Kox a très tôt aimé se retrouver parmi les arpents pentus au dessus de Remich et suivre le cycle des grappes de la vigne.

Avec un des ses frères il exploite le domaine Laurent et Benoî t Kox est le sixième des onze enfants de François et Elisabeth Kox-Risch. Lui et son frère Benoî t ont repris le domaine viticole qu’avaient commencé les parents. Elisabeth ne s’est pas intéressée à la viticulture, elle n’avait pas la tête à ça. Par contre, une fois les petits hors de ses jupes, elle s’est lancée dans la politique. En première ligne contre la construction du réacteur nucléaire à Remerschen. mehr lesen / lire plus

Herzfeld John: 15 minutes

En mathématiques, deux fois moins font plus. John Herzfeld, réalisateur-scénariste de „15 minutes“, le nouveau film avec Robert De Niro, applique cette règle à l’acte de tuer: Exécuter de sang froid un meurtrier devient ainsi profondément juste.

Un rôle pareil, il pourrait le jouer les yeux fermés. Robert De Niro dans "15 minutes".

L’idée de départ peut plaire: Afin de devenir riches et célèbres, des tueurs en série filment leurs exploits et les envoient à la télé, contre payement. Celle-ci règle la note et diffuse joyeusement un meurtre, sous prétexte, évidemment, du devoir d’information du public. Deux flics, joués par Robert De Niro et Edward Burns, s’occupent de l’affaire. mehr lesen / lire plus

Schroeder Anne: Die Celluloid-Künstlerin

An der Brüsseler Filmschule erarbeitete sich Anne Schroeder das Fundament für ihre zukünftige Karriere im Filmgeschäft. In Luxemburg gehört sie seit fünf Jahren zu den raren „Monteuses“ des Landes. Das ist aber längst nicht ihr einziger Trumpf …

Anne Schroeder, fotografiert von Christian Mosar.

Es hat sich herumgesprochen, dass Anne Schroeder auch außerhalb des Schneide- bzw. Computerraums tätig ist. Verstärkt durch die eigene Firma „Cinéquasi“ produziert und ko-produziert sie, führt des öfteren auch selbst Regie.

Begonnen hatte alles vor vielen Jahren bei einem Stage über Filmmontage im CNA (Centre National de l’Audiovisuel). „Wéi ech bis de Montage entdeckt hun, dunn duecht ech, dat ass Ménges.“ mehr lesen / lire plus

Ley Sascha: Sich in den Dingen wiederfinden

Sascha Ley ist einen konsequenten Weg in der Theater- und Musikbranche gegangen. Die Autodidaktin zählt heute zu den beliebtesten KünstlerInnen auf luxemburgischen Bühnen.

Foto: Christian Mosar

Unzählige Frauenrollen verkörperte Sascha Ley auf einheimischen Bühnen und in Filmen – darunter sowohl fiktive Figuren aus der Literatur als auch legendäre Persönlichkeiten der politischen Vergangenheit. Da gab es zum Beispiel die Kameliendame, die Hetäre Megara, die Staatsfeindin Gudrun Ensslin oder Hitlers Geliebte Eva Braun: Gestalten aus dem Stück „Ungehaltene Reden ungehaltener Frauen“ (1998). Sascha Leys einfühlsame Darbietung der unterschiedlichen Personen begeisterte und überzeugte zugleich das Publikum. Im selben Jahr erlebte die Künstlerin einen weiteren sensationellen Erfolg mit ihrem Solo-Musical „Heute abend: Lola Blau“. mehr lesen / lire plus

Dimmer Michel: Künstler? Ich?

Als Multitalent könnte man „Dimmesch Misch“ durchaus bezeichnen. Oder als Graphiker im weitesten Sinne des Wortes. Auch im Verlag „ultimomondo“ ist er dabei – einfach mal so.

Foto: Christian Mosar

(rw) – Vom Frühling dringt an diesem hellen Sonntagnachmittag nichts in die verrauchte lärmende Atmosphäre des „Chiggeri“, das Michel Dimmer für unser Treffen ausgewählt aus. Und da ist er schon, der Mann Anfang Dreißig mit der Struwwelmähne und der Seventies-Cordjacke als Markenzeichen. Während ich mein Aufnahmegerät in Gang setze, dreht er sich eine Zigarette, klebt sie mit Präzision zusammen.

Neben Micheline Scheuren, Roger Manderscheid, Guy Rewenig und Paul Thiltges ist „Dimmesch Misch“ Mitgesellschafter beim neuen Luxemburger Verlag „ultimomondo“. mehr lesen / lire plus

X.Dorison/A.Alice: Le Troisième Testament, Livre III: „Luc ou le souffle du taureau“

Dorison et Alice ressuscitent l’aventure historique avec un grand A.

X.Dorison/A.Alice: "Le Troisième Testament", Livre III: "Luc ou le souffle du taureau", Collection Grafica – Editions Glénat, 56 p., 446 FLUX

Le reliquaire maudit

La bande dessinée francophone peut se vanter d’un bon nombre de séries classiques, mélangeant adroitement l’Histoire aux aventures: citons par exemple „Les Sept Vies de l’Epervier“ de Cothias et Juillard ou „Les Passagers du Vent“ de Bourgeon. Ces dernières années, un surplus de scénarios similaires d’une valeur inférieure et des auteurs se voyant „forcés“ – à la façon d’Hollywood – de donner des suites de qualité impardonnable à leurs séries ont sévèrement compromis le niveau de ce genre de bande dessinée. mehr lesen / lire plus

Stassen Jean-Philippe: Déogratias

Le maî tre de la narration Jean-Philippe Stassen a créé avec son nouvel album „Déogratias“ un chef d’oeuvre.

Stassen: Déogratias (Dupuis / Aire Libre) / 80 p. / 471 LUF

Ma tête est toute pleine de froid

Au Rwanda, les gens se saluent parfois d’un „Uraho ?“, ce qui veut dire „T’es toujours vivant?“. Cet humour noir est une des nombreuses façons de survivre après le génocide de 1994, dans un pays où tueurs et victimes doivent à nouveau cohabiter dans une atmosphère de paix extrêmement fragile. Malheureusement, beaucoup de survivants, ne sachant vaincre la peine ou la honte, ont fui dans les drogues ou la folie. mehr lesen / lire plus

Luxembourg: ALFA

cuisine française

Dîner au grand-hôtel

(rw 573/01) – Erigé dans les années trente, le bâtiment de l’hôtel-restaurant Alfa marque la place de la Gare avec sa façade art déco, structurée par des balcons alignés et relevée par deux arcades qui surplombent les entrées de l’immeuble. Depuis que le restaurant a rouvert ses portes, l’afflux n’a cessé de croître. Cela tient d’un côté au soin avec lequel a été faite la rénovation: comprenant que des décors „originaux“ peuvent être un attrait, des éléments du décor ancien ont été préservés à l’intérieur du restaurant: on ne retrouve non seulement le sol carrelé ou les jolies lampes, mais aussi le tableau – assez kitsch il est vrai – de J. mehr lesen / lire plus

Lapière Denis et Pellejero Ruben: Un peu de fumée bleue

„Un peu de fumée bleue“ de Denis Lapière et Ruben Pellejero, fruit d’une première collaboration, est un pur moment d’émotion qui, on l’espère, ouvrira d’autres opus à ce couple inattendu de la bande dessinée.

Denis Lapière et Ruben Pellejero, "Un peu de fumée bleue", éd. Dupuis, coll. Aire libre.

Un peu de fumée bleue

Si l’on connaît bien Denis Lapière dans le monde de la BD francophone – scénariste de Mauro Caldi, „La Saison des anguilles“ -, il en va autrement de Ruben Pellejero, plus discret, mais dont on connaît le très beau „Silence de Malka“ (Casterman).

„Un peu de fumée bleue“ nous transporte dans un univers triste et sans espoir, près d’une auberge, au bord d’une route que l’on surnomme „la route des dames“ parce que c’est à cet endroit que passent et repassent les camions qui transportent les prisonniers politiques vers les chambres de tortures. mehr lesen / lire plus

Luxembourg: MARX

bistrots

Sehen und gesehen werden

*l*(rw 559/00) – Marx-Fans entschuldigen sich oft schon im Voraus für diese schlechte Gewohnheit: Sie geben berufliche Gründe an, weshalb sie ein- oder gar mehrmal die Woche hier aufkreuzen. In der Tat: Nicht nur Ministerinnen und Bürgermeisterinnen verirren sich ins Marx, der nette Herr neben Ihnen könnte auch ein Bankdirektor oder ein begehrter Architekt sein. Aber es wäre falsch zu behaupten, das Marx sei elitär. Wer sich ins Mittwochsgewimmel stürzt, wird dort neben dem smarten Bankangestellten auch die gestylte Friseurin, neben der eleganten Rechtsanwältin auch den feschen Elektriker antreffen, allesamt meist jung und durchgestylt. Montags und dienstags geht es beschaulicher zu, da lässt sich an einem der Tresen gemütlich über einem Glas Wein plauschen. mehr lesen / lire plus

Luxembourg: O-BAR

bistrots

Histoire d’O-Bar

(rw 531/00) – Place du Théâtre – quelle tristesse… Oh non, c’est devenu un peu moins vrai. Coincée entre une agence de voyage et le tunnel menant aux Capucins, voilà un petit bistrot qui monte le moral à cette place ô combien râtée. Après un passé de bistrot traditionnel et un intermezzo de bourse de bière, le O-Bar (Dieu sait ce que le nom veut dire) vient de s’établir sur ces quelques mètres carrés, en créant avec quelques coups de baguette un peu de magie et d’atmosphère. Les visages des serveurs sympathiques peuvent vous paraître connus si vous fréquentez le Chiggri ou le Cat Club. mehr lesen / lire plus

Luxembourg: CELADON

cuisine thailandaise

Au royaume des saveurs

(disga 528/00) – Pour les habitué-e-s de la cuisine orientale, il peut paraître superfétatoire que de revenir sur les restaurants thaïlandais qui sont les ambassadeurs de cette magnifique cuisine dans notre pays. Mais pour des passants occasionnels de l’ascenseur du Grund, il peut s’avérer utile de remettre en mémoire que le Restaurant Thaï Céladon au Grund n’a rien perdu de son attractivité. Hormis un service attentif et impeccable et un cadre des plus attachants, c’est toujours cette carte gastronomique qui regorge de trésors à découvrir. Commencez avec une petite salade thaï, qui au premier abord peut vous paraître banale, mais dont les notes subtiles de légumes, de vinaigre et de noix finiront par vous séduire. mehr lesen / lire plus

Luxembourg: CAT CLUB

cuisine française

Auf samtenen Pfoten

(rw 514/00) – Diskret hat im Hollericher Bermuda-Dreieck ein neues Etablissement seine Tore geöffnet. Wer sowohl Interieur als auch Klientel des „Marx“ verabscheut, sollte den „Cat Club“ meiden – wer allerdings ein Faible für die Innenarchitektur Morenos und die Seventies hat und auch mit Yuppies leben kann (oder selbst dazu tendiert), ist dort gerade richtig. Das Restaurant mit Bar, das sich in den ehemaligen Gemäuern der Holzhandlung Clement versteckt, ist derzeit nicht nur für Delfin-Fans „the place to be“. Im Speisesaal, in dem sich auffällig viele Ex-Chiggeri-Bedienstete tummeln, wird französische und thailändische Küche geboten, sogar (wenn’s beliebt) im Liegen zu konsumieren. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (1999-2000)

Retrouvez six précédents épisodes en direct des archives du woxx :

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Luxembourg: CIRCOLO CURIEL

cuisine italienne

Penne, Ravioli, tagliatelle, garganelle…

(rw 457/98) – Si la nouille est une ambroisie terrestre, ses temples deviennent de plus en plus rares. Je ne parle pas des pâtes „miracoli“ que l’on vous sert dans les innombrables pizzerias du Grand-Duché, mais de la vraie nouille italienne. Bien que son culte était d’abord – immigration italienne oblige – situé au sud du pays, il existe cependant depuis des années quelques rares endroits dans la capitale où l’on peut s’y consacrer. L’une d’elle est une institution connue par tous les adeptes de bonnes causes progressistes, par les théoriciens marxistes et les militantes féministes aussi bien que par les écologistes de la première heure: le „Circolo culturale e ricreativo E. mehr lesen / lire plus

Luxembourg: CASA VECCIA

cuisine italienne

L’ancienne „Casa“ a réouvert ses portes

(rw 449/98) – La „Casa“, restaurant-cantine situé en plein milieu du quartier de la gare, fut une véritable institution, dont on se rappelle avec une certaine nostalgie. Les plats de résistance composés de pâtes et de viandes „à l’italienne“, payés à l’avance et servis par des dames en tabliers de cuisine blancs, se dégustaient dans une ambiance située entre buffet de gare et bistrot du coin. Depuis que l’ancien patron a disparu, les localités prenaient leur temps à être retapées. Il y a quelques mois cependant, la „Vecchia Casa d’Italia“ a réouvert ses portes. mehr lesen / lire plus