Printemps arabe : Dix ans de désillusions

Les habitants de Sidi Bouzid, berceau de la révolution tunisienne, ont un sentiment d’inachevé. Frappés par la crise économique, ils attendent toujours une réponse à leurs revendications sociales.

Le portrait de Mohamed Bouazizi, à l’origine des contestations d’il y a dix ans, est affiché sur le bâtiment de la poste, à quelques mètres du lieu où il s’est immolé le 17 décembre 2010. (Photo : Maryline Dumas)

Il ne fait plus guère parler de lui, mais son portrait en lamelles d’acier trône sur le bâtiment de la poste, en face de la mairie de Sidi Bouzid, à 280 kilomètres au sud de Tunis. mehr lesen / lire plus