KAREN MONCRIEFF: The Dead Girl

Eine tote junge Frau und vier Frauenschicksale, die alle auf ihre Weise zur Auflösung des Mordes beitragen: Zwischen Thriller und Psychodrama angesiedelt, erzählt Karen Moncrieff nicht nur eine subtile Story, sondern schneidet auch das Thema Serienmord auf eine originelle und kritische Weise an. Ein Filmgenuss (auch durch die hervorragenden Schauspielerinnen), der leider nicht ohne einige blutige Bilder auskommt.

Im Utopolis mehr lesen / lire plus

PAUL ANDREW WILLIAMS: London to Brighton

Auch wenn der Film soziale Brennpunkte zum Gegenstand hat, bleibt er vor allem seicht und fährt sogar am Thema vorbei. Das Angeprangerte wird durch voyeuristische Einlagen verklärt und den SchauspielerInnen gelingt es zu keinem Moment glaubhaft zu überzeugen. Eine ungesunde Mischung aus Guy Richie-Komödien und Sozialdramen à la Ken Loach.

Im Utopia mehr lesen / lire plus

Martial Fougeron: Mon fils à moi

Un enfant ne peut pas se sauver des griffes d’une mère hystérique et inapte de se rendre compte de ses responsabilités envers son protégé. C’est certainement une situation plus fréquente que généralement admis. Dans le film de Martial Fougeron les caractères de la mère et du fils sont bien transposés. Malheureusement les autres personnages sont un peu négligés et le film perd ainsi de son authenticité.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus

CRISTIANA COMENCINI: La bestia nel cuore

Trotz einiger intensiver Szenen kommt Cristina Comencinis Psychodrama um einen Kindesmissbrauch nicht über das Niveau einer Telenovela hinaus. Die hochgelobte Giovanna Mezzogiorno als Schauspielerin auf der Suche nach ihrer verdrängten Kindheit vermag es nicht, uns wirklich anzurühren und die Geschichte wird auch durch überflüssige Nebenstränge nicht überzeugender. Unterhaltend, aber ohne Tiefgang.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus

CATHERINE BREILLAT: Une vieille maîtresse

Pour sa première plongée dans le 19e siècle, Catherine Breillat, qui s’est basée sur l’oeuvre de Barbey d’Aurevilly, semble également s’avoir inspiré des „Liaisons dangereuses“ de Choderlos de Laclos. Dans son film, les conversations de salon s’étirent souvent et ça ne rigole pas: mariages arrangés, du sang qui coule, des maris cavaleurs et des épouses trompées. Une mise en scène classique, un bon jeu d’acteur et d’actrices, une bonne reconstitution historique, mais le tout est parfois un peu trop surchargé.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus

JULIAN SCHNABEL: Le scaphandre et le papillon

Que faire si, d’une minute à l’autre, vous ne savez ni bouger, ni parler? Le film que Julien Schnabel a tiré de ce sujet est sans pathos et sans moralité. La perspective du malade est rendue de façon crédible. Restent quelques longueurs vers la fin, mais sachant l’extrême difficulté de traiter ce thème, on pardonne vite au réalisateur qui a su créer une des oeuvres les plus attachantes sur la maladie.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus

DOUGLAS MCGRATH: Infamous

En deux ans, deux films ont été consacrés à l’excentrique écrivain new-yorkais Truman Capote. „Infamous“ diffère de „Capote“ dans sa manière d’appréhender le sujet. Ainsi le réalisateur Douglas McGrath fait cohabiter à merveille la superficialité du gratin de la Grande Pomme avec le reportage mené par le mondain efféminé dans le rude Kansas. Une dualité intéressante pour une histoire toute en ambiguïté.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus

MIRA NAIR: The Namesake

L’histoire n’a rien d’extraordinaire: un couple indien s’installe à New York, les enfants cherchent leur voie entre les deux cultures. C’est raconté avec beaucoup d’humanité, et les images – paysages urbains ou scènes de dialogue – sont belles à vous couper le souffle. On en vient à regretter que la réalisatrice Mira Nair ne nous ait pas gratifiés d’une trentaine de minutes supplémentaires, plutôt que de forcer l’allure vers la fin du film.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus

RICHARD FLEISCHER: Soylent Green

Eigentlich ist der Film ein Klassiker geworden und – wahrscheinlich unbeabsichtigt – aktueller denn je. Was passiert wenn man Grundbedürfnisse wie Nahrung in die Hand riesiger Konzerne gibt? Von der Antwort die Soylent Green bietet und letztendlich auch ist, sind wir hoffentlich noch lange entfernt.

Am Montag in der Cinémathèque. mehr lesen / lire plus

PIERRE JOLIVET: Je crois que je l’aime

Le titre du film ne laisse déjà pas espérer grand chose. Avec un scénario trop kitsch, la nouvelle oeuvre cinématographique de Pierre Jolivet manque d’authenticité: ainsi, les personnages principaux sont portraités sans véritable finesse et les retournements de situations sont souvent trop prévisibles.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus

FRANCESCA COMENCINI: A Casa Nostra

La question de départ du film „A Casa Nostra“ de la réalisatrice italienne Francesca Comencini était: „Quelle est la valeur de la vie dans un monde où le profit est l’unique moteur?“. La réponse est illustrée à travers des personnages tout à fait différents – mais chez qui l’impact de l’argent a les mêmes conséquences sur leurs relations humaines. Le film est intéressant, car la réalisatrice ne juge pas. L’esthétique est froide, sans longueurs narratives avec un regard franc sur le monde.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus

ROWAN ATKINSON: Mr Bean’s Holiday

L’Anglais débarque! Un voyage à Cannes remporté lors d’une tombola sert de prétexte pour mettre en scène les péripéties rocambolesques de l’homme à l’éternel costume gris. Dans un registre plus proche de la série télévisée que ne l’était le premier film, cette suite, sans être brillante, ne décevra pas les amateurs de Bean.

A l’Utopolis et à l’Ariston mehr lesen / lire plus

CLAUDE BERRI: Ensemble, c’est tout

Adapté du roman de l’auteur populaire Anna Gavalda, le film est une comédie romantique, mise en scène par Claude Berri. Avec Audrey Tautou comme deus ex machina, le film clapote un peu entre compassion et sentiments éventés: à côté de situations parfois trop convenues, le film – qui raconte l’histoire de quatre destins croisés – reste tout de même potable.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus

JOHN CURRAN: The Painted Veil

Wer sich an Somerset Maughams konservativem Weltbild nicht stört, wird John Currans Adaptation eines Liebesromans in kolonialem Setting schätzen: Saubere Inszenierung, vorzügliche Besetzung und der eine oder andere kritische Unterton zur imperialistischen Politik Grand Old Englands geben dem Film Gehalt.

________
Im Utopia mehr lesen / lire plus

MARC LAWRENCE: Music And Lyrics

Regisseur Marc Lawrence, bereits für seine seichten Komödien à la „Miss Congeniality“ bekannt, zeichnet hier eine weitere Schmonzette, diesmal mit musikalischen Einlagen. Da Tiefgang in dieser Liebeskomödie nicht gefragt ist, ist Drew Barrymore wohl hier als verliebte Songwriterin genau richtig. Hugh Grant spielt routiniert sich selbst, nämlich einen abgehalfterten Star. Seine Popsongs im Stil der 80er Jahre und sein Hüftschwung sind der einzige Lichtblick.

Im Utopolis mehr lesen / lire plus

THOMAS GILOU: Michou d’Auber

Un enfant algérien plongé dans la France rurale pendant la guerre d’Algérie … cela aurait pu laisser présager un drame bouleversant, voire traumatisant, mais il s’agit plutôt d’un film léger où l’on rencontre des personnages attachants, d’autres plutôt bêtes que méchants. Une ode naïve à la tolérance qui ne peut faire que du bien.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus

OLIVIER DAHAN: La Môme

Pour ne pas s’y perdre, il vaut mieux relire la biographie d’Edith Piaf avant de voir ce film. Il va et vient sans chronologie dans le curriculum vitae de cette femme qui est devenue un mythe et montre une vie en alternance entre misère et passion. La performance de Marion Cotillard est à souligner.

A l’Utopolis. mehr lesen / lire plus

PETER WEBBER: Hannibal Rising

Un enfant traumatisé par un évènement cruel est poursuivi par sa psychose et son désir de vengeance. On est loin d’un décryptage du mental complexe du plus célèbre des cannibales. Et le surjeu arrogant de Gaspard Ulliel ne fait pas le poids face au charme monstrueux d’un Anthony Hopkins.

A l’Utopolis mehr lesen / lire plus

EMILIO ESTEVEZ: Bobby

Trotz großer Starbesetzung ein nur mäßig gelungener Film. Gezeigt werden Anekdoten mit moralisierenden Schlußfolgerungen, über Gäste und Angestellte des Hotels Ambassador am Tag des Attentats. Dazwischen sind authentische Aufnahmen von Robert Kennedys Wahlkampagne hineingeschnitten und zum Schluss kommt als Eklat, das Attentat. Der Film hinterläßt einen idealisierten Bobby und informiert nur schemenhaft über seine Politik zu Zeiten von Vietnamkrieg und Rassenunruhen. Auch über die Untersuchungen des nur teilweise aufgeklärten Mordes wird nichts mitgeteilt.

Im Utopolis mehr lesen / lire plus