Dans les salles : Kinds of kindness

(Photo: ATSUSHI Nishijima/Searchilght pictures)

Un homme est poussé à l’extrême par un employeur narcissique, un policier retrouve sa femme après un naufrage et une membre d’une secte est à la recherche d’une personne capable de ressusciter les mort·es : sous un faux semblant de bienveillance, le film anthologique offre trois récits – l’un plus dérangeant que l’autre – sur le contrôle et la dépendance dans les relations. Les performances excellentes d’une distribution tournante, les dialogues à tonalité administrative et la mise en scène soignée contrastent brillamment avec l’absurdité des scènes suintant un humour noir. Mais le long et malin spectacle est difficile à digérer et pourrait même aliéner les amateur·trices du réalisateur Yórgos Lánthimos – expert de la création du malaise – tandis que les récits confinant au nihilisme risquent de se perdre dans leur propre sadisme.

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