Dans les salles : Sorry We Missed You

Revenu bredouille de Cannes, Ken Loach propose avec « Sorry We Missed You » un brûlot sur l’ubérisation de la société dans son style habituel. Trop bien ficelé parfois, le film reste toutefois d’une efficacité redoutable.

Le terminal de livraison ne laissera pas la pause se prolonger bien longtemps. (Photo : Joss Barratt)

Il en a de la constance, Ken Loach, 83 ans. On ne compte plus ses films mémorables, toujours engagés, toujours profondément humains face au rouleau compresseur du libéralisme triomphant, qui paupérise inexorablement celles et ceux qui flirtaient déjà avec la limite de la pauvreté. Et s’il n’arrête pas à son âge, c’est qu’il croit qu’« un autre monde est possible et nécessaire ». mehr lesen / lire plus