Afin d’élucider des meurtres en série, un policier – en psychanalyse – essaie de s’identifier au tueur. Il est intéressant de voir que, dès ses débuts, Lars von Trier affichait une excentricité d’auteur peu commune. Mais dans „Element of Crime“ (1984), il est encore bien loin de la caméra sautillante et du dogme spartiate qui font aujourd’hui sa gloire. A l’époque, tout était construit et figé. De longs travellings, des décors travaillés et des dialogues chargés de sens, s’agencent en symboliques lourdes et confuses, auxquelles il manque un certain sens de la simplicité.
Lundi, à la Cinémathèque
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