PHOTOGRAPHIE/INSTALLATION: Unplug ?

von | 17.12.2009

Depuis pas mal de temps, l’artiste connu sous le pseudo The Plug, n’en finit pas d’étonner par sa persistance sur le marché de l’art luxembourgeois et grand-régional.

On se rappellera ses apparitions dans les expositions collectives « Mixed Seasons » ou encore « ELO » au Mudam – toutes consacrées aux jeunes artistes du cru. Mais voilà, ce qui a longtemps bien fonctionné sous le label « jeune artiste en herbe », commence sérieusement à manquer de souffle de nos jours.

C’est du moins ce qu’on peut penser en traversant la petite arrière-salle de la galerie Nosbaum&Reding, où The Plug expose ses nouveaux travaux sous le titre évocateur de « Black & White Town ». Certes, ce qu’il fait interpelle encore et toujours, mais on peine à y voir du nouveau. Les deux oeuvres exposées dans la première partie de la salle annoncent le ton : « Sound is a piece of paper II » et « Sans titre », sont deux pièces qui se répondent. Tandis que la première est une tâche d’aluminium noir, la seconde est l’exacte reproduction de cette tâche obtenue par un martelage sur papier – le carré blanc sur fond blanc de Malevitch n’est pas loin, mais pas la subtilité de l‘?uvre.

Les autres pièces, dont une série de quatre photos en tirage grand format, intitulées « My Super Sweet Sixteen I-IV », ainsi qu’une installation dénommée « cold ashes (glorious morning) » ne rehaussent que de peu le niveau. Les photographies montrent toutes des intérieurs de vieilles maisons délabrées décorées d’attributs divers – comme des armes factices ou encore des pince-monseigneur qui s’accumulent dans un lavabo – et sont donc conçues comme un anti-modèle à leur titre « My Super Sweet Sixteen » qui n’est pas un film de Ken Loach, mais bel et bien un format trash de MTV, dans lequel des rich kids peuvent rivaliser avec la boum de 16 ans la plus onéreuse. S’il est toujours bien de montrer l’autre face de la (télé-)réalité, cette dialectique est aussi fatigante.

En bref, « Black&White Town » est recommandé seulement pour les fans de l’artiste ou les suiveurs et suiveuses de hype. Pour les autres : vous pouvez vous en passer?

Encore jusqu’au 9 janvier 2010 à la galerie Nosbaum&Reding.

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