(lc) – Du noir, du polar et du bon. Celui qui a éclairé le monde sur « The Black Dahlia Murder » et qui a plongé – avec un succès à rendre parano même les lecteurs les plus avertis – dans la tête d’un serial killer dans « Silent Terror », donne au monde l’occasion de faire un tour dans son âme noire. Ou plutôt, avec son âme car « My Dark Places » montre un James Ellroy frénétique, instable et à la recherche du meurtrier de sa mère. Ce n’est pas une autofiction, car la mère d’Ellroy – ou plutôt ce qu’il en restait – a été découvert sur un terrain vague, l’auteur préférera parler d’un « body dump site », près de Los Angeles lorsqu’il n’avait même pas dix ans. Cette perte prématurée l’a laissé sombrer dans une délinquence juvénile très poussée, de laquelle il n’a pu se défaire qu’en écrivant comme un possédé. Maintenant, vieil homme aguerri et auteur à succès, il tente de reconstruire l’événement qui a fait de lui qui il est. De fil en aiguille, il remonte les indices et livre en passant un magnifique portrait du Los Angeles des années 50. Bien sûr, pas celui d’Hollywood, mais celui des perdants, des pervers, des accros et des violeurs. Un livre captivant et une excellente entrée en matière pour celles et ceux qui ne sont pas encore entrés dans l’univers d’Ellroy.
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