Les remarques de Dan Kersch sur un éventuel impôt sur « les gagnant-e-s de la crise » sont de la pure rhétorique sociale-démocrate : demander l’impossible pour ensuite s’en laver les mains, tout en engrangeant des voix.

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De quel pays Dan Kersch est-il le vice-premier ministre ? En l’entendant dimanche dernier plastronner au congrès LSAP, on aurait plutôt pensé à une république révolutionnaire andine qu’au grand-duché de Luxembourg. Taxer les « gagnant-e-s de la crise » est une idée qui circule beaucoup sur les réseaux sociaux, notamment accompagnée de tableaux renseignant sur les fortunes personnelles de Jeff Bezos d’Amazon ou d’Elon Musk de SpaceX et Tesla.