Guerre en Ukraine : À Moscou, une hypernormalité de façade

La capitale russe continue à vivre comme si la guerre en Ukraine n’existait pas. Derrière cette apparente normalité, la propagande guerrière et l’exaltation patriotique battent leur plein, alors que la possibilité d’une nouvelle campagne de mobilisation effraie les Moscovites.

Centre de recrutement mobile de volontaires dans une rue piétonne de Moscou, avec le slogan 
« Notre profession, défendre la patrie ». (Photo : Fyodor Volkov)

Ce qui choque à première vue, c’est que rien ne choque, rien ne crève les yeux. Une hypernormalité règne dans les rues de la capitale. Un an et demi après le début des hostilités en Ukraine, les centres commerciaux sont bondés, très peu de magasins ont mis la clef sous la porte et les marques occidentales ont été rachetées par des investisseurs locaux (souvent proches du pouvoir) en changeant de nom (comme pour McDonald’s ou L’Occitane), tandis que l’importation à travers des pays tiers comble le reste. mehr lesen / lire plus

75 Jahre Atomwaffen (4): Hat jemand Chruschtschows Handynummer?

Wie die Erfahrungen der Kubakrise ein Zeitalter (relativer) nuklearer Vernunft einleiteten.

Strategische Karte zur Kubakrise 1962
(Wikimedia; Nicolas Eynaud; CC BY-SA 3.0)

Gab es ein „goldenes Zeitalter“ der nuklearen Stabilität? Wenn, dann war es wohl die Zeit seit der Kubakrise – und bis zur Präsidentschaft von Ronald Reagan, deren Wirren wir in Teil 3 der Serie untersucht haben. Für Zeitgenoss*innen war das damals wahrscheinlich kaum zu erkennen, denn auf beiden Seiten des eisernen Vorhangs bereitete man sich mehr denn je auf einen Dritten Weltkrieg vor. Dennoch waren die sukzessiven Staatsoberhäupter in Washington und Moskau von der Wichtigkeit überzeugt, einen offenen Krieg zwischen ihren beiden Ländern zu vermeiden, weil dieser wahrscheinlich in einen vernichtenden Atomkrieg münden würde. mehr lesen / lire plus