Élections : Départ à gauche

Être parmi les premiers partis à adopter un programme électoral, voilà le but du congrès de Déi Lénk de ce jeudi 21 juin. Mais entre radicalité et réalisme, la formation politique n’arrive pas à se décider.

Le parti Déi Lénk a été fondé comme un groupement de gauche radicale. Ces temps-ci, il donne parfois l’impression de suivre une ligne plutôt réformiste ou « trade-unioniste » (c’est-à-dire liée fortement au mouvement syndical). Cette « social-démocratisation », qui plaît aux un-e-s et déplaît aux autres, n’est pas si nette que ça…

Certes, dans le cadre de l’élaboration de son programme électoral, le parti Déi Lénk a souligné qu’en plus des objectifs ambitieux pour l’avenir, il propose des mesures concrètes à mettre en œuvre immédiatement. mehr lesen / lire plus

Débat sur l’état de la nation : Lost in Hesitation

À six mois des élections, le débat autour de l’état de la nation montre que la plupart des partis hésitent à prendre clairement position sur la question sociale comme sur celle de la croissance.

Game of Thrones ? Non, théâtre d’ombres immobiles. (Théâtre d’ombres chinois, Musée d’ethnologie, Berlin)

Vous regrettez l’emphase des déclarations sur l’état de la nation de Jean-Claude Juncker ? Consolez-vous avec le discours pour le 1er mai du président de l’OGBL. Certes, André Roeltgen n’atteint pas les sommets de la rhétorique du Juncker des meilleurs jours, mais il fait preuve de bien plus d’élan que Xavier Bettel. Côté contenu, par contre, il ne faut pas sous-estimer la signification des propos du premier ministre. mehr lesen / lire plus