Cet été, jusqu’au 10 septembre, la galerie Schortgen expose ses „Coups de coeur“. L’espace est donc consacré aux oeuvres de plusieurs artistes, qui changeront au fil des semaines et au gré des envies. Actuellement cela donne l’occasion de comparer le regard que portent sur la femme quatre artistes peintres. Chez Christine Comyn, des demoiselles jeunes au corps élancé flottent dans l’espace. Les robes, les cheveux, les visages ne sont que prétexte à des jeux de lumière. Avec Fabio Calvetti, nous revenons sur terre: des femmes fatales, en robes noires, dans des poses moitié mélancoliques, moitié lascives. Cela rappelle certaines photo de mode et ferait kitsch, s’il n’y avait ces étranges cannelures et rayures qui égratignent le vernis des tableaux. Le contraste avec les nus presque discrets d’Alain Bonnefoit est saisissant. Un corps monochrome occupe l’ensemble du tableau, rehaussé par quelques traits de couleur. Ces corps sont renfermés dans des cadres sophistiqués, comme des objets précieux et vénérés. Si les femmes de Bonnefoit évitent le regard du spectateur, celles de Nicole Dubuisson le fixent droit dans les yeux. Tenues négligées, cheveux teintés, maquillages outrageux – ceci ne sont pas des êtres dociles, mais des femmes de caractère.
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