Sam Weissen, artiste luxembourgeois habitant Bruxelles, expose ces jours-ci à la Galerie Nude. Pour lui son art: „concerne la perception. La peinture CITY CAMOUFLAGE évoque le désir de s’intégrer dans un environnement. Pour se fondre, le meilleur camouflage est un costard. Les gens ne perçoivent plus celui qui le porte. Tout est basé sur du vécu et sur les milieux que j’ai pu fréquenter comme avocat d’affaires.“
En entrant dans l’espace-exposition, une de ces créatures nous interpelle. C’est un monstre rouge sang, la bouche béante, toutes dents dehors. Un pendu, à langue pendante. Un ballon de baudruche jaune lui sert de potence. Le fond est noir, la chose n’habite qu’un quart de la toile.
Une autre créature nous arrête en déambulant devant les portants de vêtements, et bien non. Celle-ci a pris appui sur la tapisserie à fleur, rendant le contraste plus saisissant encore entre ce décor rassurant et l’étrangeté de l’animal. On discerne à peine sa face et son buste gris au milieu de tout ce noir. Finalement, on ne prête attention qu’aux dents arborées dans un sourire cynique d’une blancheur renversante.
Finalement, leurs dentitions nous poursuivent à travers la boutique, elles sont là comme des personnages récurrents au questionnement sans fin et sans réponse, c’est irritant Ù On serre les dents.
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