Un oeuf, dirait-on, sur fond rouge. Croquée avec des gros traits, mais non dépourvue de grâce, cette forme ovoï de est bien la seule fermée qu’on trouvera dans l’exposition de Maho Maeda à la galerie Frank Gerlitzki. La jeune artiste originaire du Japon et actuellement étudiante à la Kunstakademie de Düsseldorf, se fie à ses intuitions lorsqu’il s’agit de composer ses tableaux et petites installations. „Avant de peindre, je compose des sons dans ma tête“, décrit-elle sa façon de procéder. Et comme les sons dépassent parfois le cadre de l’ouï e, les lignes filigranes omniprésentes dans ses tableaux dépassent de temps en temps le cadre préfixé. On peut parler de végétation si l’on veut, mais pourquoi ne pas y voir la transposition d’un equalizer graphique d’une stéréo des années 80? Préférant l’esthétique au signifiant, Maho Maeda ne se sacrifie pourtant pas à l’art pour l’art: ses oeuvres sont plutôt des questionnements sur nos habitudes à voir les choses.
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