Une fois de plus, les actions de la Konschtkëscht surprennent. Non seulement une nouvelle vitrine a été installée dans l’enceinte de l’abbaye de Neumünster, cette fois c’est la jeune garde luxembourgeoise qui est à l’honneur. Olivier Pesch est un jeune cinéaste, qui, après avoir étudié le cinéma dans une Grande Ecole parisienne, s’est orienté vers le cinéma d’animation. D’abord en autodidacte, puis, après sa rencontre avec Daniel Wiroth, cette voie s’est de plus en plus confirmée. Il a d’ailleurs été remarqué au festival du film d’animation à la Kulturfabrik plus tôt cette année.
La marque d’Olivier Pesch – une certaine naï veté dans les histoires, combinée à une bonne maî trise technique et des développements parfois surprenants – attire la sympathie du spectateur. Par exemple, ce bonhomme qui naî t d’une pile électrique et meurt lorsque celle-ci est vide, tandis que l’état de la pile est toujours affiché à l’écran, montre toute la malice subtile du jeune réalisateur. Autre particularité: Pesch redécouvre les vieilles pratiques artisanales. Les modèles ont été réalisés en pâte à modeler et il n’hésite pas à employer des encarts pour illustrer ses histoires, ni à apparaî tre lui même derrière la table où agissent ses figurines. En somme, s’attarder un petit quart d’heure devant une des vitrines de la Konschtkëscht, que ce soit à Esch ou en ville, en vaut bien la peine. Même si ce n’est que pour se divertir un peu.
Konschtkëscht jusqu’au 30 septembre
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