(lc) – La petite série de couacs gouvernementaux – entre socialistes et libéraux au pouvoir – sur la question si un impôt sur l’église, voire les communautés religieuses, va venir ou non a fait son effet sur le poulailler catholique. Non seulement l’archevêque Jean-Claude Hollerich a-t-il annoncé l’apocalypse, ou du moins la banqueroute de son église dans un futur assez proche si l’Etat arrêtait vraiment de traiter ses subordonnés comme des fonctionnaires, mais son bras politique, le CSV, s’est aussi activé. Ainsi les députés Gilles Roth et Diane Adehm se sont adressés au ministre des finances, Pierre Gramegna, comme au premier ministre et ministre des cultes Xavier Bettel pour savoir notamment si le gouvernement prévoyait de suivre la voie allemande – où chaque contribuable paie selon sa conviction religieuse et où les athées sont exempts – ou plutôt l’italienne, qui prévoit qu’on puisse librement affecter une part fixe des impôts à une communauté religieuse, voire à une organisation de bienfaisance de son choix. La réponse des intéressés a été des plus sèches : vu les discussions en cours, « aucune décision n’a été prise ». Ce qui leur laisse amplement le temps d’aller allumer un cierge à la cathédrale.
-
Die neuesten Artikel
Newsletter
woxx Podcasts