Dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme, l’Union européenne a, en 2015 déjà, émis une directive qui force les États membres à plus de transparence, notamment en ce qui concerne l’identification des bénéficiaires réels de certains produits financiers. Elle vise donc aussi le « core business » de pans entiers de la place financière. Ce qui inquiète le député et avocat d’affaires Laurent Mosar – qui visiblement a un peu de mal à décider s’il représente le peuple ou ses clients. Pas satisfait d’une première réponse à une question parlementaire sur la transposition en droit luxembourgeois de ladite directive (il la qualifie, à juste titre d’ailleurs, de « lapidaire », vu qu’elle se contente de remâcher le contenu de la directive sans aller dans le détail), il la repose donc au ministre de la Justice Félix Braz. Outre la question des bénéficiaires économiques, le député CSV se montre préoccupé par le rôle joué par la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF), notamment en ce qui concerne le relais de ces nouvelles dispositions aux acteurs de la place financière. Comme si ces derniers ne disposaient pas de l’appui des Big Four pour s’adapter aux nouvelles réglementations et les contourner. Mosar est vraiment trop gentil.
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