Tout semblait présager une soirée ratée : le musicien-compositeur arrivait trop tard et sans son accompagnement musical habituel, la petite salle du Konrad n’était qu’à demi remplie, faute aux vacances scolaires, et les premiers rythmes dévoilaient un folk assez traditionnel. Mais Adam Beattie a bien su se tirer d’affaire, et le public, essentiellement féminin, semblait accorder beaucoup d’indulgence au singer-songwriter sympa qui maîtrise aussi bien le synthétiseur que le piano ou la guitare. Si lors des toutes premières chansons, la voix du bel Écossais semblait un peu timide et les mélodies assez classiques, l’ambiance changea dès « Sickle Red Moon ». On s’irritait au début que sa voix semble vouloir grimper dans des sphères décidément trop élevées, mais en fait cet artifice donne une touche intéressante à son chant. Résolument pédagogique, Beattie n’a cessé de pousser son public à participer en battant des mains – mais attention : en cinq temps ! – ou en chantant, comme pour « The Man Who Loves Too Much Will Lose Everytime » ou « Somewhere around the Bend ». Les rythmes inhabituels et les textes simples, mais plein d’humour et de vérité on fait de ces morceaux de petites friandises musicales.
Adam Beattie : Butterscotch
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