Le Vargas nouveau est arrivé ! Les fidèles lectrices et lecteurs se rappelleront que la fin de l’avant-dernier tome, « Temps glaciaires », abandonnait le commissaire Adamsberg dans un petit bled de pêcheurs en Islande dont il avait fait son nouveau domicile. Le neuvième tome de la série qui lui est consacrée va certainement faire plaisir à ses inconditionnels. Même si cette fois, la famille des Adamsbergophiles ne risque pas de s’élargir. Cela est dû à une entrée en matière un peu fastidieuse où le commissaire expédie la résolution d’un meurtre à la va-vite sans que la véritable intrigue commence. C’est à partir de la centième page que la recluse entre finalement dans la danse. Cette petite araignée venimeuse, la hantise des vacanciers du sud de la France, va être utilisée comme une arme meurtrière – discrète, car une seule morsure ne suffit pas pour tuer un homme ou une femme. De fil en aiguille, Adamsberg va remonter cette affaire abracadabrantesque où – Vargas oblige – toutes les correspondances, même les plus farfelues sont permises. Et en passant, le commissaire rêveur dans les brumes du crime va aussi se débarrasser d’un traumatisme d’enfance. Donc, c’est gagné pour le retour en force d’Adamsberg. C’est juste sur les cent premières pages qu’il ne faut pas perdre son souffle.
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