L’affaiblissement des lois environnementales se poursuit au niveau européen : déjà retardé une première fois, le règlement contre la déforestation a une nouvelle fois été repoussé et affaibli ce mercredi. La loi anti-déforestation ne devra être appliquée qu’à la fin de 2026, soit trois ans après son adoption initiale en 2023. Le vote, qui marque encore une alliance entre les partis de droite et de l’extrême droite, a eu lieu quelques jours après l’assouplissement proposé par la commission d’une autre loi européenne visant l’interdiction des moteurs à essence neufs après 2035 – de quoi faire souffler l’industrie automobile et les multinationales agraires. Alors que la loi vise la fin des produits liés à la destruction des forêts ou à des violations des droits humains, les eurodéputé·es, y compris cell·eux du CSV et de l’ADR, ont voté pour affaiblir la traçabilité. Cela permettra « de larges exemptions qui sapent considérablement la capacité de l’UE à mettre fin à la déforestation mondiale », a critiqué Tilly Metz. Pour la députée européenne verte, le vote est « paradoxal », le règlement ayant « été négocié à l’origine par notre commissaire luxembourgeois du CSV, Christophe Hansen, puis attaqué par le gouvernement luxembourgeois. » Le report de la loi entraînera une poursuite de la déforestation dans des pays comme le Brésil. « Les dégâts sont faits : des milliers d’hectares de forêts seront perdus à jamais », a tranché Greenpeace, jugeant le vote comme « profondément irresponsable ». L’ONG revendique alors d’autant plus le rejet de l’accord UE-Mercosur, qui selon des groupes autochtones et environnementaux accélérerait davantage la déforestation dans la région de l’Amazonie.
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