Liberty Steel (1) : Le péril du « Shadow Banking »

Pour édifier son empire dans l’acier, Sanjeev Gupta a accumulé des dettes colossales, dissimulées par de complexes montages financiers. Au Luxembourg, il a créé une structure opaque pour acheter des entreprises en France. Aujourd’hui, le groupe est au bord de l’effondrement et son démantèlement a commencé. L’affaire illustre la façon dont la finance débridée peut détruire l’économie réelle.

À l’ombre d’un patron insolvable : les salarié-e-s de GFG Alliance traversent une mauvaise passe. (©GFGALLIANCE)

Sur le papier, le projet de Sanjeev Gupta avait tout pour plaire car il promettait un nouvel avenir à la sidérurgie européenne par la production d’un acier vert en circuit court. mehr lesen / lire plus

Liberty Steel (2) : L’État en dernier recours, comme d’habitude

Alors que la pandémie ravive le débat sur la souveraineté 
industrielle européenne, l’effondrement de Liberty Steel met les dirigeant-e-s politiques face à leurs responsabilités. L’État semble déterminé à entrer indirectement au capital du site luxembourgeois, une solution qui reste toujours suspendu au bon vouloir de Sanjeev Gupta, le patron du groupe.

Un ministre de l’Économie qui préfère rester dans le vague : Franz Fayot en discussion avec l’OGBL et le LCGB sur le futur de Liberty Steel à Dudelange.(©MECO)

En quelques semaines, Sanjeev Gupta est passé du statut d’homme providentiel à celui de pestiféré. Quand en 2019, Liberty Steel rachetait six usines européennes à ArcelorMittal, l’homme d’affaires indo-britannique sauvait des milliers d’emplois en proposant un projet industriel séduisant, basé sur la production décarbonée d’acier. mehr lesen / lire plus