Dès que le député européen Die Linke Fabio De Masi l’a obtenue, la fameuse page manquante du « rapport Krecké » s’est vite propagée dans les médias nationaux et internationaux. Et, comme prévu, cette page qui avait presque le statut de secret d’État ne contient rien de surprenant. Krecké y reconnaît que les « accords préalables » n’ont aucune base légale au Luxembourg – une situation palliée en janvier de cette année, donc après l’affaire Luxleaks. Il constate même que le fameux bureau numéro 6, où passent les multinationales et leurs conseillers des « Big Four » pour négocier des avantages fiscaux, doit se départir « d’une attitude traditionnellement fort négative vis-à-vis d’opérations dont les avantages fiscaux constituent une des principales justifications ». Il semble que ces mots aient été pris à la lettre par le bureau 6. Juncker, par contre, ne semble pas avoir pris au sérieux l’avertissement donné par le député socialiste à la fin de la page, celui de « suivre d’un peu plus près les ‘accords’ ainsi opérés ». Donc rien de scandaleux en somme. Excepté le fait que cette page a été écrite il y a 18 ans et que donc, depuis cette époque, Juncker savait que les tax rulings étaient délicats…
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