Attendu en février-mars, le dernier tome de la saga autour de l’ancien disquaire déglingué devenu clodo puis gourou vient enfin d’apparaître dans les bacs des libraires. Alors que le premier tome s’apparentait plutôt à une mise en place des différents protagonistes et narrait la déchéance sociale de l’antihéros, le deuxième allait plus loin pour décrire comment la communauté précaire et isolée qui s’était massée autour de Subutex tenait de l’illusoire. Avec le dernier tome, c’est carrément l’épiphanie pour la joyeuse bande. Elle a trouvé un mode de vie en organisant des « convergences » – en fait des soirées DJ un peu spéciales où Vernon mixe de la musique avec des vagues subliminales jadis enregistrées par son ami et rock star Alex Bleach, décédé depuis – et comme tout plan qui marche, il se met à foirer. Subutex entame une tournée européenne avec sa nouvelle petite amie et manageuse et tous les autres personnages retournent à leurs oignons, forcés ou non. La force de l’écriture de Despentes transparaît sur toute la longueur de ce troisième tome, qui prend parfois des tournures très inattendues. C’est sûrement aussi le sens de l’observation de l’auteure, qui décrit très précisément et sans équivoque les différents milieux sociaux français et européens, qui assurera à la série « Vernon Subutex » une longue postérité.
Regisseur Michelangelo Antonioni: Der Weg in die filmische Moderne
Michelangelo Antonioni ist ein Name, der für den Film ebenso wichtig ist wie Marguerite Duras für die Literatur oder Giorgio de Chirico für die Malerei. Zweifelsohne gilt der italienische Regisseur als einer der bedeutendsten Modernisierer*innen des Kinos in Europa nach 1950. Sein Werk prägt die internationale Filmgeschichte. Die Bedeutung von...

