L’OPL fut fringant aux Soirées de Luxembourg de vendredi dernier dans la 92e symphonie de Haydn sous la direction d’Hubert Soudant. Dans le 27e Concerto de Mozart, la grande dame du piano, Ingrid Haebler, n’usurpa pas sa réputation de vraie mozartienne. Elle privilégia avec grâce la tranquille grandeur, la noble simplicité et l’économie des moyens qui sont les manifestations spécifiques du dernier Mozart. Elle anima avec une science pianistique profonde les contrastes. Sa légèreté de toucher et sa clarté d’articulation concilièrent non sans paradoxe l’intensité et une discrétion exquise et poignante. Soudant exalta la richesse mélodique de l’orchestration, parfois voilée d’une mélancolie diffuse et la haute pertinence des masses et des timbres avec un style très pur. Dans la 1e symphonie de Beethoven, l’OPL prouva qu’il peut concourir avec les plus grands orchestres d’Europe.
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