(nc) – Des rubans adhésifs noirs traversent la salle d’exposition de la BC/2, créant une ¬barrière« entre les oeuvres respectives de sumo et de spike. Au milieu, tel un point de rencontre qui dépasse cette frontière artificielle, les artistes présentent des graffiti qu’ils ont réalisés ensemble pour l’exposition.
Sumo a créé son propre personnage aux larges dents caractéristiques, qui fait penser à un héros de bande dessinée. Il prend des formes rondes et organiques, tandis que l’art de spike est plus graphique et géométrique.
Les deux artistes utilisent leur nom comme base qu’ils inscrivent sur la toile. Cette forme est alors retravaillée de façon à ce qu’elle devienne quasi illisible et fonctionne en tant que pure forme esthétique. D’autre part, ils font exploser les limites strictes de la toile, en prolongeant leur dessin sur les murs de la galerie. Ils exposent également des photos, qui montrent leurs graffiti tels qu’ils ont l’habitude de les faire sur les grandes surfaces murales, en dehors des murs d’exposition. Et, petit clin d’oeil: Elvis est représenté sur un des objets. A vous de le trouver!
sumo&spike: jusqu’au 28 septembre, à la galerie BC/2 à Bettembourg.